La qualification de Morgan Barbançon pour la finale de la Coupe du monde n’est plus entre ses mains
Pour la dernière étape qualificative de la finale Coupe du monde de dressage qui se déroulera demain à Bois-le-Duc, l'enjeu est de taille pour Morgan Barbançon Mestre. Absente au concours néerlandais, la Française devrait suivre avec attention les performances de ses principales rivales Judy Reynolds et Antonia Ramel dans la Libre, qui pourraient bien la priver de périple suédois, début avril.
Morgan Barbançon Mestre sur la brèche pour se qualifier pour la finale Coupe du monde de Göteborg qui se déroulera du 3 au 7 avril. En effet, avec ses quarante-six points au classement général, la numéro un tricolore est actuellement huitième des neuf qualifiés pour la ligue européenne (en retirant trois des allemands qui la précèdent, seuls trois cavaliers de chaque nation pouvant s’élancer lors de la finale). Toutefois, la Reprise Libre en Musique de Bois-le-Duc pourrait bien rebattre les cartes demain. Morgan Barbançon Mestre n’ayant pas fait le déplacement, elle devra suivre de près les prestations de Judy Reynolds et Antonia Ramel, qui pourraient bien bouleverser le classement général.
Accompagnée de son talentueux Vancouver K, Judy Reynolds a couru trois étapes de la Coupe du monde cette saison, dans lesquelles elle n'a cessé de progresser. Pour sa dernière Reprise Libre en Musique à Neumünster, l’Irlandaise a ainsi obtenu un très bon score de 82,750%. La dresseuse a régulièrement battu des adversaires mieux placés au classement général de la Coupe du monde, tels que Benjamin Werndl ou encore Dorothee Schneider, la propre coach de Morgan Barbançon Mestre. Il y a de grandes chances pour qu’elle dépasse les quatre-vingt pour-cent lors de la Libre demain. De ce fait, malgré les pointures présentes à Bois-le-Duc telles qu'Isabell Werth, Hans-Peter Minderhound, Maria Caeteno, ou encore Helen Langehanenberg, l'Irlandaise pourrait très bien figurer, si son cheval parvient à correctement s'exprimer. Dans le Grand Prix qui s'est couru hier, le couple a réussi à prendre la sixième position avec une moyenne encourageante de 74,217%. Pour l’heure douzième avec quarante points, l’Irlandaise devrait – sauf catastrophe - à nouveau grimper dans la hiérarchie, se qualifier pour la finale et faire perdre un rang à Morgan Barbançon.
L'autre principale menace vient de Suède : il s'agit d'Antonia Ramel, avec son cheval de tête Brother de Jeu. La cavalière nordique a neuf points de retard sur la française mais le public se souvient d'elle pour sa troisième place dans l’étape de la Coupe du monde de Lyon, en novembre dernier. Le couple avait alors obtenu une moyenne honorable de 80,060% et avait réussi à vaincre des habitués des premières places à l'image de Dorothee Schneider. En début d'année, Antonia Ramel a également pris part à l'étape d'Amsterdam où elle s’est classée neuvième et a obtenu une moyenne moins conséquente qu'à Lyon. Pour qu'elle ait une chance de remporter son ticket pour la finale Coupe du monde, la dresseuse suédoise doit obtenir au minimum neuf points et donc être classée huitième de la Libre. Si elle y parvenait, elle serait à égalité de points avec Morgan Barbançon Mestre. Toutefois, l'avantage serait à la Suède puisqu'elle a obtenu de meilleurs pourcentages que la française lors des étapes qualificatives, et l'a d'ailleurs battue à deux reprises à Lyon et Salzbourg. Or, le règlement de la Fédération équestre internationale (FEI) précise que s'il y a égalité, le meilleur total des pourcentages obtenus permet d'être qualifié.
Bien entendu à Bois-le-Duc, plusieurs seront susceptibles de passer devant la Suédoise puisque les meilleurs mondiaux sont sur place. Ainsi, il faudrait que huit concurrents puissent obtenir de meilleures moyennes que la Suédoise pour que la France soit représentée en finale. Lors du Grand Prix couru hier, la cavalière nordique a pris la douzième place avec 72%, en baisse par rapport à ses moyennes habituelles qui tournent autour de 73%. Pour avoir une chance de décrocher son ticket pour la finale, la cavalière devra hausser son niveau de jeu pour décrocher une neuvième place dans la Libre (en considérant qu’Isabell Werth, qui ne récoltera aucun point en sa qualité de tenante du titre, termine devant elle). Chose qui paraît difficile à faire étant donné la forme des dresseurs tels que Daniel Bachmann Andersen, Benjamin Werndl, ou Helen Langehanenberg.
De son côté, Morgan Barbançon Mestre, qui concourt pour la France depuis août 2018, a tout mis en œuvre cette année pour réussir au sein de ce circuit. Après huit ans aux Pays-Bas, elle a décidé récemment de s'installer en Suisse, là où elle a grandi. Par ailleurs, elle a commencé une collaboration avec Dorothee Schneider qui est proche de son écurie. Toutes deux avaient ainsi décidé de privilégier le circuit Coupe du monde. Et cela a été une réussite puisque Bolero et Sir Donnerhall II n'ont cessé de grandir au fil des étapes, que ce soit à Budapest, Lyon, Salzbourg, Madrid ou encore Malines. Sa qualification dépendra donc des performances d'autres cavalières, il faudra ainsi attendre demain pour savoir si une veste bleue sera présente en Suède du 3 au 7 avril !
Le classement provisoire ici
Accompagnée de son talentueux Vancouver K, Judy Reynolds a couru trois étapes de la Coupe du monde cette saison, dans lesquelles elle n'a cessé de progresser. Pour sa dernière Reprise Libre en Musique à Neumünster, l’Irlandaise a ainsi obtenu un très bon score de 82,750%. La dresseuse a régulièrement battu des adversaires mieux placés au classement général de la Coupe du monde, tels que Benjamin Werndl ou encore Dorothee Schneider, la propre coach de Morgan Barbançon Mestre. Il y a de grandes chances pour qu’elle dépasse les quatre-vingt pour-cent lors de la Libre demain. De ce fait, malgré les pointures présentes à Bois-le-Duc telles qu'Isabell Werth, Hans-Peter Minderhound, Maria Caeteno, ou encore Helen Langehanenberg, l'Irlandaise pourrait très bien figurer, si son cheval parvient à correctement s'exprimer. Dans le Grand Prix qui s'est couru hier, le couple a réussi à prendre la sixième position avec une moyenne encourageante de 74,217%. Pour l’heure douzième avec quarante points, l’Irlandaise devrait – sauf catastrophe - à nouveau grimper dans la hiérarchie, se qualifier pour la finale et faire perdre un rang à Morgan Barbançon.
L'autre principale menace vient de Suède : il s'agit d'Antonia Ramel, avec son cheval de tête Brother de Jeu. La cavalière nordique a neuf points de retard sur la française mais le public se souvient d'elle pour sa troisième place dans l’étape de la Coupe du monde de Lyon, en novembre dernier. Le couple avait alors obtenu une moyenne honorable de 80,060% et avait réussi à vaincre des habitués des premières places à l'image de Dorothee Schneider. En début d'année, Antonia Ramel a également pris part à l'étape d'Amsterdam où elle s’est classée neuvième et a obtenu une moyenne moins conséquente qu'à Lyon. Pour qu'elle ait une chance de remporter son ticket pour la finale Coupe du monde, la dresseuse suédoise doit obtenir au minimum neuf points et donc être classée huitième de la Libre. Si elle y parvenait, elle serait à égalité de points avec Morgan Barbançon Mestre. Toutefois, l'avantage serait à la Suède puisqu'elle a obtenu de meilleurs pourcentages que la française lors des étapes qualificatives, et l'a d'ailleurs battue à deux reprises à Lyon et Salzbourg. Or, le règlement de la Fédération équestre internationale (FEI) précise que s'il y a égalité, le meilleur total des pourcentages obtenus permet d'être qualifié.
Bien entendu à Bois-le-Duc, plusieurs seront susceptibles de passer devant la Suédoise puisque les meilleurs mondiaux sont sur place. Ainsi, il faudrait que huit concurrents puissent obtenir de meilleures moyennes que la Suédoise pour que la France soit représentée en finale. Lors du Grand Prix couru hier, la cavalière nordique a pris la douzième place avec 72%, en baisse par rapport à ses moyennes habituelles qui tournent autour de 73%. Pour avoir une chance de décrocher son ticket pour la finale, la cavalière devra hausser son niveau de jeu pour décrocher une neuvième place dans la Libre (en considérant qu’Isabell Werth, qui ne récoltera aucun point en sa qualité de tenante du titre, termine devant elle). Chose qui paraît difficile à faire étant donné la forme des dresseurs tels que Daniel Bachmann Andersen, Benjamin Werndl, ou Helen Langehanenberg.
De son côté, Morgan Barbançon Mestre, qui concourt pour la France depuis août 2018, a tout mis en œuvre cette année pour réussir au sein de ce circuit. Après huit ans aux Pays-Bas, elle a décidé récemment de s'installer en Suisse, là où elle a grandi. Par ailleurs, elle a commencé une collaboration avec Dorothee Schneider qui est proche de son écurie. Toutes deux avaient ainsi décidé de privilégier le circuit Coupe du monde. Et cela a été une réussite puisque Bolero et Sir Donnerhall II n'ont cessé de grandir au fil des étapes, que ce soit à Budapest, Lyon, Salzbourg, Madrid ou encore Malines. Sa qualification dépendra donc des performances d'autres cavalières, il faudra ainsi attendre demain pour savoir si une veste bleue sera présente en Suède du 3 au 7 avril !
Le classement provisoire ici