Paul Lautier et Rossini, crescendo !
Après s’être classé huitième de la Reprise Libre en Musique du CDI 3* NAF de Saumur ce week-end pour sa première
participation à une épreuve de ce niveau, le jeune Paul Lautier est revenu sur sa saison pleine de progression et a dévoilé ses ambitions.
GrandPrix-Replay : Quel a été le moment fort de votre saison ?
Paul Lautier : Ici à Saumur, où j’ai participé à la même épreuve que mon idole de toujours, Adelinde Cornelissen, et à côté de qui je me suis retrouvé lors de la remise des prix ! Mais aussi à Jiva Hills où j'ai fait retentir deux fois la Marseillaise, ce qui était vraiment génial ! D'autant plus qu'à Jiva Hills, le jury était composé de cinq juges 5*, tous à Tryon actuellement. Être noté à plus de 70 %, jusqu'à 73 % par quatre d'entre eux, est quelque chose de
significatif.
GPR : Comment allez-vous poursuivre votre saison ?
P.L. : Nous continuons notre année avec le CDI 3* de Nice, puis nous irons aux championnats de France où nous visons le titre, car nous sommes des compétiteurs.
GPR : En 2019, qu’envisagez-vous ?
P.L. : Après avoir envisagé que 2018 serait une année de transition entre le monde des Jeunes Cavaliers et celui des Séniors, où nous ne pensions pas avoir beaucoup de résultats, j’ai du mal à voir comment nous pourrions faire mieux ! En tous cas, nous repartons sur les U25 et quelques Grands Prix pour prendre du métier. Bien sûr, pour 2019, je vise les Championnats d’Europe U25, même si j’aurais aimé y aller déjà cette année, puisque j’avais obtenu des résultats significatifs ! Nous sommes bien déçus de ne pas pouvoir profiter de cette expérience dès 2018, comme nous l'avions été l'an passé en Jeunes Cavaliers après d'excellents résultats, mais l'encadrement fédéral n'avait pas jugé bon alors d'envoyer une équipe aux championnats d'Europe...
GPR : Comment allez-vous vous organiser pour progresser cet hiver ?
P.L. : Nous allons économiser Rossini au maximum, et continuer à travailler dans le calme et la tranquillité, en prenant les échéances les unes après les autres. Nous sommes obligés d’être rationnels et prudents. Le cheval va prendre seize ans, donc nous faisons des choix. Autrement, au niveau fédéral, je n’ai jamais été convié aux regroupements U25 auxquels j'ai participé depuis les Juniors et les Jeunes Cavaliers, donc nous allons continuer à nous organiser de notre côté pour gérer mon travail et Rossini au mieux.
GPR : Que voudriez-vous voir amélioré dans le système ?
P.L. : Joker ! (rires)
GPR : Avez-vous la relève de Rossini ?
P.L. : J’ai plusieurs chevaux. Entre autres, un Lusitanien noir de neuf ans, qui va bientôt arriver, issu de notre élevage familial du haras de Saint Augustin, proche de Béziers, dans l'Hérault. Nous le verrons bientôt au Petit Tour, et peut-être un jour en Grand Prix, mais rien n’est encore planifié. Il n’est pas encore sorti et on ne
le présentera que lorsqu’il sera vraiment prêt. J’ai aussi de bons poulains de un an à trois ans. Nous avons beaucoup d’espoirs en eux, mais nous ne sommes pas pressés. Par ailleurs, aujourd’hui, je recherche un très bon cheval pour faire la transition entre Rossini et mon Lusitanien. Il me faudrait un cheval de sept ou huit ans talentueux, qui commence à être calé, mais nous n’avons pas encore trouvé...
Paul Lautier : Ici à Saumur, où j’ai participé à la même épreuve que mon idole de toujours, Adelinde Cornelissen, et à côté de qui je me suis retrouvé lors de la remise des prix ! Mais aussi à Jiva Hills où j'ai fait retentir deux fois la Marseillaise, ce qui était vraiment génial ! D'autant plus qu'à Jiva Hills, le jury était composé de cinq juges 5*, tous à Tryon actuellement. Être noté à plus de 70 %, jusqu'à 73 % par quatre d'entre eux, est quelque chose de
significatif.
GPR : Comment allez-vous poursuivre votre saison ?
P.L. : Nous continuons notre année avec le CDI 3* de Nice, puis nous irons aux championnats de France où nous visons le titre, car nous sommes des compétiteurs.
GPR : En 2019, qu’envisagez-vous ?
P.L. : Après avoir envisagé que 2018 serait une année de transition entre le monde des Jeunes Cavaliers et celui des Séniors, où nous ne pensions pas avoir beaucoup de résultats, j’ai du mal à voir comment nous pourrions faire mieux ! En tous cas, nous repartons sur les U25 et quelques Grands Prix pour prendre du métier. Bien sûr, pour 2019, je vise les Championnats d’Europe U25, même si j’aurais aimé y aller déjà cette année, puisque j’avais obtenu des résultats significatifs ! Nous sommes bien déçus de ne pas pouvoir profiter de cette expérience dès 2018, comme nous l'avions été l'an passé en Jeunes Cavaliers après d'excellents résultats, mais l'encadrement fédéral n'avait pas jugé bon alors d'envoyer une équipe aux championnats d'Europe...
GPR : Comment allez-vous vous organiser pour progresser cet hiver ?
P.L. : Nous allons économiser Rossini au maximum, et continuer à travailler dans le calme et la tranquillité, en prenant les échéances les unes après les autres. Nous sommes obligés d’être rationnels et prudents. Le cheval va prendre seize ans, donc nous faisons des choix. Autrement, au niveau fédéral, je n’ai jamais été convié aux regroupements U25 auxquels j'ai participé depuis les Juniors et les Jeunes Cavaliers, donc nous allons continuer à nous organiser de notre côté pour gérer mon travail et Rossini au mieux.
GPR : Que voudriez-vous voir amélioré dans le système ?
P.L. : Joker ! (rires)
GPR : Avez-vous la relève de Rossini ?
P.L. : J’ai plusieurs chevaux. Entre autres, un Lusitanien noir de neuf ans, qui va bientôt arriver, issu de notre élevage familial du haras de Saint Augustin, proche de Béziers, dans l'Hérault. Nous le verrons bientôt au Petit Tour, et peut-être un jour en Grand Prix, mais rien n’est encore planifié. Il n’est pas encore sorti et on ne
le présentera que lorsqu’il sera vraiment prêt. J’ai aussi de bons poulains de un an à trois ans. Nous avons beaucoup d’espoirs en eux, mais nous ne sommes pas pressés. Par ailleurs, aujourd’hui, je recherche un très bon cheval pour faire la transition entre Rossini et mon Lusitanien. Il me faudrait un cheval de sept ou huit ans talentueux, qui commence à être calé, mais nous n’avons pas encore trouvé...
GPR : Quel est votre point fort ?
P.L. : Je suis très zen, et rien ne peut me stresser. Les désillusions extra-sportives me rendent encore plus déterminé. Je suis aussi un gros bosseur, avec un gros mental. Je suis inarrêtable dans ma démarche et mes objectifs.
GPR : Quel est votre point faible ?
P.L. : Il me faut peaufiner l’apprentissage de l’art de la compétition. Je dois savoir où je peux aller gagner des points, où il faut que je me méfie...De plus, je suis tellement passionné que je ne vois que le côté cheval et dressage : il faut que j'apprenne à me méfier un peu plus de certaines personnes. Le monde du dressage n'est pas un univers facile... Il y a mon père pour me conseiller efficacement et me soutenir et pour que je ne me consacre qu'à mon équitation.
GPR : Comment définissez-vous votre relation avec Rossini ?
P.L. : En un mot "amoureuse" ! L’an dernier, on m’en a proposé un joli montant pour un pays émergent, mais j’ai refusé de le vendre. Nous avons une relation fusionnelle. Il restera avec moi à sa retraite, il vit avec moi, nous sommes ensemble toute la journée. Il rentrerait presque dans la maison! D’ailleurs, vous le trouvez souvent sur mon gazon... En plus, c’est un gentil cheval, ce qui ne gâche rien !
GPR : Quel est votre rêve absolu ?
P.L. : Bien sûr, pouvoir prendre part à de belles épreuves, et participer aux Jeux olympiques ou au championnats du monde... Nous allons donc travailler pour et nous y croyons !
P.L. : Je suis très zen, et rien ne peut me stresser. Les désillusions extra-sportives me rendent encore plus déterminé. Je suis aussi un gros bosseur, avec un gros mental. Je suis inarrêtable dans ma démarche et mes objectifs.
GPR : Quel est votre point faible ?
P.L. : Il me faut peaufiner l’apprentissage de l’art de la compétition. Je dois savoir où je peux aller gagner des points, où il faut que je me méfie...De plus, je suis tellement passionné que je ne vois que le côté cheval et dressage : il faut que j'apprenne à me méfier un peu plus de certaines personnes. Le monde du dressage n'est pas un univers facile... Il y a mon père pour me conseiller efficacement et me soutenir et pour que je ne me consacre qu'à mon équitation.
GPR : Comment définissez-vous votre relation avec Rossini ?
P.L. : En un mot "amoureuse" ! L’an dernier, on m’en a proposé un joli montant pour un pays émergent, mais j’ai refusé de le vendre. Nous avons une relation fusionnelle. Il restera avec moi à sa retraite, il vit avec moi, nous sommes ensemble toute la journée. Il rentrerait presque dans la maison! D’ailleurs, vous le trouvez souvent sur mon gazon... En plus, c’est un gentil cheval, ce qui ne gâche rien !
GPR : Quel est votre rêve absolu ?
P.L. : Bien sûr, pouvoir prendre part à de belles épreuves, et participer aux Jeux olympiques ou au championnats du monde... Nous allons donc travailler pour et nous y croyons !