Pierre Volla explique les raisons de son forfait pour Tryon
Ce matin, nous avons appris le forfait de l’équipe de France de dressage pour les Jeux équestres mondiaux de Tryon. Une annonce surprise faite par voie de communiqué (depuis mis hors ligne), qui nous a été confirmée par Emmanuelle Schramm. Le forfait de Pierre Volla pour l’échéance aurait précipité le choix de ne pas envoyer de Bleus en Caroline du Nord. Le Rhônalpin a donc expliqué son choix.
L’équipe de France de dressage n’ira pas à Tryon. En Caroline du Nord, les Bleus ne pourraient remplir leur objectif sans la présence de Pierre Volla et sa jument Badinda Altena, forfaits pour l’évènement. C’est en tout cas ce qu’a expliqué la Fédération française d’équitation et la Directrice technique nationale adjointe Emmanuelle Schramm-Rossi. Ne pouvant compter sur la “meilleure cartouche” tricolore, la France ne sera donc pas représentée aux Jeux équestres mondiaux.
Ne pensant pas être “indispensable au point de ne pas envoyer d’équipe à Tryon”, le sympathique Pierre Volla a expliqué son choix de ne pas traverser l’Atlantique dans un communiqué à retrouver ci-dessous. Propriétaire de celle qu’il appelle “La Bomba”, le cavalier y explique que les enjeux financiers et les risques que représentent une telle échéance ne sont plus supportables. Il révèle également que l’alezane est en vente, afin de lui permettre de pouvoir concourir à haut-niveau durablement. C’est donc avec regret qu’il a dû prendre cette décision, dont il ignorait visiblement les conséquences pour son équipe nationale. Il parle d’un choix “plus que difficile”, contraint par “la dure réalité économique du sport de haut-niveau”.
Ne pensant pas être “indispensable au point de ne pas envoyer d’équipe à Tryon”, le sympathique Pierre Volla a expliqué son choix de ne pas traverser l’Atlantique dans un communiqué à retrouver ci-dessous. Propriétaire de celle qu’il appelle “La Bomba”, le cavalier y explique que les enjeux financiers et les risques que représentent une telle échéance ne sont plus supportables. Il révèle également que l’alezane est en vente, afin de lui permettre de pouvoir concourir à haut-niveau durablement. C’est donc avec regret qu’il a dû prendre cette décision, dont il ignorait visiblement les conséquences pour son équipe nationale. Il parle d’un choix “plus que difficile”, contraint par “la dure réalité économique du sport de haut-niveau”.
“Toutes mes excuses à mes coéquipiers”
“Suite aux différents communiqués de presse et autres de ce jour, je tenais à m'exprimer sur ma NON participation aux JEM.Tout d'abord c'est avec beaucoup d'amertume qu'un sportif comme moi refuse une sélection en équipe de France et d'autant plus sur échéance de cette envergure.
Il y en a qui comprendrons et d'autres pas, mais ce choix est plus que difficile.
BADINDA est au mieux de sa forme et elle a pu le prouver et le montrer lors de la Coupe des nations à Hickstead.
Ce n'est donc pas une raison de santé, ni sportive qui m'a poussé à faire ce dur choix.
Le REVE des JEUX est grand et présent pour tout le monde, mais la dure réalité économique du sport de haut-niveau (ou même de nos entreprises équestre en France) nous pousse à prendre certains chemins.
La FFE nous soutient au mieux, nos propriétaires aussi, mais depuis quatre ans avec Badinda on marche sur une étoile...celle du haut-niveau...et depuis plusieurs mois je recherche des soutiens financiers pour garder cette sublime jument... mais en France personne n'est prêt à investir sur un cheval de dressage comme LA BOMBA...
Sans soutien, sans mécènes, sans sponsors, le très haut-niveau est très compliqué. En France, nous sommes - pour la plupart - propriétaires de nos chevaux et aussi professionnels du monde du cheval... Ce qui est plus que rare dans les autres nations.
Il faut que l'on arrive à se poser les bonnes questions et surtout que l'ON trouve les réponses.
Pour ma part, depuis quelques mois tout le monde du dressage sait que Badinda est proposée à la vente (à ma plus grande peine). Si je souhaite rester à haut-niveau et continuer dans ce beau métier, le seul mécène que j'ai trouvé... c'est MOI-MÊME !
Le risque d'aller là-bas [à Tryon] est trop grand pour ma jument...
Je tiens sincèrement à apporter toutes mes excuses à mes coéquipiers, aux propriétaires, à toute l'équipe de France et la FRANCE entière d'avoir refusé cette sélection, ne pensant pas être indispensable au point de ne pas avoir d'équipe à TRYON, mais la réalité économique a eu raison sur mon choix.
Avec ou sans BADINDA, je reviendrai sur les concours au plus haut-niveau mais les reins plus solides...
Je n'attends aucuns jugements sur mes choix...
MERCI
PIERRE”