En stage avec l'équipe de France de dressage, les yeux rivés vers Tryon
Mercredi 18 janvier 2018, le pôle hippique du Mans accueillait les cavaliers du groupe JO/JEM. Depuis le début de la semaine, le groupe assistait à un stage fédéral en vue des Jeux équestres mondiaux du 12 au 23 septembre prochain. Objectif : souder les membres de l’équipe, travailler leur technique et leur mental avant l’échéance.
Ce mercredi matin, les huit cavaliers de l’équipe de France, formée par Ludovic Henry, Karen Tebar, Pierre Volla, Stéphanie Brieussel, Marie-Emilie Bretenoux, Barbara Clément, Anne-Sophie et Arnaud Serre, ont commencé la journée avec un cours de yoga. “Nous proposons aux cavaliers différentes options de préparations physiques et mentales. Ainsi, ils peuvent trouver par eux-mêmes la pratique qui leur convient le mieux”, explique Emmanuelle Schramm, directrice technique nationale de dressage, avant d’ajouter, “ces quatre jours de stage nous permettent de faire un point d’étape en tout début de saison”.
Tour à tour, les cavaliers se sont ensuite mis à cheval afin de travailler que quelques points précis avec l'entraineur national Jan Bemelmans. Venus avec leurs chevaux de tête à l’exception de Karen Tebar qui a préféré épargner un long voyage à ses chevaux, les cavaliers ont tous bénéficié d’une séance d’entraînement auprès de l’entraîneur national, Jan Bemelmans.
Tour à tour, les cavaliers se sont ensuite mis à cheval afin de travailler que quelques points précis avec l'entraineur national Jan Bemelmans. Venus avec leurs chevaux de tête à l’exception de Karen Tebar qui a préféré épargner un long voyage à ses chevaux, les cavaliers ont tous bénéficié d’une séance d’entraînement auprès de l’entraîneur national, Jan Bemelmans.
Un entraînement privilégié et à la carte
En l’absence de Don Luis ou Ricardo, les chevaux de Karen Tebar, la journée d’entraînement a donc commencé par le couple intournable ces dernières saisons, Pierre Volla et son élégante Badinda Altena. Une séance au rythme soutenu qui a duré quarante-cinq minutes, avec un travail axé sur les hanches et le galop de la jument. Anne-Sophie Serre, “heureuse de faire partie de l’équipe en tant que compétitrice”, a enchaîné avec son Lusitanien gris de neuf ans, Vistoso de Massa, qui a fait très bonne impression auprès du staff fédéral et des personnes présentes sur place. L’entraîneur national a d’ailleurs orienté ses conseils sur les transitions dans les allures de ce cheval à fort potentiel. La matinée d’exercices s’est conclue par le passage de Ludovic Henry en selle sur un KWPN digne des gravures qu’il présente habituellement sur les carrés de dressage, Casanova S (Jazz x Bustron). Le bel hongre de onze ans, (1,84m au garrot !) ne manquera surement pas d’impressionner les jurys par sa prestance et son élégance en piste. En attendant, la séance d’exercice s’est basée sur la contenance de la force et de l’énergie de ce cheval au caractère bouillonnant.
“Nous travaillons vraiment différemment d’un couple à l’autre. Par exemple, je suis allé voir directement les chevaux de Karen, dans ses écuries et j’ai estimé qu’il était préférable qu’ils restent à la maison durant ce stage. Ultra Blue de Massa [la monture d’Arnaud Serre, ndlr] bénéficiera d’une séance courte, d’autres disposent aujourd’hui d’une séance vraiment plus approfondie pour identifier les points à améliorer durant toute l’année”, a décrypté Jan Bemelmans.
Barbara Clément-Klinger, avait quant à elle fait le déplacement avec une jument peu connue, Dirbini, en raison de la blessure de sa jument de tête Ciska V Weltevreden. Stéphanie Brieussel aux rênes d’Amorak avait, de son côté, fait le choix de développer des parties du Grand Prix en autonomie, avec un entraîneur national qui s’est fait plus discret.
Quartz of Jazz, le cheval de tête de Marie-Emilie Bretenoux, n’aura quant à lui pas évolué sous l’œil avisé de Jan Bemelmans en raison d’un petit frottement à l’arrière de la selle qui gênait le beau bai.
“Nous travaillons vraiment différemment d’un couple à l’autre. Par exemple, je suis allé voir directement les chevaux de Karen, dans ses écuries et j’ai estimé qu’il était préférable qu’ils restent à la maison durant ce stage. Ultra Blue de Massa [la monture d’Arnaud Serre, ndlr] bénéficiera d’une séance courte, d’autres disposent aujourd’hui d’une séance vraiment plus approfondie pour identifier les points à améliorer durant toute l’année”, a décrypté Jan Bemelmans.
Barbara Clément-Klinger, avait quant à elle fait le déplacement avec une jument peu connue, Dirbini, en raison de la blessure de sa jument de tête Ciska V Weltevreden. Stéphanie Brieussel aux rênes d’Amorak avait, de son côté, fait le choix de développer des parties du Grand Prix en autonomie, avec un entraîneur national qui s’est fait plus discret.
Quartz of Jazz, le cheval de tête de Marie-Emilie Bretenoux, n’aura quant à lui pas évolué sous l’œil avisé de Jan Bemelmans en raison d’un petit frottement à l’arrière de la selle qui gênait le beau bai.
“On monte en puissance”, Emmanuelle Schramm
Du sport mais pas que…
“On a beau dire que les cavaliers se connaissent, lorsqu’ils sont en compétition, ils n’ont pas vraiment le temps d’échanger, de s’apprécier. C’est long pour les cavaliers pendant quatre jours mais c’est vraiment important. Nous commençons ce stage par un après-midi axé sur le groupe, la loyauté, la bienveillance envers l’équipe”, assure la DTN, Emmanuelle Schramm.
Un vétérinaire et un maréchal ferrant étaient également présents pour former les cavaliers et voir les chevaux. “On n’est jamais de trop pour avoir un œil extérieur sur la santé de nos chevaux”, a souligné Marie-Emilie Bretenoux.
“La fédération a fait un gros effort pour le dressage avec l’arrivée de Jan Bemelmans. Nous souhaitons aujourd’hui offrir des solutions pour aider à l’entraînement individuel des cavaliers de l’équipe. Nous sommes montés en puissance jusqu’à Rio, et puis tout le monde a eu besoin de souffler… Mais j’ai le sentiment que nous avons un petit peu payé l’année dernière, notamment aux championnats d’Europe de Göteborg [l’équipe a terminé à la onzième place, ndlr] nous avons fait un pas en arrière. Ce n’est pas pour ça que le global n’est pas en train de progresser. Cette année, nous avons remis la gomme, Jan vient tous les mois en France superviser les cavaliers. Nous disposons aussi de deux boxes chez lui donc les cavaliers peuvent aller à volonté chez Jan travailler. Nous faisons des efforts importants pour Tryon, en plus de ce que l’on fait d’habitude…” a conclu Emmanuelle Schramm.
“On a beau dire que les cavaliers se connaissent, lorsqu’ils sont en compétition, ils n’ont pas vraiment le temps d’échanger, de s’apprécier. C’est long pour les cavaliers pendant quatre jours mais c’est vraiment important. Nous commençons ce stage par un après-midi axé sur le groupe, la loyauté, la bienveillance envers l’équipe”, assure la DTN, Emmanuelle Schramm.
Un vétérinaire et un maréchal ferrant étaient également présents pour former les cavaliers et voir les chevaux. “On n’est jamais de trop pour avoir un œil extérieur sur la santé de nos chevaux”, a souligné Marie-Emilie Bretenoux.
“La fédération a fait un gros effort pour le dressage avec l’arrivée de Jan Bemelmans. Nous souhaitons aujourd’hui offrir des solutions pour aider à l’entraînement individuel des cavaliers de l’équipe. Nous sommes montés en puissance jusqu’à Rio, et puis tout le monde a eu besoin de souffler… Mais j’ai le sentiment que nous avons un petit peu payé l’année dernière, notamment aux championnats d’Europe de Göteborg [l’équipe a terminé à la onzième place, ndlr] nous avons fait un pas en arrière. Ce n’est pas pour ça que le global n’est pas en train de progresser. Cette année, nous avons remis la gomme, Jan vient tous les mois en France superviser les cavaliers. Nous disposons aussi de deux boxes chez lui donc les cavaliers peuvent aller à volonté chez Jan travailler. Nous faisons des efforts importants pour Tryon, en plus de ce que l’on fait d’habitude…” a conclu Emmanuelle Schramm.