La proposition de la FEI, pour changer la notation en dressage, ne plaît pas à Isabell Werth
Une proposition de réforme dans la notation des épreuves de dressage, qui vise à écarter les moins bonne et meilleure notes des juges, ne plaît pas à tout le monde. Alors qu'elle sera présentée, lors d'une assemblée générale de la FEI prévue le mois prochain, la numéro 1 mondiale de dressage, l'Allemande Isabell Werth, a fait savoir ce qu'elle en pensait.
Isabell Werth, la cavalière la plus décorée de l'histoire du dressage, estime "complètement inutile" une proposition de réforme de la Fédération équestre internationale (FEI). Celle-ci veut réduire les différences de notes des juges de dressage, en écartant les moins bonne et meilleure notes, un système appelé "HiLo" (pour "high" et "low"). Selon l'Allemande, interrogée par Dressursport Deutschland, des essais similaires avaient déjà été réalisés et n'avaient "rien donné". Elle "espère grandement" que la FEI en restera au système actuel, dont elle estime "qu'il a fait ses preuves".
La totalité des propositions pour changer la notation dans les compétitions de dressage, rédigées par un groupe de travail composé de juges, seront proposées lors d'une assemblée générale, le mois prochain. Elles avaient été évoquées lors du Forum des sports, à Lausanne, en avril.
En 2017, 1 320 épreuves de dressage de niveau Grand Prix, avec 5 juges ou plus, ont été analysées. Le groupe de travail a constaté que
les notes moyennes ne subissaient une modification que de 0,09 %. "Dans la majorité des cas (1 096 contre 224), les notes finales seront légèrement augmentées", assure la FEI, pour qui aucun juge ne pèsera suffisamment dans le résultat pour déterminer le classement d'un cavalier, pour des raisons de patriotisme ou de réputation : "Le consensus sera le facteur déterminant".
Avec cette réforme de la notation, la FEI espère surtout que les différences de notation n'altèrent plus le résultat final. Comme cela aurait été le cas lors des championnats d'Europe de dressage 2013 à Herning, au Danemark : les très faibles notes d'un seul juge auraient relégué la Grande-Bretagne à la troisième place... alors qu'elle devait, semble-t-il, obtenir la médaille d'argent.
LES JUGES S'Y OPPOSENT
Si les positions respectives des fédérations nationales qui doivent procéder au vote, pour une entrée en vigueur de la réforme au 1er janvier 2019, ?ne sont pas connues, la plupart des juges s'y sont d'ores et déjà opposés. Selon eux, cela altèrerait leur jugement : chacun d'eux évalueraient une prestation avec l'envie d'entrer dans la majorité, pour ne pas être écarté, au lieu de noter en fonction de ce qu'ils voient selon leur position autour du rectange de dressage.
Isabelle Werth, elle, préconise que les cavaliers soumettent à l'avance le déroulé et les figures des Reprises libres en musique, et que chaque mouvement corresponde à un degré de difficulté. Selon elle, cela rendrait le jugement plus transparent. La numéro 1 mondiale dispute ce week-end la première étape de la Coupe du monde de dressage, dont elle est trois fois championne, à Herning justement, avec Don Johnson FRH. Elle vient de se classer deuxième du Grand Prix.
La totalité des propositions pour changer la notation dans les compétitions de dressage, rédigées par un groupe de travail composé de juges, seront proposées lors d'une assemblée générale, le mois prochain. Elles avaient été évoquées lors du Forum des sports, à Lausanne, en avril.
En 2017, 1 320 épreuves de dressage de niveau Grand Prix, avec 5 juges ou plus, ont été analysées. Le groupe de travail a constaté que
les notes moyennes ne subissaient une modification que de 0,09 %. "Dans la majorité des cas (1 096 contre 224), les notes finales seront légèrement augmentées", assure la FEI, pour qui aucun juge ne pèsera suffisamment dans le résultat pour déterminer le classement d'un cavalier, pour des raisons de patriotisme ou de réputation : "Le consensus sera le facteur déterminant".
Avec cette réforme de la notation, la FEI espère surtout que les différences de notation n'altèrent plus le résultat final. Comme cela aurait été le cas lors des championnats d'Europe de dressage 2013 à Herning, au Danemark : les très faibles notes d'un seul juge auraient relégué la Grande-Bretagne à la troisième place... alors qu'elle devait, semble-t-il, obtenir la médaille d'argent.
LES JUGES S'Y OPPOSENT
Si les positions respectives des fédérations nationales qui doivent procéder au vote, pour une entrée en vigueur de la réforme au 1er janvier 2019, ?ne sont pas connues, la plupart des juges s'y sont d'ores et déjà opposés. Selon eux, cela altèrerait leur jugement : chacun d'eux évalueraient une prestation avec l'envie d'entrer dans la majorité, pour ne pas être écarté, au lieu de noter en fonction de ce qu'ils voient selon leur position autour du rectange de dressage.
Isabelle Werth, elle, préconise que les cavaliers soumettent à l'avance le déroulé et les figures des Reprises libres en musique, et que chaque mouvement corresponde à un degré de difficulté. Selon elle, cela rendrait le jugement plus transparent. La numéro 1 mondiale dispute ce week-end la première étape de la Coupe du monde de dressage, dont elle est trois fois championne, à Herning justement, avec Don Johnson FRH. Elle vient de se classer deuxième du Grand Prix.