''Je suis très déçu'', Pierre Volla
Dernier cavalier de l'équipe de France à dérouler dans le Grand Prix des championnats d'Europe de Göteborg, c'est un Pierre Volla extrêmement déçu qui est sorti de piste. Le Tricolore et sa fidèle Badinda Altena ont déroulé une reprise entachée de quelques irrégularités, notamment lors du premier piaffer où l'alezane a ''calé'', récoltant 68.371 %. Ému aux larmes, il nous a livré sa réaction.
''Je sors d'un Grand Prix pas tout-à-fait attendu. Malheureusement, je n'ai pas réussi à profiter de ma quatrième place dans l'équipe pour pouvoir aller chercher des points. Je suis très déçu de cette reprise. Comme tous les cavaliers le diront, Badinda était très bien à la détente. Sur la piste, ce n'est pas pareil malheureusement. Aujourd'hui était un jour sans, c'est juste dommage que cela tombe le jour d'une échéance comme celle-ci. C'est beaucoup de déception. La jument, on sait tous comment elle est, mais je ne sais pas pourquoi elle m'a lâché. Est-ce que c'est elle, est-ce que c'est moi, est-ce que j'en ai trop fait ? C'est vrai que nous attendons depuis longtemps, la première visite vétérinaire a eu lieu dimanche. Les chevaux ont fait trois jours de voyage, c'était long... Je ne cherche d'excuses mais je cherche des raisons. Peut-être qu'elle est fatiguée, ou qu'elle a ras-le-bol. C'est vrai qu'on compte tous beaucoup dessus, cela fait trois ans qu'elle participe à ce genre d'échéances. Peut-être qu'il faut réfléchir a d'autres choses. Je ne sais pas expliquer.
C'est vrai qu'il y a eu de très belles choses dans la reprise. Mais ça reste Badinda, dès qu'elle trotte, c'est élégant, c'est beau à regarder. Elle est magnifique. Elle était quand même assez contractée, c'est ce que j'ai senti en tout cas, quand nous sommes rentrés. C'est inexplicable pour le moment. Elle m'a lâché pendant le piaffer, qui est normalement l'un de ses points forts. Il faut que je revisionne tout. Je suis juste déçu, et aussi pour l'équipe évidemment, ils comptaient sur moi. Nous allons débriefer avec Jan et Dominique, nous verrons à ce moment-là.''