''Je ne sais pas ce qu'il s'est passé'', Ludovic Henry
Deuxième à s'élancer sous les couleurs de l'équipe de France, Ludovic Henry vient de sortir de son Grand Prix des championnats d'Europe de Göteborg. Le Tricolore et son After You, membres de l'équipe olympique de Rio, ont totalisé une moyenne de 66.386 %, victimes notamment d'une incompréhension durant les changements de pieds au temps. Voici sa réaction.
"Je l'ai un peu perdu pendant les changements de pieds. Il regardait un petit peu, il est passé derrière mes jambes, ça peut lui arriver. Je ne sais vraiment pas ce qu'il s'est passé, il est parti trois foulées après que je lui ai demandé. Je pense que cela s'est vu ! Le reste était correct. Ce sont des fautes qui, à ce niveau-là, sont impardonnables et c'est bien normal. Je suis un peu déçu parce que j'aurais voulu faire une reprise sans faute avec After You. C'est notre objectif. Mais deux fautes, ça ne pardonne pas... Marie-Emilie était aussi un peu déçue de sa prestation mais c'est son premier championnat ! Demain, Arnaud fera son premier championnat avec son cheval, et Pierre, qui est en pleine ascendance, passera en dernier. C'est sûr que l'objectif est de faire le mieux possible d'abord pour l'équipe. Si un individuel sort, tant mieux ! J'aime beaucoup le sentiment d'être dans une équipe qui se soutient.
Lors de nos dernières prestations, à Compiègne et à Rotterdam, la concurrence était très rude comme c'était des CDI 5*. Moi, je n'étais pas tout-à-fait remis de ma chute du mois de janvier. Les deux choses combinées ont fait que nos prestations n'étaient pas incroyables. J'avais retrouvé un peu de sentiment à Rotterdam. À Hickstead, le niveau était déjà moins élevé, et j'étais plus en forme. Ce n'était pas le même niveau qu'ici !
C'est vrai qu'après les Jeux olympiques l'an dernier, il y a eu un petit vide. C'est toujours dur de revenir à la compétition après les Jeux. Je ne savais pas si je devais continuer, j'avais même proposé à ma femme de récupérer After You parce qu'elle monte également. Mais elle ne voulait pas séparer un couple qui fonctionne, et on m'a fait comprendre que j'étais encore dans la course, la preuve, je suis ici aujourd'hui ! Je suis ravi d'être ici.
Lors de nos dernières prestations, à Compiègne et à Rotterdam, la concurrence était très rude comme c'était des CDI 5*. Moi, je n'étais pas tout-à-fait remis de ma chute du mois de janvier. Les deux choses combinées ont fait que nos prestations n'étaient pas incroyables. J'avais retrouvé un peu de sentiment à Rotterdam. À Hickstead, le niveau était déjà moins élevé, et j'étais plus en forme. Ce n'était pas le même niveau qu'ici !
C'est vrai qu'après les Jeux olympiques l'an dernier, il y a eu un petit vide. C'est toujours dur de revenir à la compétition après les Jeux. Je ne savais pas si je devais continuer, j'avais même proposé à ma femme de récupérer After You parce qu'elle monte également. Mais elle ne voulait pas séparer un couple qui fonctionne, et on m'a fait comprendre que j'étais encore dans la course, la preuve, je suis ici aujourd'hui ! Je suis ravi d'être ici.