Le paradressage a fait son entrée au Generali Open de France
Comme la Fédération française d’équitation est devenue, le 1er janvier dernier, fédération délégataire de service publique pour le para-dressage, le Generali Open de France Clubs a acceuilli pour la première fois de son histoire des championnats de France de para-dressage.
Cinq concurrents engagés dans les trois catégories qui tiennent compte du handicap, Club 3 (reprises au pas), Club 2 (au pas et au trot) et Club 1, aux trois allures et dont les mouvements demandés sont analogues à ceux de la Club 2 (cessions à la jambe, ligne courbe au galop…) ont présenté leurs reprises, imposée et libre, sous l’œil de Fanny Delaval, référent DTN, et Philippe Célérier, sélectionneur de l’équipe de France.
Pour les deux juges, ces épreuves étaient aussi une première. "C’est la première fois que je jugeais des épreuves club en para-dressage", reconnaît Corinne Guyot, présidente du jury. "J’en avais jugé un peu dans la catégorie supérieure. Je juge de la même façon que pour les valides, à l’exception de la note de position où je m’attache plutôt au résultat obtenu qu’à la position proprement dite". "Juger ce type d’épreuves demande une gymnastique différente de celle que nous pratiquons pour le jugement des valides", enchaine Michèle Blanchard, responsable du dressage au Generali Open de France qui jugeait aussi ce championnat de France. "Tout s’est bien déroulé même si je regrette que cette épreuve ait été organisée à côté d’une carrière de CSO. Un lieu plus calme aurait été préférable pour des raisons de sécurité."
Pour les deux juges, ces épreuves étaient aussi une première. "C’est la première fois que je jugeais des épreuves club en para-dressage", reconnaît Corinne Guyot, présidente du jury. "J’en avais jugé un peu dans la catégorie supérieure. Je juge de la même façon que pour les valides, à l’exception de la note de position où je m’attache plutôt au résultat obtenu qu’à la position proprement dite". "Juger ce type d’épreuves demande une gymnastique différente de celle que nous pratiquons pour le jugement des valides", enchaine Michèle Blanchard, responsable du dressage au Generali Open de France qui jugeait aussi ce championnat de France. "Tout s’est bien déroulé même si je regrette que cette épreuve ait été organisée à côté d’une carrière de CSO. Un lieu plus calme aurait été préférable pour des raisons de sécurité."
L’équitation donne un sens à sa vie
Concurrents comme coachs étaient ravis que leur discipline prenne place au sein du grand rassemblement lamottois, à l’exemple de Mélanie Covex, dirigeante des écuries des Noues, près de Romorantin, et coach d’Adeline Béguier, championne de France en Club 2 : "C’est dommage qu’il n’ait pas eu davantage d’engagés mais participer au Generali Open de France est une reconnaissance pour Adeline car le monde du sport n’est pas réservé à une seule catégorie de personnes."Très émue au bord du rectangle alors que sa fille Inès âgée de dix-neuf ans et qui sera sacrée championne de France en Club 3, présentait sa libre, Christine Carrière explique : "Même si elle était la seule concurrente dans sa catégorie, venir à Lamotte a permis à Inès de savoir où elle en est car son objectif est d’intégrer l’équipe de France de para-dressage. Infirme moteur cérébrale avec 30% de ses capacités du côté gauche et 90% du côté droit, Inès ne peut travailler et devenir athlète de haut niveau donnera un sens à sa vie. Ma fille pratique l’équitation depuis l’âge de six ans et vit sa passion à fond. Elle a été très fière que Philippe Célérier fasse sa détente."