’’Le CDIJ de Riesenbeck, sans doute ma plus belle expérience à ce jour’’, Cédric Gallinard

Dans le monde du dressage français, il y a les cavaliers expérimentés, mais également la relève, qui s’affute sur le Grand Prix, mais également sur le circuit Jeunes. Parmi eux, Cédric Gallinard, qui était ce week-end à Riesenbeck, en terres allemandes, pour y porter les couleurs tricolores. Tout juste rentré, le Bourguignon s’est confié à GrandPrix-Replay.



GrandPrix-Replay : Vous rentrez du CDIJ de Riesenbeck, en Allemagne, où vous vous êtes rendu avec Scherzo ZC. Comment s’est passé le concours ?
Cédric Gallinard : Nous revenons de cet international plus fort que jamais. Nous déroulons la reprise équipe U25 à plus de 66%. Le lendemain, voulant encore mieux faire, nous avons pris plus de risques et avons malheureusement fait trop de fautes, ce qui nous amène à un moyenne à près de 64%. Nous étions déçus mais aussi heureux car l'objectif était de se qualifier pour la Reprise Libre en Musique, ce que nous avons réussi à faire. Ce CDI de Riesenbeck est sans doute ma plus belle expérience à ce jour. J'aimerais en profiter pour remercier mes propriétaires, mais aussi le staff fédéral, Emmanuelle Schramm-Rossi et Jan Bemelmans pour la sélection, ainsi que mes partenaires.
 
GPR. : Quelles sont les qualités et les défauts de Scherzo ?
C. G. : Scherzo est un cheval à la fois sensible et très expressif. Parfois, je dois composer avec son fort caractère mais je suis très content de lui, il est globalement en pleine progression.
 
GPR. : Vous pouvez également compter sur Tornado, avec lequel vous participez notamment au Grand National au sein de l’Écurie Havens-Horse Équipement aux côtés de François Jacq. Que vous apporte cette expérience ?
C. G. : Tornado, mon deuxième cheval, m’a permis de participer au circuit Jeunes Cavaliers avant de courir les épreuves du Grand National. C’est d’ailleurs avec lui que j’ai participé à mes premières épreuves Pro Élite. Le Grand National est une très bonne expérience, même si je dois encore prendre du métier pour y être compétitif. Je trouve que c’est un bon circuit pour apprendre, parce que l’on est directement plongé dans le bain, aux côtés des meilleurs tricolores. Sans compter le classement par équipes, qui motive encore plus car on veut tout donner pour ses coéquipiers.
 
GPR. : Quels sont vos objectifs pour cette saison ?
C. G. : Cette année, j’ai participé aux différents stages fédéraux pour les U25 et Intermédiaire II. J’aimerais aller aux championnats d’Europe U25, avec Scherzo ou Tornado. J’ai également un bon cheval de sept ans, Sir Henry, qui progresse très bien et qui commence à bien tourner sur les épreuves Pro.