’’J’ai réalisé presque tous mes rêves en 2016’’, Ludovic Henry
Après une saison riche, avec notamment sa sélection pour les Jeux olympiques de Rio en août dernier, Ludovic Henry peut être un cavalier satisfait. Aux côtés de son bel After You, le Tricolore n’a cessé de progressé de concours en concours, terminant sur une jolie performance dans le CDI-W de Stuttgart. Désormais, il clôture sa saison sur la mythique piste du CDI-W de Londres. Quelques heures avant de commencer, le Français établi en Belgique s’est confié à GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Votre reprise des concours avec After You à Stuttgart s’est bien passé. Pouvez-vous revenir sur cette étape Coupe du monde ?
Ludovic Henry : J’ai réalisé presque tous mes rêves en 2016 ! (Rires) Je rêvais d’aller aux Jeux olympiques, évidemment, mais aussi de participer au circuit Coupe du monde, et tout particulièrement à Stuttgart et à Londres. Les deux premiers objectifs sont remplis, le troisième est en passe de l’être. Stuttgart était la reprise d’After You, et je pense avoir fait un bon Grand Prix, peut-être noté un peu durement, de l’avis de personnes autour de la piste, mais il faut reconnaitre que la compétition était de très haut niveau. Il y avait énormément de concurrence, ce qui joue forcément. J’étais très content du cheval qui n’a pas fait d’erreur dans le Grand Prix et qui a montré une belle évolution technique. Dans la Reprise Libre en Musique, je pense que notre travail est bon, même si l’après Rio et la remise en route de mes écuries m’a poussé à présenter pour Stuttgart et Londres une reprise assez simple, que je vais revoir à la hausse si je dois poursuivre sur le circuit, ce qui semble être la volonté de la Fédération.
GPR : Quelle évolution ressentez-vous depuis Rio ?
L. H. : J’ai surtout l’impression d’avoir un énorme poids en moins. Je pense qu’une grande échéance comme les Jeux me pérennise, personnellement, et me rend encore plus fort. J’ai un stress en moins sur les grandes échéances, ce qui me permet de me concentrer d’avantage sur la technique. Et j’ai l’impression de revenir encore meilleur après cela. Je pense être totalement dans ce que souhaite faire la FFE, notamment par le travail d’Emmanuelle Schramm (directrice technique nationale adjointe en charge du dressage, ndlr), qui fait tout pour construire des cavaliers sur le long terme, et non pas des cavaliers ’’one shot’’, qui font un concours, une grosse performance, mais sans suivi sur la durée. Le fait d’être suivi au long cours pour être solide sur le plus long terme me convient tout à fait. La quantité d’engagés sur les concours nationaux parle d’elle-même. Et si nous ne sommes pas encore très nombreux sur les gros concours, je pense que les quatre ou cinq que nous sommes aujourd’hui vont rapidement être rejoints par des couples amenés à devenir encore plus performants. C’est un travail entrepris il y a des années déjà par Alain Francqueville, et poursuivi aujourd’hui par nos DTN et entraineurs.
GPR : Vous participez avec After You à l’étape londonienne, qui semble vous tenir particulièrement à cœur, pouvez-vous expliquer pourquoi ?
L. H. : C’est un concours mythique, avec toute l’ambiance extraordinaire et festive de Noël que les Anglais savent apporter au sport, sans négliger le haut niveau. Entre la présence d’Edward Gal, de Carl Hester, les adieux de Valegro… C’est une belle fête du sport de haut niveau. Nous sommes peut-être moins impressionnés, cavaliers qui ont déjà fait beaucoup de choses, comme Pierre (Volla), Karen (Tebar) et Fanny (Stéphanie Brieussel), mais c’est malgré tout un concours, comme d’autres aussi grands, où nous avons beaucoup à apprendre, et c’est passionnant.
GPR : Quel objectif visez-vous sur le circuit Coupe du monde ?
L. H. : L’objectif lorsqu’on participe au circuit Coupe du monde est toujours d’être présent en finale, mais je crois qu’il faut être réaliste, et je crois que c’est une qualité qui caractérise beaucoup l’équipe de France depuis quelques années. Si on veut se qualifier, je pense que c’est un travail à entreprendre au long cours, qui exige d’être présent sur le circuit pendant plusieurs années. Sur cette saison, nous étions trois Français à Lyon, trois à Stuttgart, nous sommes deux cette semaine à Londres, nous serons probablement trois ou quatre à Amsterdam, il y a une vraie présence permanente des cavaliers français sur le circuit, ce qui fait que d’après moi, nous en profiterons pleinement d’ici deux ou trois années.
GPR : Avez-vous d’autres projets pour la suite ?
L. H. : J’ai le projet de participer à quelques autres étapes Coupe du monde d’ici février ou mars, et de mettre en route un autre cheval de neuf ans que j’ai au travail depuis un an, tout en continuant à faire travailler des cavaliers de mes écuries qui ont du potentiel, j’ai un planning très chargé !
Ludovic Henry : J’ai réalisé presque tous mes rêves en 2016 ! (Rires) Je rêvais d’aller aux Jeux olympiques, évidemment, mais aussi de participer au circuit Coupe du monde, et tout particulièrement à Stuttgart et à Londres. Les deux premiers objectifs sont remplis, le troisième est en passe de l’être. Stuttgart était la reprise d’After You, et je pense avoir fait un bon Grand Prix, peut-être noté un peu durement, de l’avis de personnes autour de la piste, mais il faut reconnaitre que la compétition était de très haut niveau. Il y avait énormément de concurrence, ce qui joue forcément. J’étais très content du cheval qui n’a pas fait d’erreur dans le Grand Prix et qui a montré une belle évolution technique. Dans la Reprise Libre en Musique, je pense que notre travail est bon, même si l’après Rio et la remise en route de mes écuries m’a poussé à présenter pour Stuttgart et Londres une reprise assez simple, que je vais revoir à la hausse si je dois poursuivre sur le circuit, ce qui semble être la volonté de la Fédération.
GPR : Quelle évolution ressentez-vous depuis Rio ?
L. H. : J’ai surtout l’impression d’avoir un énorme poids en moins. Je pense qu’une grande échéance comme les Jeux me pérennise, personnellement, et me rend encore plus fort. J’ai un stress en moins sur les grandes échéances, ce qui me permet de me concentrer d’avantage sur la technique. Et j’ai l’impression de revenir encore meilleur après cela. Je pense être totalement dans ce que souhaite faire la FFE, notamment par le travail d’Emmanuelle Schramm (directrice technique nationale adjointe en charge du dressage, ndlr), qui fait tout pour construire des cavaliers sur le long terme, et non pas des cavaliers ’’one shot’’, qui font un concours, une grosse performance, mais sans suivi sur la durée. Le fait d’être suivi au long cours pour être solide sur le plus long terme me convient tout à fait. La quantité d’engagés sur les concours nationaux parle d’elle-même. Et si nous ne sommes pas encore très nombreux sur les gros concours, je pense que les quatre ou cinq que nous sommes aujourd’hui vont rapidement être rejoints par des couples amenés à devenir encore plus performants. C’est un travail entrepris il y a des années déjà par Alain Francqueville, et poursuivi aujourd’hui par nos DTN et entraineurs.
GPR : Vous participez avec After You à l’étape londonienne, qui semble vous tenir particulièrement à cœur, pouvez-vous expliquer pourquoi ?
L. H. : C’est un concours mythique, avec toute l’ambiance extraordinaire et festive de Noël que les Anglais savent apporter au sport, sans négliger le haut niveau. Entre la présence d’Edward Gal, de Carl Hester, les adieux de Valegro… C’est une belle fête du sport de haut niveau. Nous sommes peut-être moins impressionnés, cavaliers qui ont déjà fait beaucoup de choses, comme Pierre (Volla), Karen (Tebar) et Fanny (Stéphanie Brieussel), mais c’est malgré tout un concours, comme d’autres aussi grands, où nous avons beaucoup à apprendre, et c’est passionnant.
GPR : Quel objectif visez-vous sur le circuit Coupe du monde ?
L. H. : L’objectif lorsqu’on participe au circuit Coupe du monde est toujours d’être présent en finale, mais je crois qu’il faut être réaliste, et je crois que c’est une qualité qui caractérise beaucoup l’équipe de France depuis quelques années. Si on veut se qualifier, je pense que c’est un travail à entreprendre au long cours, qui exige d’être présent sur le circuit pendant plusieurs années. Sur cette saison, nous étions trois Français à Lyon, trois à Stuttgart, nous sommes deux cette semaine à Londres, nous serons probablement trois ou quatre à Amsterdam, il y a une vraie présence permanente des cavaliers français sur le circuit, ce qui fait que d’après moi, nous en profiterons pleinement d’ici deux ou trois années.
GPR : Avez-vous d’autres projets pour la suite ?
L. H. : J’ai le projet de participer à quelques autres étapes Coupe du monde d’ici février ou mars, et de mettre en route un autre cheval de neuf ans que j’ai au travail depuis un an, tout en continuant à faire travailler des cavaliers de mes écuries qui ont du potentiel, j’ai un planning très chargé !