Tommie Visser, une réussite atypique

Encore méconnu du grand public, Tommie Visser pourrait bien faire partie du voyage jusqu’à Rio, aux côtés des piliers de l’équipe néerlandaise de dressage que sont Edward Gal, Hans Peter Minderhoud et Diederik van Silfhout. Dans cette nation produisant tant de cavaliers talentueux, le trentenaire établi à deux pas d’Anvers n’a pas hésité à emprunté quelques chemins de traverse. Portrait d’un cavalier aussi serein que discret.



Né le 5 avril 1984, Tommie Visser est atteint par le virus des chevaux dès son plus jeune âge, grâce à sa mère, cavalière de loisir. À six ans, pour son anniversaire, celle-ci lui offre sa première leçon d’équitation à poney dans un petit centre équestre situé à quelques rues seulement de leur maison de la banlieue d’Amsterdam. Il n’en faut pas plus pour orienter le cours de son existence. ‘’D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été attiré par les chevaux. J’avais déjà demandé plusieurs fois à ma mère de monter à cheval, mais elle me trouvait encore trop jeune. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle me l’avait promis pour mes six ans. C’est donc ainsi que tout a commencé.’’ Tommie devient rapidement la mascotte de son centre équestre : ‘’Je n’avais peur de rien. Où que j’aille, toutes les filles du club me suivaient ! Mon moniteur, qui était d’ailleurs un bon ami de ma mère, lui disait même que je ne pouvais pas arrêter, car j’encourageais toutes les cavalières de mon groupe.’’
Pendant quelques années, le jeune garçon doit mettre l’équitation entre parenthèses en raison du déménagement du centre équestre où il a fait ses armes à poneys. Pour autant, cela n’entame pas sa passion précoce, et il reprend à onze ans avec le cheval de sa mère. ‘’En moins de six mois, je crois que j’étais capable de faire plus de choses qu’elle avec son cheval ! Elle me l’a donc progressivement laissé.’’ Tommie participe avec lui à ses premiers concours.

La suite de ce portrait richement illustré est à lire dans le Grand Prix Magazine d'avril.
 
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