"Je pense surtout au Grand Prix", Isabell Werth

À l’aube des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle, Isabell Werth, à domicile, se positionne parmi les favoris. Même privée de la fabuleuse Bella Rose, la dresseuse allemande compte bien aller chercher une médaille avec Don Johnson. À exactement une semaine du coup d’envoi des épreuves, l'ambassadrice Rolex fait le point sur sa préparation, ses attentes et dresse ses pronostics.
 



GrandPrix-Replay : Comment se passent les préparations des championnats d’Europe que vous courrez avec Don Johnson FRH ? Nous avons récemment appris la triste disparition de votre cheval Warum Nicht FRH…
Isabell Werth : Oui, j’ai été très attristée de sa disparition et par le fait de savoir qu’il n’a pas pu profiter plus de sa retraite après une belle carrière. Les préparations pour les championnats d’Europe sont sur la bonne voie, Don Johnson est en très bonne condition. Nous sommes plutôt bien par rapport à notre emploi du temps pour le préparer au mieux. Et puis ses très bons derniers résultats sont encourageants.

GP.R : Quels sont vos pronostics pour le dressage en équipe et en individuel ?
I.W. :
C’est difficile de se prononcer. Nous verrons comment ça se passe pour l’équipe britannique évidemment, qui seront les favoris. Au vue des derniers résultats, on espère avoir les armes pour se battre, surtout sur nos terres. Il y aura bien sûr beaucoup de pression mais j’espère vraiment que notre équipe pourra défendre ses couleurs comme il se doit. C’est un gros challenge et un gros enjeu. Pour l’individuel, je dirais que les favoris sont bien sûr Charlotte Dujardin et Valegro.

GP.R : Justement, comment ressentez-vous le fait de savoir que vous allez concourir contre les champions en titre ?
I.W. :
On les regarde et on les suit pour savoir dans quelle forme ils sont, que ce soit l’équipe entière ou en individuel. Il faut tout de même rester très concentré et je vais faire de mon mieux pour moi mais également pour aider l’équipe. Je pense surtout au Grand Prix et j’essaye de ne pas penser au reste. 

GP.R : Le fait que le dressage se déroule dans ce grand stade, peut-il changer quelque chose dans la compétition ? 
I.W :
Oui je pense. C’est une si bonne atmosphère, en 2006 (lors des Jeux équestres mondiaux, ndlr) je me suis sentie vraiment en sécurité à Aix. Je ne pense pas que les chevaux aient eu peur, même si l’endroit est très impressionnant. Par contre, ça peut être plus compliqué pour les chevaux qui n’ont pas l’habitude et qui peuvent être sur l’œil. J’espère que tout sera comme en 2006.