’’Lord de Theizé ne fera plus de concours’’, Olivier Guillon
Après avoir connu ses heures de gloires au plus haut niveau il y a quelques années, Olivier Guillon, plus déterminé que jamais, se construit un piquet pour l’avenir afin de retrouver les sommets de son sport. Avec une saison 2015 constructive et performante, le Tricolore se rêve à porter de nouveau la veste bleue. Pour l’heure le cavalier se livre sur ses chevaux et ses objectifs.
GrandPrix-replay : Quel bilan tirez-vous de votre saison 2015 ?
Olivier Guillon : Le bilan est plutôt positif. Je disposais de chevaux de neuf ans qui avaient besoin de s’aguerrir dans des concours plus ou moins importants. Ils ont bien évolué au fil de la saison. Je les monte tous depuis deux ou trois ans maintenant et ils arrivent aujourd’hui à maturité.
GPR. : Serise du Bidou a conclu l’année en beauté en remportant le Grand Prix du CSI 2* du Mans le week-end dernier, pouvez vous nous parler d’elle ? Quels sont les objectifs à plus ou moins long terme ?
O.G. : Mon objectif principal est de retourner au plus haut niveau. Aujourd’hui nous sommes compétitifs sur 1,45m. Serise a également terminé troisième d’une épreuve comptant pour le classement mondial lors du CSI 2* de Paris. C’est une jument que j’adore, elle est très compétitive et prend progressivement la mesure de ses capacités. Elle a un petit gabarit puisqu’elle ne mesure qu’1,61m et a donc besoin de prendre de l’expérience sur la hauteur et la largeur. Je ne pense pas que ce soit une jument apte à gagner des Grands Prix de CSI 5* mais c’est le type de cheval qui est très utile dans un piquet car elle pourra courir les vitesses mais également les épreuves majeures des deux premiers jours par exemple. Pour l’instant tout ce qu’elle réalise elle le fait avec énormément de générosité et elle évolue sans cesse. Serise est surprenante car elle met son cœur à l’ouvrage et donne le meilleur d’elle même pour son cavalier. Je ne sais pas jusqu’où elle peut aller exactement, ce qui est sûr c’est qu’elle n’était pas à la peine ce week-end dans le Grand Prix du CSI 2* du Mans qu’elle a remporté avec la manière.
GPR. : Silver Deux de Virton*HDC n’a pas couru depuis le Grand National du Mans, quel est désormais son programme ? Que pouvez-vous dire de son évolution cette année ?
O.G. : Silver Deux est mieux à l’extérieur donc pour l’instant il a le droit à une pause et nous recommencerons en début d’année prochaine. C’est un cheval avec un grand gabarit, beaucoup de force et énormément d’énergie, parfois même trop. Il faut réussir à canaliser tout cela. Il a eu une belle évolution cette année d’autant plus qu’il n’a pas fait de concours à six ans et a donc un an de retard. Il a fait de très bons parcours cette année comme lors du CSI 5* de Chantilly où nous sortons avec quatre points du Grand Prix ou encore lors du CSI 5* de Dinard où il est sans-faute dans l’épreuve majeure du premier jour. Il a pris de l’expérience, il faut encore faire quelques réglages mais je suis vraiment satisfait de son évolution.
GPR. : Quels sont avec lui les objectifs de 2016 ?
O.G. : Encore une fois, l’objectif est de retourner sur les CSI 5*. Silver Deux de Virton*HDC a le potentiel pour cela. Les trois premiers mois de concours seront décisifs car ils nous ouvriront, je l’espère, des sélections pour les plus beaux concours. Les objectifs seront fixés en fonction des résultats.
GPR. : Vous n’avez plus que lui du haras des Coudrettes, qu’en est-il actuellement de votre collaboration avec Armand et Emanuèle Perron-Pette ?
O.G. : C’est clair depuis deux ans déjà, je suis installé chez moi et collabore avec le haras des Coudrettes pour Silver Deux. Mon système est complètement différent de ce qu’il se passe avec Patrice Delaveau et Kevin Staut étant donné que je suis dans mes écuries et que je dispose d’autres propriétaires. Aujourd’hui il n’a pas été évoqué le fait d’accueillir chez moi un autre cheval aux couleurs du haras des Coudrettes même si cela serait avec plaisir !
GPR. : Rafale d’Hyvernière a terminé douzième du Grand Prix lors du CSI 2* de Paris, à quoi est-elle destinée ?
O.G. : C’est une jument qui appartient à Ludovic Pignon, marchand de chevaux et mari de la cavalière Sandy Kofmehl, tout comme une autre de mes montures, Borona (sixième d’une épreuve à 1,45m au Mans le week-end dernier, ndlr). Ce sont deux juments modernes avec un beau potentiel. Je les ai récupérées il y a deux mois désormais. J’ai un très bon sentiment dessus. Étant donné qu’elles appartiennent à un marchand de chevaux, le but est la commercialisation. Maintenant je vais tout faire pour les garder en les faisant par exemple acheter pour moi car je les aime vraiment et elles m’aideront à retrouver le haut niveau. Je ne sais pas exactement jusqu’où elles pourront aller. L’expérience acquise ensemble nous permettra de gravir les échelons étant donné qu’elles ont le potentiel pour les belles épreuves.
GPR. : Norman Pré Noir et Lord de Theizé ne sont pas apparus en compétition sous votre selle depuis l’été 2014 pour l’un et septembre dernier pour l’autre. Qu’en est-il de ces deux chevaux ?
O.G. : Norman a quitté mes écuries depuis longtemps pour rejoindre celles de son propriétaire Olivier Jouanetteau. Il me semble que désormais il ne fait plus que la monte (avec le GFE, ndlr). Lord quant à lui est en pré-retraite à la maison. Il ne fera plus de concours. C’est la mascotte de l’écurie, pour l’instant il est à la maison et varie entre du travail sur le plat et des sorties en extérieur. L’année prochaine je trouverai un système pour qu’il puisse être monté et aller au pré progressivement jusqu’à son arrêt complet. Des chevaux comme lui, qui ont vécu le plus haut niveau pendant longtemps, ne peuvent pas être arrêtés d’un seul coup, il faut y aller pas à pas pour que le moral soit au beau fixe.
GPR. : Une sélection en Coupe des nations pourrait-elle être envisageable cette année ?
O.G. : Remettre la veste bleue serait génial ! Je l’espère vraiment. Je l’ai remise à Paris dans le CSI 2* afin de rendre hommage aux victimes des attentats de Paris. Les circonstances étaient particulières et tristes mais j’ai eu plaisir à la porter de nouveau. J’espère pouvoir la mettre l’année prochaine pour de meilleures raisons car c’est vraiment mon objectif.
Olivier Guillon : Le bilan est plutôt positif. Je disposais de chevaux de neuf ans qui avaient besoin de s’aguerrir dans des concours plus ou moins importants. Ils ont bien évolué au fil de la saison. Je les monte tous depuis deux ou trois ans maintenant et ils arrivent aujourd’hui à maturité.
GPR. : Serise du Bidou a conclu l’année en beauté en remportant le Grand Prix du CSI 2* du Mans le week-end dernier, pouvez vous nous parler d’elle ? Quels sont les objectifs à plus ou moins long terme ?
O.G. : Mon objectif principal est de retourner au plus haut niveau. Aujourd’hui nous sommes compétitifs sur 1,45m. Serise a également terminé troisième d’une épreuve comptant pour le classement mondial lors du CSI 2* de Paris. C’est une jument que j’adore, elle est très compétitive et prend progressivement la mesure de ses capacités. Elle a un petit gabarit puisqu’elle ne mesure qu’1,61m et a donc besoin de prendre de l’expérience sur la hauteur et la largeur. Je ne pense pas que ce soit une jument apte à gagner des Grands Prix de CSI 5* mais c’est le type de cheval qui est très utile dans un piquet car elle pourra courir les vitesses mais également les épreuves majeures des deux premiers jours par exemple. Pour l’instant tout ce qu’elle réalise elle le fait avec énormément de générosité et elle évolue sans cesse. Serise est surprenante car elle met son cœur à l’ouvrage et donne le meilleur d’elle même pour son cavalier. Je ne sais pas jusqu’où elle peut aller exactement, ce qui est sûr c’est qu’elle n’était pas à la peine ce week-end dans le Grand Prix du CSI 2* du Mans qu’elle a remporté avec la manière.
GPR. : Silver Deux de Virton*HDC n’a pas couru depuis le Grand National du Mans, quel est désormais son programme ? Que pouvez-vous dire de son évolution cette année ?
O.G. : Silver Deux est mieux à l’extérieur donc pour l’instant il a le droit à une pause et nous recommencerons en début d’année prochaine. C’est un cheval avec un grand gabarit, beaucoup de force et énormément d’énergie, parfois même trop. Il faut réussir à canaliser tout cela. Il a eu une belle évolution cette année d’autant plus qu’il n’a pas fait de concours à six ans et a donc un an de retard. Il a fait de très bons parcours cette année comme lors du CSI 5* de Chantilly où nous sortons avec quatre points du Grand Prix ou encore lors du CSI 5* de Dinard où il est sans-faute dans l’épreuve majeure du premier jour. Il a pris de l’expérience, il faut encore faire quelques réglages mais je suis vraiment satisfait de son évolution.
GPR. : Quels sont avec lui les objectifs de 2016 ?
O.G. : Encore une fois, l’objectif est de retourner sur les CSI 5*. Silver Deux de Virton*HDC a le potentiel pour cela. Les trois premiers mois de concours seront décisifs car ils nous ouvriront, je l’espère, des sélections pour les plus beaux concours. Les objectifs seront fixés en fonction des résultats.
GPR. : Vous n’avez plus que lui du haras des Coudrettes, qu’en est-il actuellement de votre collaboration avec Armand et Emanuèle Perron-Pette ?
O.G. : C’est clair depuis deux ans déjà, je suis installé chez moi et collabore avec le haras des Coudrettes pour Silver Deux. Mon système est complètement différent de ce qu’il se passe avec Patrice Delaveau et Kevin Staut étant donné que je suis dans mes écuries et que je dispose d’autres propriétaires. Aujourd’hui il n’a pas été évoqué le fait d’accueillir chez moi un autre cheval aux couleurs du haras des Coudrettes même si cela serait avec plaisir !
GPR. : Rafale d’Hyvernière a terminé douzième du Grand Prix lors du CSI 2* de Paris, à quoi est-elle destinée ?
O.G. : C’est une jument qui appartient à Ludovic Pignon, marchand de chevaux et mari de la cavalière Sandy Kofmehl, tout comme une autre de mes montures, Borona (sixième d’une épreuve à 1,45m au Mans le week-end dernier, ndlr). Ce sont deux juments modernes avec un beau potentiel. Je les ai récupérées il y a deux mois désormais. J’ai un très bon sentiment dessus. Étant donné qu’elles appartiennent à un marchand de chevaux, le but est la commercialisation. Maintenant je vais tout faire pour les garder en les faisant par exemple acheter pour moi car je les aime vraiment et elles m’aideront à retrouver le haut niveau. Je ne sais pas exactement jusqu’où elles pourront aller. L’expérience acquise ensemble nous permettra de gravir les échelons étant donné qu’elles ont le potentiel pour les belles épreuves.
GPR. : Norman Pré Noir et Lord de Theizé ne sont pas apparus en compétition sous votre selle depuis l’été 2014 pour l’un et septembre dernier pour l’autre. Qu’en est-il de ces deux chevaux ?
O.G. : Norman a quitté mes écuries depuis longtemps pour rejoindre celles de son propriétaire Olivier Jouanetteau. Il me semble que désormais il ne fait plus que la monte (avec le GFE, ndlr). Lord quant à lui est en pré-retraite à la maison. Il ne fera plus de concours. C’est la mascotte de l’écurie, pour l’instant il est à la maison et varie entre du travail sur le plat et des sorties en extérieur. L’année prochaine je trouverai un système pour qu’il puisse être monté et aller au pré progressivement jusqu’à son arrêt complet. Des chevaux comme lui, qui ont vécu le plus haut niveau pendant longtemps, ne peuvent pas être arrêtés d’un seul coup, il faut y aller pas à pas pour que le moral soit au beau fixe.
GPR. : Une sélection en Coupe des nations pourrait-elle être envisageable cette année ?
O.G. : Remettre la veste bleue serait génial ! Je l’espère vraiment. Je l’ai remise à Paris dans le CSI 2* afin de rendre hommage aux victimes des attentats de Paris. Les circonstances étaient particulières et tristes mais j’ai eu plaisir à la porter de nouveau. J’espère pouvoir la mettre l’année prochaine pour de meilleures raisons car c’est vraiment mon objectif.