Roger-Yves Bost, prince de Genève avec sa Sydney
Ce soir se tenait la première qualificative pour le Grand Prix de dimanche au CSI 5* de Genève. Seize couples ont finalement réussi à sortir sans pénalité de ce parcours truffé d’embuches. Comme à son habitude, Roger-Yves Bost a enflammé le public aux commandes de Sydney Une Prince grâce à un barrage au rythme effréné lui permettant ainsi de semer Abdelkebir Ouaddar et Éric Lamaze.
Il aura fallu attendre le seizième parcours pour voir le premier sans-faute signé Éric Lamaze et Fine Lady 5. Le Canadien a triomphé là où nombre de ses concurrents avaient échoué avant lui. Tout avait plutôt bien commencé avec la leçon d’équitation transmise par Pedro Veniss et Quabri de l’Isle. Malheureusement, le duo brésilien n’a pas suivi la cadence imposée et sort ainsi de piste avec un point de temps dépassé. L’ultime oxer situé cinq foulées après le vertical numéro douze a mis les nerfs des cavaliers à rude épreuve. Au total, ils sont cinq à n’avoir mis que lui à terre. Ainsi, Piergiorgio Bucci associé à Casallo Z, Philippe Rozier avec Unpulsion de la Hart, Reed Kessler portée par Cylana, Rolf-Göran Bengtsson sur son fidèle Casall ou encore Ludger Beerbaum et Chiara ont cru à leur qualification jusqu’à cette ultime difficulté qui a fait s’envoler tout leurs rêves de victoire.
Le vertical numéro trois s’est également révélé être un juge de paix. Jérôme Hurel et Pénélope Leprevost en ont notamment fait les frais avec Quartz Rouge et Ratina d’la Rousserie tout comme Henrik von Eckermann et Cantinero.
D’autres couples se sont aussi cassé les dents sur ce tracé. Gerco Schröder a préféré abandonner après une incompréhension avec Glock’s Cognac Champblanc sur la palanque numéro sept. Le fils de Clearway a voulu rajouter une foulée mais, par manque de place, a traversé l’obstacle. Palanque qui aura également joué un tour à Emanuele Gaudiano puisque son Casper s’est arrêté à deux reprises entrainant son élimination.
Le vertical numéro trois s’est également révélé être un juge de paix. Jérôme Hurel et Pénélope Leprevost en ont notamment fait les frais avec Quartz Rouge et Ratina d’la Rousserie tout comme Henrik von Eckermann et Cantinero.
D’autres couples se sont aussi cassé les dents sur ce tracé. Gerco Schröder a préféré abandonner après une incompréhension avec Glock’s Cognac Champblanc sur la palanque numéro sept. Le fils de Clearway a voulu rajouter une foulée mais, par manque de place, a traversé l’obstacle. Palanque qui aura également joué un tour à Emanuele Gaudiano puisque son Casper s’est arrêté à deux reprises entrainant son élimination.
Le gratin au barrage
Finalement, seize couples ont trouvé la clé du parcours se qualifiant ainsi pour le barrage.Premier des sans-faute, Éric Lamaze a eu la difficile tâche d’ouvrir cette deuxième partie d’épreuve. En selle sur Fine Lady 5, le Canadien a fait preuve d’une incroyable aisance serrant les courbes dans un rythme soutenu. Le temps de référence est donné, pour l’emporter il faudra battre 38’49. L’Argentin José Maria Larocca, dont le Cornet du Lys avait réalisé un magnifique premier tour, voit la coupe lui échapper après que son fils de Cornet Obolensky s’arrête sur l’entrée du triple cinq devenu double.
La belle et inattendue performance du jour revient à Omer Karaevli. Le Turc, associé à Roso au Crosnier, a signé deux parcours parfaits avec une déconcertante facilité promettant de beaux jours à celui qui court actuellement après une qualification olympique. Son manque d’expérience à ce niveau ne lui permet pas d’inquiéter le cavalier d’Ashford Farm puisqu’il franchit la ligne d’arrivée en 41’41.
C’est alors au tour d’un sérieux candidat, Sergio Alvarez Moya accompagné de Carlo. L’Espagnol tente sa chance et remet en doute la victoire canadienne jusqu’à ce que l’ultime oxer s’effondre.
Ben Maher et Diva II font leur entrée en piste et le Britannique semble déterminé. Lancé à vive allure dès le numéro un, le cavalier s’élance à l’assaut de la victoire, enlève une foulée dans la dernière ligne et le chronomètre affiche 38’97, c’est trop lent !
Aucun de Simon Delestre et Lauren Hough ne parvienne à réitérer leur performance. Le Bleu ne peut éviter deux fautes de son Qlassic Bois Margot. L’Américaine quant à elle ne renverse que l’oxer quatre.
La partie est loin d’être finie puisqu’entre piste la fusée Bosty. Ne manquant pas à sa réputation, le Tricolore et Sydney Une Prince avalent une à une les difficultés tournant à l’intérieur des traces. Le verdict est sans appel, 38’24, ils sont en tête et semblent difficilement prenables.
Daniel Deusser et Toulago échouent sur l’entrée de l’ancien triple tout comme Luciana Diniz dont le Winningmood ne semble pas décider à sauter cette même difficulté du premier coup ou encore Grégory Wathelet. Le Belge présentait alors Citizenguard Taalex, ancienne monture de Constant van Paesschen. Si le parcours initial a été concluant, le fils de Tangelo van de Zuuthoeve a semblé baissé de pied au barrage.
Le match peut se jouer maintenant avec le barrage d’Abdelkebir Ouaddar et Quickly de Kreisker. Le fils de Diamant de Semilly semble avoir retrouvé la fraicheur qui lui manquait à Paris la semaine passée puisque dès les premières foulées de galop les ruades s’enchaînent. Le Marocain prend des risques et cela fonctionne. Malheureusement, deux centièmes de retard le relèguent à la deuxième place.
Le tour est joué aucun des quatre derniers concurrents ne parvient à sortir de piste sans pénalité. Pius Schwizer et PSG Future, seuls Suisses du barrage, s’inclinent sur l’ancien vertical douze alors placé en troisième position ; Patrice Delaveau ainsi que son collègue d’écurie, Kevin Staut, doivent s’avouer vaincus après que la tempétueuse Ornella Mail*HDC et l’appliquée For Joy van’t Zorgvliet renversent l’avant dernier obstacle. Christian Ahlmann, quant à lui, déroule un parcours de travail après avoir fauté sur les deux premiers avec Taloubet Z.
Les résultats ici.