Gregory Wathelet s'impose au jeu de la vitesse dans le Longines Speed Challenge
Gregroy Wathelet s'est offert ce soir le Longines Speed Challenge. Alors que rien n'était joué, le vice-champion d'Europe a mis tout le monde d'accord, associé à Egano van het Slogenhof. Il a ainsi devancé la Britannique Jessica Mendoza, à deux doigts de l'emporter, et Roger-Yves Bost, fidèle à lui même.
C'est dans une ambiance survoltée que la quarantaine de cavaliers engagés dans ce Longines Speed Challenge a avalé les treizes obstacles du parcours, identique à celui proposé lors du Speed Challenge des Masters de Los Angeles. Si les choses ne se sont pas déroulées au mieux pour les trois premiers cavaliers en piste, à savoir les Brésiliens Stephan Freitas Barcha, sur Aliana, et Joao Victor Castro, sur Quentin PJ, et le Slovaque Bronislav Schubyda, avec Pokerface 33, le Belge Jos Verlooy, quatrième en piste associé à Tendresse du Fort, a su remettre les pendules à l'heure en établissant le premier chronomètre de référence avec ses 70"95. Un chronomètre qui ne tient pas longtemps puisque l'Irlandais Billy Twomey, septième à s'élancer, l'abaisse à 65"66, en selle sur Ardcolum Duke. Juste après lui, l'Italien Piergiorgio Bucci fait à nouveau trembler les murs du Parc des Expositions de Villepinte en frôlant le chronomètre irlandais, sans le dépasser, pour seulement dix-huit centièmes. C'est finalement le Brésilien Pedro Veniss qui prend les commandes. Sur Anaya Ste Hermelle, il signe un parcours en 64"11 mais perd rapidement la tête, au profit de Philippe Rozier, qui, malgré une barre, voit ses risques récompensés par une première place provisoire et un chronomètre de 64"04. Immédiatement après, Jérôme Hurel tente sa chance mais essuie un refus de Warrior, visiblement un peu effrayé par l'ambiance dans les tribunes.
Jessica Mendoza tente alors sa chance. Avec Ramiro Belle Vue, la Britannique met les gaz. L'oxer polonais, placé en numéro onze, tremble fort mais ne tombe pas. C'est donc un sans-faute pour la jeune amazone, qui rentre en 61"32 et prend la tête. Avec Sultane des Ibis, Pénélope Leprevost tente alors de supplanter son homologue, mais préfère abandonner en cours de route, après avoir mis deux barres à terre. Le Suisse Pius Schwizer, fidèle à sa réputation, s'élance à l'assaut du parcours avec Léonard de la Ferme CH. Il est extrêmement rapide mais essuie une faute et ne peut accéder à la plus haute marche du podium. L'Italien Emanuele Gaudiano fonce ensuite avec Cocoshynsky, Il faute sur le vertical numéro trois mais joue toujours le jeu et prend une place assez incroyable sur l'oxer polonais. Ses efforts sont récompensés, sans lui offrir la victoire, puisqu'il termine avec le chronomètre total de 62"90. Patrice Delaveau, vainqueur un peu plus tôt dans la soirée, veut accrocher la victoire dans cette épreuve également. Avec la délicate Ornella Mail*HDC, le Normand déroule une sacrée démonstration, mais accroche l'avant-dernier obstacle et rentre au paddock en 63"66. Simon Delestre non plus ne parvient pas à accrocher le chronomètre de la Britannique, fautant à deux reprises avec Stardust Quinhon.
Parmi les dix derniers à s'élancer, le Belge Gregory Wathelet relance les hostilités. Malgré une barre à terre, il fonce d'un bout à l'autre du parcours, et rentre en 60"18. Nouveau temps à battre. Mais personne n'y arrive, même pas Roger-Yves Bost, détenteur de cinq podiums sur cette épreuve ! En selle sur Pégase du Murier, Bosty, fidèle à lui-même, signe un tracé incroyable à une allure folle. Le beau gris joue le jeu mais faute sur le vertical numéro douze, qui le prive de victoire puisque le couple boucle en 61"50. C'est tout de même un podium de plus pour le Barbizonnais, qui prend la troisième place.
Les années semblent donc se suivre et se ressembler pour Bosty, décidemment roi de la vitesse... Même si, ce soir, le plus fort fut Gregory Wathelet.
Les résultats ici
Jessica Mendoza tente alors sa chance. Avec Ramiro Belle Vue, la Britannique met les gaz. L'oxer polonais, placé en numéro onze, tremble fort mais ne tombe pas. C'est donc un sans-faute pour la jeune amazone, qui rentre en 61"32 et prend la tête. Avec Sultane des Ibis, Pénélope Leprevost tente alors de supplanter son homologue, mais préfère abandonner en cours de route, après avoir mis deux barres à terre. Le Suisse Pius Schwizer, fidèle à sa réputation, s'élance à l'assaut du parcours avec Léonard de la Ferme CH. Il est extrêmement rapide mais essuie une faute et ne peut accéder à la plus haute marche du podium. L'Italien Emanuele Gaudiano fonce ensuite avec Cocoshynsky, Il faute sur le vertical numéro trois mais joue toujours le jeu et prend une place assez incroyable sur l'oxer polonais. Ses efforts sont récompensés, sans lui offrir la victoire, puisqu'il termine avec le chronomètre total de 62"90. Patrice Delaveau, vainqueur un peu plus tôt dans la soirée, veut accrocher la victoire dans cette épreuve également. Avec la délicate Ornella Mail*HDC, le Normand déroule une sacrée démonstration, mais accroche l'avant-dernier obstacle et rentre au paddock en 63"66. Simon Delestre non plus ne parvient pas à accrocher le chronomètre de la Britannique, fautant à deux reprises avec Stardust Quinhon.
Parmi les dix derniers à s'élancer, le Belge Gregory Wathelet relance les hostilités. Malgré une barre à terre, il fonce d'un bout à l'autre du parcours, et rentre en 60"18. Nouveau temps à battre. Mais personne n'y arrive, même pas Roger-Yves Bost, détenteur de cinq podiums sur cette épreuve ! En selle sur Pégase du Murier, Bosty, fidèle à lui-même, signe un tracé incroyable à une allure folle. Le beau gris joue le jeu mais faute sur le vertical numéro douze, qui le prive de victoire puisque le couple boucle en 61"50. C'est tout de même un podium de plus pour le Barbizonnais, qui prend la troisième place.
Les années semblent donc se suivre et se ressembler pour Bosty, décidemment roi de la vitesse... Même si, ce soir, le plus fort fut Gregory Wathelet.
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