’’Continuer à travailler comme je l’ai toujours fait’’, Constant Van Paesschen
Après une saison 2014 exemplaire puis une très bonne saison 2015, Constant van Paesschen, l’un des membres de la si bonne relève belge, a dû renoncer à ses chevaux de tête, début octobre, alors que tous ont été mis en vente aux enchères. Un coup dur qui n’a malgré tout pas laissé le jeune cavalier de vingt et un ans à terre, lui qui compte bien revenir au meilleur niveau avec ses nouvelles recrues. Pour GrandPrix-Replay, il accepté de s’exprimer sur cette perte ainsi que sur son nouveau piquet.
GrandPrix-Replay : Vous venez de décrocher la deuxième place du Grand Prix CSI 2* d’Oliva avec Carlow Van de Helle, qui a rejoint vos écuries fin octobre. Êtes-vous satisfait de cette nouvelle monture ?
Constant Van Paesschen : Je suis très satisfait. Nous sommes également troisièmes du Grand Prix, le week-end dernier. Sur les cinq épreuves que j’ai faites avec lui, nous sommes sortis cinq fois sans faute, ce qui est très encourageant. Carlow est un cheval très respectueux avec énormément de moyens. Même s’il a encore à apprendre, il m’a agréablement surpris au barrage. Il était très rapide sur la grande piste, j’espère qu’il sera aussi rapide sur des petites pistes. Je ne peux qu’être content de lui.
GPR : Fin octobre, vous avez également accueilli Comparde Van de Helle. Pouvez-vous nous parler un peu de ce cheval ?
C.V.P. : Il a fait beaucoup de sans-faute dans les 1,40m, mais nous allons aller un peu plus doucement qu’avec Carlow. Bien qu’ils aient huit ans tous les deux, Comparde a beaucoup moins de métier.
GPR : Comment ces deux nouvelles cartouches sont-elles arrivées chez vous ?
C.V.P. : Je travaille depuis plus de deux ans avec Paul Mais, qui est le propriétaire des chevaux Van de Helle. Je monte déjà pour lui Diamanthina van’t Ruythersof. En début d’année, il m’a amené un premier huit ans, Hamlet Vd Donkhoeve, qui était très vert mais qui beaucoup de qualité. Il a d’ailleurs fait une tournée assez magnifique à Oliva puisqu’il n’a fait qu’une faute sur les trois semaines de concours. Après les championnats du monde de Lanaken, au mois de septembre, Paul Mais m’a appelé pour savoir si je voulais monter Carlow et, naturellement, nous sommes tombés d’accord. Mais je ne pensais pas que ça allait se faire si vite ! Je pensais le récupérer début janvier mais il a préféré me le confier dès maintenant afin que je puisse faire quelques concours avec lui avant de le mettre un peu au repos. Et puis, un jour, il m’a rappelé pour Comparde. J’aime beaucoup recevoir des coups de fil comme ça !
GPR : Vous pouvez également compter sur la toute bonne Diamanthina van’t Ruytershof et sur Ralphy Utopia de Ransbeck pour le plus haut niveau. Pensez-vous qu'ils puissent se montrer aussi performants que l'ont été Toscan de Ste Hermelle ou encore Cadjanine Z ?
C.V.P. : Ralphy est une jument qui me tient à cœur. Elle appartient à ma première propriétaire, Jill Monfort. Cela fait déjà sept ans que je la monte. Elle fait partie de la famille. Elle m’a énormément appris et, aujourd’hui, elle est toujours là quand j’ai besoin d’elle. Elle a un caractère extraordinaire. Elle fait partie de nos bons vieux meubles ! Après, savoir si je vais avoir les mêmes résultats qu’avec Toscan, c’est assez difficile à dire. Carlow n’a que huit ans et ce qu’il m’a montré cette semaine m’a vraiment surpris. Je savais qu’il était très bon mais là il m’a vraiment épaté par la facilité dont il a sauté les deux Grands Prix. Bien sûr, ce ne sont pas des Grand Prix 5*, mais ce sont déjà de beaux Grand Prix 2*. J’ai beaucoup d’espoir pour l’avenir avec lui. Et puis, je sais que chez Paul Mais, il y a encore pleins d’autres jeunes chevaux qui ont beaucoup de qualité. C’est vraiment sympa de pouvoir compter sur un propriétaire comme lui.
GPR : Le mois dernier, la plupart de vos chevaux de tête, propriété d’Alain Van Campenhoudt, ont été mis aux enchères. Comment gérez-vous cette perte, notamment celle de Toscan de Ste Hermelle, qui vous a apporté de si beaux résultats ?
C.V.P. : Je savais déjà un peu à l’avance qu’ils allaient être vendus donc j’étais assez préparé. Et puis, j’ai d’autres chevaux qui ont rejoint mes écuries. J’adore travailler avec des chevaux entre six et neuf ans qui ont besoin d’aller vers le haut niveau et avec lesquels j’ai le temps de me préparer. Quand on voit un cheval grandir dans son écurie jusqu’au plus haut niveau, il n’y a rien de plus satisfaisant pour un cavalier. Évidemment, j’aime aussi quand un propriétaire me demande si je veux monter un cheval de Grand Prix !
GPR : Allez-vous pour autant continuer à travailler avec Citizenguard ?
C.V.P. : Rien n’est encore sûr aujourd’hui. Cela va dépendre de beaucoup de choses. C’est assez compliqué d’avoir une réponse pour le moment car personne ne sait vraiment où cela en est.
GPR : Quels sont vos projets pour cette fin de saison et pour la saison prochaine ?
C.V.P. : Je vais encore faire quelques CSI 2* en indoor et puis je vais aller au CSI 5* de La Corogne. Nous verrons bien lors du CSI 5*-W de Malines si les chevaux sont en forme ou pas. En tout cas, Carlow a fini sa saison. Nous avons décidé ce matin avec son propriétaire qu’il fallait lui donner des vacances. Il en a assez fait. Nous l’avons juste emmené en Espagne pour voir comment ça se passait entre lui et moi et comme c’est plutôt positif, il va pouvoir aller s’amuser à faire un peu d’élevage ! J’ai encore deux supers huit ans qui doivent prendre du métier donc ils vont poursuivre un peu. Et puis nous allons continuer à travailler comme nous l’avons toujours fait, en essayant de tirer le meilleur de chaque cheval.
Constant Van Paesschen : Je suis très satisfait. Nous sommes également troisièmes du Grand Prix, le week-end dernier. Sur les cinq épreuves que j’ai faites avec lui, nous sommes sortis cinq fois sans faute, ce qui est très encourageant. Carlow est un cheval très respectueux avec énormément de moyens. Même s’il a encore à apprendre, il m’a agréablement surpris au barrage. Il était très rapide sur la grande piste, j’espère qu’il sera aussi rapide sur des petites pistes. Je ne peux qu’être content de lui.
GPR : Fin octobre, vous avez également accueilli Comparde Van de Helle. Pouvez-vous nous parler un peu de ce cheval ?
C.V.P. : Il a fait beaucoup de sans-faute dans les 1,40m, mais nous allons aller un peu plus doucement qu’avec Carlow. Bien qu’ils aient huit ans tous les deux, Comparde a beaucoup moins de métier.
GPR : Comment ces deux nouvelles cartouches sont-elles arrivées chez vous ?
C.V.P. : Je travaille depuis plus de deux ans avec Paul Mais, qui est le propriétaire des chevaux Van de Helle. Je monte déjà pour lui Diamanthina van’t Ruythersof. En début d’année, il m’a amené un premier huit ans, Hamlet Vd Donkhoeve, qui était très vert mais qui beaucoup de qualité. Il a d’ailleurs fait une tournée assez magnifique à Oliva puisqu’il n’a fait qu’une faute sur les trois semaines de concours. Après les championnats du monde de Lanaken, au mois de septembre, Paul Mais m’a appelé pour savoir si je voulais monter Carlow et, naturellement, nous sommes tombés d’accord. Mais je ne pensais pas que ça allait se faire si vite ! Je pensais le récupérer début janvier mais il a préféré me le confier dès maintenant afin que je puisse faire quelques concours avec lui avant de le mettre un peu au repos. Et puis, un jour, il m’a rappelé pour Comparde. J’aime beaucoup recevoir des coups de fil comme ça !
GPR : Vous pouvez également compter sur la toute bonne Diamanthina van’t Ruytershof et sur Ralphy Utopia de Ransbeck pour le plus haut niveau. Pensez-vous qu'ils puissent se montrer aussi performants que l'ont été Toscan de Ste Hermelle ou encore Cadjanine Z ?
C.V.P. : Ralphy est une jument qui me tient à cœur. Elle appartient à ma première propriétaire, Jill Monfort. Cela fait déjà sept ans que je la monte. Elle fait partie de la famille. Elle m’a énormément appris et, aujourd’hui, elle est toujours là quand j’ai besoin d’elle. Elle a un caractère extraordinaire. Elle fait partie de nos bons vieux meubles ! Après, savoir si je vais avoir les mêmes résultats qu’avec Toscan, c’est assez difficile à dire. Carlow n’a que huit ans et ce qu’il m’a montré cette semaine m’a vraiment surpris. Je savais qu’il était très bon mais là il m’a vraiment épaté par la facilité dont il a sauté les deux Grands Prix. Bien sûr, ce ne sont pas des Grand Prix 5*, mais ce sont déjà de beaux Grand Prix 2*. J’ai beaucoup d’espoir pour l’avenir avec lui. Et puis, je sais que chez Paul Mais, il y a encore pleins d’autres jeunes chevaux qui ont beaucoup de qualité. C’est vraiment sympa de pouvoir compter sur un propriétaire comme lui.
GPR : Le mois dernier, la plupart de vos chevaux de tête, propriété d’Alain Van Campenhoudt, ont été mis aux enchères. Comment gérez-vous cette perte, notamment celle de Toscan de Ste Hermelle, qui vous a apporté de si beaux résultats ?
C.V.P. : Je savais déjà un peu à l’avance qu’ils allaient être vendus donc j’étais assez préparé. Et puis, j’ai d’autres chevaux qui ont rejoint mes écuries. J’adore travailler avec des chevaux entre six et neuf ans qui ont besoin d’aller vers le haut niveau et avec lesquels j’ai le temps de me préparer. Quand on voit un cheval grandir dans son écurie jusqu’au plus haut niveau, il n’y a rien de plus satisfaisant pour un cavalier. Évidemment, j’aime aussi quand un propriétaire me demande si je veux monter un cheval de Grand Prix !
GPR : Allez-vous pour autant continuer à travailler avec Citizenguard ?
C.V.P. : Rien n’est encore sûr aujourd’hui. Cela va dépendre de beaucoup de choses. C’est assez compliqué d’avoir une réponse pour le moment car personne ne sait vraiment où cela en est.
GPR : Quels sont vos projets pour cette fin de saison et pour la saison prochaine ?
C.V.P. : Je vais encore faire quelques CSI 2* en indoor et puis je vais aller au CSI 5* de La Corogne. Nous verrons bien lors du CSI 5*-W de Malines si les chevaux sont en forme ou pas. En tout cas, Carlow a fini sa saison. Nous avons décidé ce matin avec son propriétaire qu’il fallait lui donner des vacances. Il en a assez fait. Nous l’avons juste emmené en Espagne pour voir comment ça se passait entre lui et moi et comme c’est plutôt positif, il va pouvoir aller s’amuser à faire un peu d’élevage ! J’ai encore deux supers huit ans qui doivent prendre du métier donc ils vont poursuivre un peu. Et puis nous allons continuer à travailler comme nous l’avons toujours fait, en essayant de tirer le meilleur de chaque cheval.