Armitages Boy et Aymeric de Ponnat, l’histoire continue

Mis en enchères fin septembre dernier, Armitages Boy n’avait pas été vendu, le prix de réserve n’ayant pas été atteint malgré une offre à près de trois millions d’euros. Toujours à la vente puisque les intéressés sont désormais libres de déposer une offre, l’étalon demeure pourtant invendu et prendra donc part au CSI 3* de St-Lô, ce week-end.
 



Après trois mois sans concours, Armitages Boy sera de retour en piste ce week-end, à l’occasion du CSI 3* de Saint-Lô, auquel il participera sous la selle de son cavalier, Aymeric de Ponnat. Une sortie qui va permettre de garder l’étalon en forme, mais aussi de montrer aux potentiels acheteurs que le fils d’Armitage et d’une mère par Feo est toujours en forme. ’’Malgré son âge, Armitages a besoin de temps pour se remettre en route. C’est pour cela que je l’emmène à Saint-Lô, il va pouvoir sauter à nouveau sur des petites épreuves pour se relancer dans la compétition’’, a expliqué le pilote.

Le reste de la saison reste en revanche toujours une interrogation. Dans l’immédiat, le couple ne prendra pas part au CSI 5*-W de Lyon, à la fin du mois. ’’Les places sont limitées et, étant donné qu’il est à vendre, nous ne sommes pas prioritaires. Il faut laisser de la place pour d’autres couples,  ce qui est tout à fait normal.’’
De fait, le calendrier des compétitions du couple ne peut être envisagé qu’à court terme. ’’J’espère que la situation va se décoincer rapidement car je suis obligé de faire mon programme au jour le jour avec lui’’, commente Aymeric de Ponnat.

Les enchères pour Armitages Boys s’étaient terminées le 29 septembre dernier. Alors adjugé 2,8 millions d’euros hors taxes, l’étalon n’avait finalement pas été vendu, le prix de réserve fixé par les propriétaires n’ayant pas été atteint. Depuis près d’un mois, l’étalon attend donc qu’une offre soit acceptée et scelle son sort. Mais pour l’instant, le beau bai ne semble pas avoir trouvé preneur. ’’Tout ce que je peux dire, c’est qu’il n’a pas encore été essayé’’, a soufflé Aymeric de Ponnat.