“Je préfère ne pas aller à Barcelone”, Roger-Yves Bost
Réserviste de l’équipe de France pour les championnats d’Europe Longines de Rotterdam, Roger-Yves Bost aurait pu avoir sa place pour la finale de la Coupe des nations Longines de Barcelone, au début du mois d’octobre. Le Barbizonnais a toutefois décliné, préférant préserver sa Sangria du Coty. Pour GRANDPRIX, Bosty a expliqué ce choix, est revenu sur sa victoire valentinoise et a fait le point sur son piquet de chevaux.
Bien que réserviste pour les championnats d’Europe Longines de Rotterdam avec Sangria du Coty fin août, vous ne serez pas à Barcelone début octobre pour la finale de la Coupe des nations Longines de Barcelone. Est-ce un choix ?
Oui tout à fait, j’ai décidé de ne pas y aller. Je préfère préparer gentiment Sangria pour la Coupe du monde et les concours indoor. Le staff fédéral m’a demandé si je voulais me rendre à Barcelone (Thierry Pomel a même déclaré que Roger-Yves Bost était le premier à qui il a proposé une place, ndlr), mais je préfère laisser souffler ma jument, notamment pour le concours de Lyon après lequel j’aurai de bonnes informations. Je dois aussi la protéger pour les Jeux olympiques de Tokyo l’année prochaine. La saison indoor n’est pas un objectif en soi, mais Sangria se sent bien à l’intérieur et elle a déjà couru la finale de la Coupe du monde à Bercy, en 2018.
Mon objectif de l’année, c’était les championnats d’Europe et ma jument était prête. J’ai su quinze jours avant l’échéance que je serai réserviste. L’avantage, c’est que l’équipe a décroché la qualification olympique pour Tokyo, et c’est le plus important.
Le 1er septembre, vous vous êtes imposé dans le Grand Prix CSI 4* de Valence avec Sangria du Coty. Une belle satisfaction ?
Absolument, Sangria y a été vraiment super ! Le parcours initial était assez difficile pour un CSI 4*, il se rapprochait davantage d’un Grand Prix de niveau CSI 5*. Le temps était assez court et la piste n’est pas immense pour une jument comme Sangria, qui aime les très grands terrains. J’avais vraiment envie de remporter ce Grand Prix, car je participe à ce concours depuis ses débuts. Au barrage, j’ai pu réaliser des tournants assez courts et ma jument a vraiment très bien réagi.
Fin août à Valence, vous avez concouru pour la toute première fois avec Bianca du Lys, une fille du génial Hickstead âgée de huit ans. Quelles ont été vos impressions ?
En effet, je viens de la récupérer et nous avons fait notre premier concours à Valence. J’ai eu un très bon sentiment et je dois dire que même si je n’ai jamais monté Hickstead, je lui trouve des similitudes. Elle a beaucoup d’énergie et se révèle très bonne en piste. À Valence, elle a réalisé quatre parcours sans faute sur quatre. Nous verrons comment se déroule son évolution, mais elle ne peut que progresser.
Comment se portent les autres chevaux de votre piquet ?
Je vais emmener avec moi Castleforbes Vladimir et Vino d’Espinet la semaine prochaine à Saint-Tropez. Le second s’était légèrement blessé à Aix-la-Chapelle mais semble revenir en forme. Mi-juin, il avait réalisé un bon Grand Prix au CSIO 5* de Sopot (sans-faute sur le premier parcours et auteur d’un parcours à quatre points au barrage, l’alezan avait pris la neuvième place, ndlr). Vladimir a quant à lui été opéré de coliques il y a quelques temps, ce qui a retardé sa progression. Il est toutefois bien revenu et n’a fait qu’une barre dans une épreuve à 1,55m au CSI 5* de Londres, début août. Tous deux courent déjà des Grands Prix et vont pouvoir bien épauler Sangria à l’avenir. J’ai également Castleforbes Talhita qui me permet de me classer régulièrement dans des épreuves intermédiaires, ainsi que Sunshine du Phare qui peut courir des Grands Prix.
Oui tout à fait, j’ai décidé de ne pas y aller. Je préfère préparer gentiment Sangria pour la Coupe du monde et les concours indoor. Le staff fédéral m’a demandé si je voulais me rendre à Barcelone (Thierry Pomel a même déclaré que Roger-Yves Bost était le premier à qui il a proposé une place, ndlr), mais je préfère laisser souffler ma jument, notamment pour le concours de Lyon après lequel j’aurai de bonnes informations. Je dois aussi la protéger pour les Jeux olympiques de Tokyo l’année prochaine. La saison indoor n’est pas un objectif en soi, mais Sangria se sent bien à l’intérieur et elle a déjà couru la finale de la Coupe du monde à Bercy, en 2018.
Mon objectif de l’année, c’était les championnats d’Europe et ma jument était prête. J’ai su quinze jours avant l’échéance que je serai réserviste. L’avantage, c’est que l’équipe a décroché la qualification olympique pour Tokyo, et c’est le plus important.
Le 1er septembre, vous vous êtes imposé dans le Grand Prix CSI 4* de Valence avec Sangria du Coty. Une belle satisfaction ?
Absolument, Sangria y a été vraiment super ! Le parcours initial était assez difficile pour un CSI 4*, il se rapprochait davantage d’un Grand Prix de niveau CSI 5*. Le temps était assez court et la piste n’est pas immense pour une jument comme Sangria, qui aime les très grands terrains. J’avais vraiment envie de remporter ce Grand Prix, car je participe à ce concours depuis ses débuts. Au barrage, j’ai pu réaliser des tournants assez courts et ma jument a vraiment très bien réagi.
Fin août à Valence, vous avez concouru pour la toute première fois avec Bianca du Lys, une fille du génial Hickstead âgée de huit ans. Quelles ont été vos impressions ?
En effet, je viens de la récupérer et nous avons fait notre premier concours à Valence. J’ai eu un très bon sentiment et je dois dire que même si je n’ai jamais monté Hickstead, je lui trouve des similitudes. Elle a beaucoup d’énergie et se révèle très bonne en piste. À Valence, elle a réalisé quatre parcours sans faute sur quatre. Nous verrons comment se déroule son évolution, mais elle ne peut que progresser.
Comment se portent les autres chevaux de votre piquet ?
Je vais emmener avec moi Castleforbes Vladimir et Vino d’Espinet la semaine prochaine à Saint-Tropez. Le second s’était légèrement blessé à Aix-la-Chapelle mais semble revenir en forme. Mi-juin, il avait réalisé un bon Grand Prix au CSIO 5* de Sopot (sans-faute sur le premier parcours et auteur d’un parcours à quatre points au barrage, l’alezan avait pris la neuvième place, ndlr). Vladimir a quant à lui été opéré de coliques il y a quelques temps, ce qui a retardé sa progression. Il est toutefois bien revenu et n’a fait qu’une barre dans une épreuve à 1,55m au CSI 5* de Londres, début août. Tous deux courent déjà des Grands Prix et vont pouvoir bien épauler Sangria à l’avenir. J’ai également Castleforbes Talhita qui me permet de me classer régulièrement dans des épreuves intermédiaires, ainsi que Sunshine du Phare qui peut courir des Grands Prix.