Le circuit de para-CSO peut-il repartir ?
Après plusieurs actions menées par des cavaliers contre la politique fédérale concernant les cavaliers der para-CSO, la Fédération française d’équitation a décidé de suspendre le circuit le temps que les esprits s'apaisent. Une décision comprise par la majorité des acteurs, qui craignent néanmoins pour la pérennité de leur circuit.
Fin août, la Fédération française d’équitation a décidé de suspendre le circuit de para-CSO suite à des conflits concernant, entre autres, un nouvel article du règlement publié en janvier dernier, qui prévoit une limitation de la hauteur des obstacles pour les cavaliers non-voyants pour des raisons évidentes de sécurité. Agitant l’argument de la discrimination, une petite poignée de cavaliers ont attaqué violemment la fédération qui n’a pas eu d’autres choix que de suspendre le circuit.
Afin d'assurer la sécurité des cavaliers de para-CSO, une discipline qui n’existe que depuis quelques années, la FFE a décidé d’imposer une réglementation concernant les cavaliers non-voyants. Ceux-ci étant accompagnés d'un couple guide devant eux, la hauteur des obstacles a ainsi été limitée, afin de limiter les risques d'accidents, notamment en cas de réception du cheval suivant sur une barre à terre. "Notre travail en tant que fédération est d’imposer des règlementations pour assurer au maximum la sécurité des cavaliers et des chevaux", explique Fanny Delaval, responsable du para-équestre au sein de la FFE.
Mais cette nouvelle réglementation n'a pas fait l'unanimité auprès de tous les cavaliers et une série d’attaques a été menée envers la fédération par une poignée de cavaliers, estimant être discriminés par la fédération. C'est ainsi qu'Ophélie de Favitski a créé une pétition en ligne afin de demander l'autorisation pour les cavaliers non-voyants de pouvoir participer à des compétitions de CCE. Des plaintes nominatives ont également été déposées et le défenseur des droits saisi.
Face à l’ampleur de ces actions, la fédération n’a pas eu d’autres choix que celui de suspendre le circuit.
Une décision comprise et acceptée par l'association Handi Equi'Compet, qui gère les circuits para-équestres en France. "Il était nécessaire de rétablir un peu de sérénité", a assuré Éric Estrier, président de l'association. "Ça ne pouvait pas continuer comme cela, cette histoire montait en pression à chaque étape du circuit. Il est certain que tout n’était pas parfait, mais la discipline était en voie de structuration, c’est normal, il fallait être patient. À la place de la fédération, j’aurais fait la même chose." Même refrain du côté de la majorité des pilotes. "Évidemment nous comprenons la décision de la FFE, mais nous sommes extrêmement déçus", temoigne Salim Ejnaini, cavalier en para-équestre 4 et représentant des cavaliers. "C’est un gâchis sans nom, personne ne voulait ça."
Afin d'assurer la sécurité des cavaliers de para-CSO, une discipline qui n’existe que depuis quelques années, la FFE a décidé d’imposer une réglementation concernant les cavaliers non-voyants. Ceux-ci étant accompagnés d'un couple guide devant eux, la hauteur des obstacles a ainsi été limitée, afin de limiter les risques d'accidents, notamment en cas de réception du cheval suivant sur une barre à terre. "Notre travail en tant que fédération est d’imposer des règlementations pour assurer au maximum la sécurité des cavaliers et des chevaux", explique Fanny Delaval, responsable du para-équestre au sein de la FFE.
Mais cette nouvelle réglementation n'a pas fait l'unanimité auprès de tous les cavaliers et une série d’attaques a été menée envers la fédération par une poignée de cavaliers, estimant être discriminés par la fédération. C'est ainsi qu'Ophélie de Favitski a créé une pétition en ligne afin de demander l'autorisation pour les cavaliers non-voyants de pouvoir participer à des compétitions de CCE. Des plaintes nominatives ont également été déposées et le défenseur des droits saisi.
Face à l’ampleur de ces actions, la fédération n’a pas eu d’autres choix que celui de suspendre le circuit.
Une décision comprise et acceptée par l'association Handi Equi'Compet, qui gère les circuits para-équestres en France. "Il était nécessaire de rétablir un peu de sérénité", a assuré Éric Estrier, président de l'association. "Ça ne pouvait pas continuer comme cela, cette histoire montait en pression à chaque étape du circuit. Il est certain que tout n’était pas parfait, mais la discipline était en voie de structuration, c’est normal, il fallait être patient. À la place de la fédération, j’aurais fait la même chose." Même refrain du côté de la majorité des pilotes. "Évidemment nous comprenons la décision de la FFE, mais nous sommes extrêmement déçus", temoigne Salim Ejnaini, cavalier en para-équestre 4 et représentant des cavaliers. "C’est un gâchis sans nom, personne ne voulait ça."
VERS UNE REPRISE EN 2016 ?
Quand le circuit va-t-il reprendre ? C’est la question que se posent tous les acteurs du para-CSO. Alors que certains, comme Éric Estrier, insistent sur le fait qu’il ne s’agisse que d’une "suspension" et non d’une "suppression", d’autres sont beaucoup plus sceptiques quant à la renaissance du circuit pour 2016. "Le circuit a été suspendu juste avant les championnats d’Europe de para-dressage de Deauville pour éviter tout scandale durant cette manifestation international", confie Fanny Delaval. "J’émets des réserves pour 2016, il me parait difficile que ça reprenne si vite.Le problème est vraiment compliqué à résoudre et lorsque que nous essayons de bien faire, cela se retourne contre nous. Nous avons plusieurs réunion de prévues dans les jours à venir pour en discuter."
Scepticisme également pour les cavaliers. "Je ne pense pas que le circuit va reprendre en 2016. D’autant plus que c’est l’année des Jeux olympiques, la fédération va davantage se concentrer sur le para-dressage que sur le para-CSO qui n’est pas une discipline reconnue, et c’est tout à fait normal", estime Cyndi Duval, cavalière de para-CSO.
Les cavaliers craignent également que les organisateurs de concours se démobilisent. "Nous avons eu la chance jusqu’à présent de pouvoir monter sur des pistes mythiques avec des milliers de spectateurs, comme à la Baule par exemple. S'il n’y a pas d’épreuves de para-CSO pendant un an, le créneau qui était réservé jusqu’à présent au para-CSO risque d’être pris par autre chose et nous n’aurons plus jamais la chance de monter sur d’aussi belles pistes", craint la cavalière. "Je pense que les personnes qui ont attaquées la fédération ne se rendent pas compte du mal qu’elles ont fait. Nous, tout ce que nous voulions c’était pratiquer notre sport", se désole Salim Ejnaini.