À Tétouan, Kébir Ouaddar se fait détrôner au jeu de la vitesse
Cet après-midi, les cavaliers engagés dans le CSI 3*-W de Tétouan, première étape du Morocco Royal Tour, sont venus s’échauffer avec leurs chevaux de tête sur une épreuve de vitesse. Si Abdelkébir Ouaddar était évidemment très attendu, il a dû céder la victoire à Ibrahim Hani Bisharat. Avec son Bowie Z, le Jordanien a bouleversé les pronostics. Beau démarrage tricolore avec la troisième place de Laurent Guillet et Sultan du Château.
Les fautes sont venues d’un peu partout sur ce parcours plutôt technique signé du chef de piste français Jean-François Morand. Mais, pour cette première grosse épreuve de la première étape du Morocco Royal Tour, être sans-faute ne suffisait pas, il fallait aussi être très rapide. Premier cavalier en piste, le Marocain El Ghali Boukaa, en selle sur Cool Running, sort de piste avec deux fautes, tout comme son compatriote Samy Colman, venu juste après sur Simara Alia. Finalement, le premier sans-faute est signé par l’Australien Rowan Willis, associé à For Luck. Le premier temps de référence est également établi. Désormais, il faudrait aller plus vite que 76’’08.
Un objectif sur lequel le Saoudien Abdullah al-Sharbatly, avec Domingo, le Suisse Pius Schwizer avec PSG Junior ou encore le Belge Frantz Ducci, sur Prisca Saint Clair, se cassent les dents. Sur Quentin PJ, le Brésilien João Victor Castro manque de prendre la tête, mais rentre avec le chronomètre de 79’’56. Il faut attendre encore un peu pour que la tête change de mains. Ramzy Hamad al-Duhami, numéro onze sur les listes de départ, signe ainsi un sans-faute en 72’’60 sur Bayard van de Villa Theresia. Mais le succès est de courte durée pour le Saoudien, qui se fait immédiatement détrôner par Nicolas Deseuzes. En selle sur Quilane de Lezeaux, le Tricolore rentre avec le chronomètre de 71’’70. Et il va garder la première place un bon moment.
Un objectif sur lequel le Saoudien Abdullah al-Sharbatly, avec Domingo, le Suisse Pius Schwizer avec PSG Junior ou encore le Belge Frantz Ducci, sur Prisca Saint Clair, se cassent les dents. Sur Quentin PJ, le Brésilien João Victor Castro manque de prendre la tête, mais rentre avec le chronomètre de 79’’56. Il faut attendre encore un peu pour que la tête change de mains. Ramzy Hamad al-Duhami, numéro onze sur les listes de départ, signe ainsi un sans-faute en 72’’60 sur Bayard van de Villa Theresia. Mais le succès est de courte durée pour le Saoudien, qui se fait immédiatement détrôner par Nicolas Deseuzes. En selle sur Quilane de Lezeaux, le Tricolore rentre avec le chronomètre de 71’’70. Et il va garder la première place un bon moment.
Les favoris à la lutte
Car beaucoup de prétendants ont échoué dans leur quête de victoire. Avec Loxy de la Reselle CH, le Marocain Hassan Jabri signe un très joli tour, mais ne parvient pas à égaler le temps tricolore, tout comme Philippe Léoni sur Schwyz de la Cense. Le rêve tourne court pour l’Egyptien Wael Mahgary, qui commet deux grosses fautes de places avant de se faire éliminer à l’entrée du dernier double. Associé à Little A, Olivier Robert signe le parcours parfait, mais manque de cadence et s’intercale à la troisième place. C’est finalement deux pilotes plus tard que l’ordre établi va bouger. Réputé pour sa finesse et sa rapidité, Laurent Guillet n’a pas manqué à sa réputation. Avec Sultan du Château, il réalise un magnifique enchainement, prenant l’ascendant sur son compatriote avec près de deux secondes de moins. Mais attention aux suivants.Car c’est en effet Abdelkebir Ouaddar qui entre en piste, accompagné de son puissant Quickly de Kreisker. Dans les épreuves de vitesse, la maîtrise du cavalier n’est plus à prouver, on sait le couple redoutable. Et, une fois de plus, il a impressionné. Serrant ses courbes au maximum, le Marocain trouve un nouveau tracé parfait et retire exactement une seconde au chronomètre du Lentais. La moitié des cavaliers doivent encore passer, mais quelqu’un peut-il vraiment détrôner Kébir ? Visiblement non. En tout cas, Abdeslam Bennani Smires sur Mowgli des Plains et Julien Gonin sur Soleil de Cornu CH n’y parviennent pas, écopant respectivement de deux et une fautes. Mais Ibrahim Hani Bisharat n’est pas de cet avis. Juché sur Bowie Z, le Jordanien trouve la voie et les bonnes places afin de rentrer avec près de trente centièmes d’avance sur le Marocain. Temps final : 68’’49. "Il y a beaucoup de mauvais jours avec les chevaux et quand une victoire comme celle-ci arrive, cela efface tout", s'est réjoui le Jordanien. "J’espère que l’on va continuer, j’attends avec impatience les deux prochaines étapes."
Une victoire signée d’un outsider, donc, qui créé la surprise en devançant les favoris, dont le Marocain, qui se produisait à domicile, et qui est maintenant plus remonté que jamais en vue du Grand Prix de dimanche. Mais attention, car les Français veillent, et notamment Laurent Guillet, ’’obligé de battre’’ Kébir, maintenant… Après seulement deux épreuves, dont la première a été remportée par Pius Schwizer sur Balou Rubin R, la compétition semble donc bel et bien lancée.
Les résultats ici
Retrouvez la réaction d'Ibrahim Hani Bisharat :