"Nous n’avons pas le droit à l’erreur", Philippe Guerdat
La finale de la Coupe des nations de Barcelone débute demain. Pour cet incontournable rendez-vous, Philippe Guerdat, sélectionneur national, a misé sur Timothée Anciaume, Roger-Yves Bost, Nicolas Delmotte, Pénélope Leprevost et Kevin Staut. Sur dix-neuf nations au départ demain soir, seules huit décrocheront leur précieux billet pour la finale de samedi. Pour GrandPrix-Replay, Philippe Guerdat fait le point avant l'échéance.
Grand Prix Replay : La finale de la Coupe des nations de Barcelone débute demain. Comment appréhendez-vous cette échéance ?
Philippe Guerdat : C’est quand même une finale donc ce n’est pas rien. Nous sommes assez confiants même si nous ne sommes pas sereins, d’autant plus que nous avons effectué des changements dans l’équipe. Nous n’allons pas présenter la même que lors des championnats d’Europe, contrairement à d’autres nations qui ont fait le choix de garder les mêmes couples.
GPR : Pourquoi ne pas avoir gardé la même équipe ? Quels ont été vos critères de sélection ?
P.G. : Simon Delestre ne pouvait pas être de la partie, car Ryan est au repos pour le moment. Quant à Qlassic, il fallait faire un choix entre le Global Champions Tour et la finale. Simon souhaitait emmener son cheval à Rome, et ça s’est d’ailleurs plutôt bien passé pour eux (ils ont terminé huitièmes du Grand Prix, ndlr). Pour le reste de l’équipe, j’ai choisi selon la forme des couples. Roger-Yves Bost et Qoud’Cœur de la Loge se sont très bien comportés à Aix-la-Chapelle, et puis ils ont pas mal d’expérience derrière eux. J’avais aussi envie de tenter le coup avec Nicolas Delmotte. Je trouve que le cheval est très en forme en ce moment, tout comme Padock du Plessis, le cheval de Timothée Anciaume. J’ai bien sûr sélectionné Kevin Staut et Pénélope Leprevost qui sont désormais des incontournables de l’équipe. Je pense avoir sélectionné la meilleure équipe possible, du moins celle qui regroupe les couples les plus en forme en ce moment. Après, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
GPR : Quels sont vos objectifs dans cette finale ?
P.G. : Évidemment, nous voulons nous qualifier demain pour pouvoir repartir samedi. Je crois que nous pouvons réussir de bons résultats. Les chevaux sont en forme, mais tellement de choses peuvent se passer d’ici dimanche. Tout peut très bien s’arrêter dès jeudi. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et un quatre points est si vite arrivé. Nous savons très bien que dans ce genre de finale, les tours vont être très gros et compliqués, et ce dès demain. Certaines grandes nations vont inévitablement se faire sortir dès la première manche puisqu’il n’y a que huit places pour la seconde. Nous, nous pouvons très bien terminer avec quatre parcours à quatre points, et il en sera fini de nos chances. L’objectif premier est donc vraiment de rentrer dans les huit meilleures équipes pour pouvoir repartir samedi. Si déjà nous y arrivons, alors nous pourrons commencer à envisager d’autres objectifs.
GPR : À moins d'un an des JO, les performances des couples engagés dans cette finale vont-elles influencer vos choix pour la saison à venir, notamment en Coupe des nations ?
P.G. : Nous avons un groupe JO/JEM assez élargi. Évidemment, nous avons deux ou trois quasi certitudes. Je ne veux pas encore donner de noms, ce serait beaucoup trop tôt, mais il y a des chevaux que j'aimerais vraiment envoyer à Rio. Après, il n’y a aucune place acquise. Ça, les cavaliers le savent parfaitement, même si, actuellement, il y a deux ou trois paires au-dessus du lot. Il peut se passer énormément de choses en un an. Nous allons essayer de tout faire pour que les chevaux soient préparés au mieux en ajustant le programme de compétitions de chaque cheval, en discutant du choix de dates de concours avec les cavaliers et propriétaires. La sélection finale se fera naturellement selon la forme des chevaux juste avant Rio.
Philippe Guerdat : C’est quand même une finale donc ce n’est pas rien. Nous sommes assez confiants même si nous ne sommes pas sereins, d’autant plus que nous avons effectué des changements dans l’équipe. Nous n’allons pas présenter la même que lors des championnats d’Europe, contrairement à d’autres nations qui ont fait le choix de garder les mêmes couples.
GPR : Pourquoi ne pas avoir gardé la même équipe ? Quels ont été vos critères de sélection ?
P.G. : Simon Delestre ne pouvait pas être de la partie, car Ryan est au repos pour le moment. Quant à Qlassic, il fallait faire un choix entre le Global Champions Tour et la finale. Simon souhaitait emmener son cheval à Rome, et ça s’est d’ailleurs plutôt bien passé pour eux (ils ont terminé huitièmes du Grand Prix, ndlr). Pour le reste de l’équipe, j’ai choisi selon la forme des couples. Roger-Yves Bost et Qoud’Cœur de la Loge se sont très bien comportés à Aix-la-Chapelle, et puis ils ont pas mal d’expérience derrière eux. J’avais aussi envie de tenter le coup avec Nicolas Delmotte. Je trouve que le cheval est très en forme en ce moment, tout comme Padock du Plessis, le cheval de Timothée Anciaume. J’ai bien sûr sélectionné Kevin Staut et Pénélope Leprevost qui sont désormais des incontournables de l’équipe. Je pense avoir sélectionné la meilleure équipe possible, du moins celle qui regroupe les couples les plus en forme en ce moment. Après, on ne sait jamais ce qui peut arriver.
GPR : Quels sont vos objectifs dans cette finale ?
P.G. : Évidemment, nous voulons nous qualifier demain pour pouvoir repartir samedi. Je crois que nous pouvons réussir de bons résultats. Les chevaux sont en forme, mais tellement de choses peuvent se passer d’ici dimanche. Tout peut très bien s’arrêter dès jeudi. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et un quatre points est si vite arrivé. Nous savons très bien que dans ce genre de finale, les tours vont être très gros et compliqués, et ce dès demain. Certaines grandes nations vont inévitablement se faire sortir dès la première manche puisqu’il n’y a que huit places pour la seconde. Nous, nous pouvons très bien terminer avec quatre parcours à quatre points, et il en sera fini de nos chances. L’objectif premier est donc vraiment de rentrer dans les huit meilleures équipes pour pouvoir repartir samedi. Si déjà nous y arrivons, alors nous pourrons commencer à envisager d’autres objectifs.
GPR : À moins d'un an des JO, les performances des couples engagés dans cette finale vont-elles influencer vos choix pour la saison à venir, notamment en Coupe des nations ?
P.G. : Nous avons un groupe JO/JEM assez élargi. Évidemment, nous avons deux ou trois quasi certitudes. Je ne veux pas encore donner de noms, ce serait beaucoup trop tôt, mais il y a des chevaux que j'aimerais vraiment envoyer à Rio. Après, il n’y a aucune place acquise. Ça, les cavaliers le savent parfaitement, même si, actuellement, il y a deux ou trois paires au-dessus du lot. Il peut se passer énormément de choses en un an. Nous allons essayer de tout faire pour que les chevaux soient préparés au mieux en ajustant le programme de compétitions de chaque cheval, en discutant du choix de dates de concours avec les cavaliers et propriétaires. La sélection finale se fera naturellement selon la forme des chevaux juste avant Rio.