''Conrad est à vendre mais il n'y a pas d'urgence'', Gregory Wathelet
Médaillé d’argent aux championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle le week-end dernier, après une victoire dans le Grand Prix du Global Champions Tour de Chantilly en juillet, Gregory Wathelet tire un bilan plus que positif de sa saison extérieure. Accompagné de l’excellent Conrad de Hus, propriété de Xavier Marie, le trentenaire Belge pourrait bien viser les Jeux olympiques de Rio l’année prochaine si le fils de Con Air reste sous sa selle.
GrandPrix-Replay : Comment avez-vous vécu ces championnats d’Europe à Aix-la-Chapelle ?
Gregory Wathelet : Sur le moment, ce n'était que du bonheur. Très honnêtement, je ne réalisais pas vraiment là-bas. C’est en rentrant, sur le chemin du retour, que je me suis rendu compte à quel point le moment avait été fort et que l’on avait fait un très bon championnat. Cela faisait deux ans que je travaillais avec Conrad pour arriver à un résultat comme ça alors c’est génial. Et puis les championnats avaient lieu à Aix-la-Chapelle, ça donne encore une autre saveur à la médaille.
GPR : Cette médaille concrétise une très bonne saison. Même si elle n’est pas encore terminée, quel bilan en tirez-vous ?
G.W. : Le bilan est plus que positif. Conrad et moi avons gagné le Grand Prix de Chantilly en juillet puis cette médaille d’argent à Aix-la-Chapelle, c'est excellent et j’espère que ce n’est pas fini ! Je suis d’autant plus content parce que je travaillais pour ça depuis longtemps et c’est mon premier titre individuel. D’habitude, j’avais de très bons chevaux mais je les vendais quand ils avaient neuf ou dix ans, au moment ils passaient le fameux cap. Avec Conrad, j’ai pu voir un peu plus loin et le construire. Depuis l’an dernier, où il était encore un peu vert, il s’est beaucoup endurci. Ça se voit dans ses sauts d’ailleurs, il change un peu, il se renforce de plus en plus. Certains disent qu’il peut être arrivé à son maximum mais je ne pense pas, il a encore une marge de progression pour être encore plus régulier et fort que maintenant. C’est une belle montée en puissance.
GPR : Vous êtes le premier Belge sur la liste qualificative pour les Jeux olympiques de Rio mais qu’en est-il de la collaboration avec Xavier Marie, propriétaire de Conrad ?
G.W. : Tout est très clair entre Xavier Marie et moi. Il y a deux ans, lorsque j’ai commencé à monter Conrad, je savais que c’était à but commercial. J’ai réussi à convaincre Xavier Marie de ne pas le vendre tout de suite en lui disant que c’était peut-être le meilleur cheval qu’il n’ait jamais eu et qu’il fallait attendre avant de le vendre. Il était déjà en vente à ce moment-là mais à un prix important. Compte tenu de son manque d’expérience à l’époque, le prix était assez haut donc il n’y a pas eu d’acquéreurs. Il est évidemment toujours à vendre mais il n’y a pas d’urgence. Nous ne voulons pas non plus qu’il parte n’importe où donc nous attendons. Si je peux le garder jusqu’aux Jeux olympiques l’année prochaine, tant mieux évidemment ! Il sera encore meilleur et je pourrais me forger encore plus d’expérience moi-même ! Sinon, tant pis parce que j’aurais quand même d’autres chevaux derrière. J’essaie toujours de former d’autres jeunes, j’ai toujours fonctionné comme ça. Cela fait aussi partie de notre métier de devoir vendre des chevaux !
Gregory Wathelet : Sur le moment, ce n'était que du bonheur. Très honnêtement, je ne réalisais pas vraiment là-bas. C’est en rentrant, sur le chemin du retour, que je me suis rendu compte à quel point le moment avait été fort et que l’on avait fait un très bon championnat. Cela faisait deux ans que je travaillais avec Conrad pour arriver à un résultat comme ça alors c’est génial. Et puis les championnats avaient lieu à Aix-la-Chapelle, ça donne encore une autre saveur à la médaille.
GPR : Cette médaille concrétise une très bonne saison. Même si elle n’est pas encore terminée, quel bilan en tirez-vous ?
G.W. : Le bilan est plus que positif. Conrad et moi avons gagné le Grand Prix de Chantilly en juillet puis cette médaille d’argent à Aix-la-Chapelle, c'est excellent et j’espère que ce n’est pas fini ! Je suis d’autant plus content parce que je travaillais pour ça depuis longtemps et c’est mon premier titre individuel. D’habitude, j’avais de très bons chevaux mais je les vendais quand ils avaient neuf ou dix ans, au moment ils passaient le fameux cap. Avec Conrad, j’ai pu voir un peu plus loin et le construire. Depuis l’an dernier, où il était encore un peu vert, il s’est beaucoup endurci. Ça se voit dans ses sauts d’ailleurs, il change un peu, il se renforce de plus en plus. Certains disent qu’il peut être arrivé à son maximum mais je ne pense pas, il a encore une marge de progression pour être encore plus régulier et fort que maintenant. C’est une belle montée en puissance.
GPR : Vous êtes le premier Belge sur la liste qualificative pour les Jeux olympiques de Rio mais qu’en est-il de la collaboration avec Xavier Marie, propriétaire de Conrad ?
G.W. : Tout est très clair entre Xavier Marie et moi. Il y a deux ans, lorsque j’ai commencé à monter Conrad, je savais que c’était à but commercial. J’ai réussi à convaincre Xavier Marie de ne pas le vendre tout de suite en lui disant que c’était peut-être le meilleur cheval qu’il n’ait jamais eu et qu’il fallait attendre avant de le vendre. Il était déjà en vente à ce moment-là mais à un prix important. Compte tenu de son manque d’expérience à l’époque, le prix était assez haut donc il n’y a pas eu d’acquéreurs. Il est évidemment toujours à vendre mais il n’y a pas d’urgence. Nous ne voulons pas non plus qu’il parte n’importe où donc nous attendons. Si je peux le garder jusqu’aux Jeux olympiques l’année prochaine, tant mieux évidemment ! Il sera encore meilleur et je pourrais me forger encore plus d’expérience moi-même ! Sinon, tant pis parce que j’aurais quand même d’autres chevaux derrière. J’essaie toujours de former d’autres jeunes, j’ai toujours fonctionné comme ça. Cela fait aussi partie de notre métier de devoir vendre des chevaux !