’’Dès le début, tout s’est mal goupillé’’, Simon Delestre
Vingt-quatre heures après une finale de championnats d’Europe par équipes qu’ils aimeraient oublier, les cavaliers français dressent un bilan à froid de ce qui leur a manqué hier. Malchance, confiance, fautes bêtes… Les ’’Vestes bleues’’ font le point et reviennent sur cette journée qui a bouleversé leurs championnats.
’’Nous avons manqué de sans-faute’’, résume simplement Simon Delestre en préambule. Le constat est aussi simple que terrible. Premiers à l’issue de la première manche de la finale par équipes, les Bleus se sont écroulés hier, ne signant pas un seul sans-faute, avant de terminer à la cinquième place. ’’Hier matin, j’ai dit à Kevin que, si nous gagnions le bronze, alors nous allions pleurer’’, se souvient Pénélope Leprevost. ’’Après nos deux parcours à quatre points, je lui ai dit que, si nous étions en bronze, alors il faudrait fêter ça.’’ Au cours de cette Coupe des nations cauchemardesque, pas un seul des quatre cavaliers tricolores n’a été en mesure de signer le parcours sans faute. ’’Dès le début, tout s’est mal goupillé’’, poursuit le Lorrain.
Première à s’élancer, Pénélope Leprevost, en tête du classement individuel, commet sa première faute avec Flora de Mariposa sur la palanque numéro quatre. ’’C’est une faute qu’elle ne fait jamais habituellement’’, déplore la cavalière. ’’Je crois que j’ai sous-estimé cette palanque, j’aurais pu mieux la travailler.’’ Deuxième en piste, Simon Delestre sur Ryan des Hayettes a, lui, essuyé une faute sur la sortie du triple. Après lui, Jérôme Hurel vient ajouter neuf points au compteur tricolore. ’’Quartz a très bien sauté les trois premiers. J’ai voulu soigner la palanque, un peu trop peut-être... puis je me suis fait avoir dans le double’’, reconnaît l'Eurélien. ’’Depuis le début de la compétition, je suis un peu court dans les combinaisons, et hier, je me suis fait avoir.’’ Dernière cartouche, jouant la médaille de bronze, Kevin Staut n’a le droit qu’à une faute. Il en commet deux. ’’C’est inadmissible de n’avoir pas pu réussir de sans-faute dans ma position. J’avais le droit à cinq points et je n’ai pas réussi. Je monte Rêveur depuis longtemps, je le connais bien. Je suis vraiment frustré de ne pas avoir pu sortir le sans-faute.’’
Première à s’élancer, Pénélope Leprevost, en tête du classement individuel, commet sa première faute avec Flora de Mariposa sur la palanque numéro quatre. ’’C’est une faute qu’elle ne fait jamais habituellement’’, déplore la cavalière. ’’Je crois que j’ai sous-estimé cette palanque, j’aurais pu mieux la travailler.’’ Deuxième en piste, Simon Delestre sur Ryan des Hayettes a, lui, essuyé une faute sur la sortie du triple. Après lui, Jérôme Hurel vient ajouter neuf points au compteur tricolore. ’’Quartz a très bien sauté les trois premiers. J’ai voulu soigner la palanque, un peu trop peut-être... puis je me suis fait avoir dans le double’’, reconnaît l'Eurélien. ’’Depuis le début de la compétition, je suis un peu court dans les combinaisons, et hier, je me suis fait avoir.’’ Dernière cartouche, jouant la médaille de bronze, Kevin Staut n’a le droit qu’à une faute. Il en commet deux. ’’C’est inadmissible de n’avoir pas pu réussir de sans-faute dans ma position. J’avais le droit à cinq points et je n’ai pas réussi. Je monte Rêveur depuis longtemps, je le connais bien. Je suis vraiment frustré de ne pas avoir pu sortir le sans-faute.’’
’’Bien repartir’’, Kevin Staut
Pourtant, Pénélope Leprevost, Simon Delestre, Jérôme Hurel et Kevin Staut partaient en confiance hier matin. ’’À la reconnaissance, le parcours semblait parfaitement nous convenir. Nous avons des chevaux avec de bonnes têtes, et les obstacles regardants ne semblaient pas poser de problème. Mais ils étaient mêlés à des obstacles délicats, comme les deux palanques. Le parcours était bien dosé, les barres n’étaient pas énormes. Il était juste bien pour une deuxième manche’’, se souvient le champion d’Europe 2009. ’’Je pensais que c’était l’un des parcours qui me conviendraient le mieux’’, explique Jérôme Hurel.Maintenant, les Tricolores veulent se tourner vers l’avenir, et tirer un trait sur hier. Car trois cavaliers sont toujours en course pour une médaille individuelle. ’’Je ne me considère pas comme médaillable’’, prévient d’emblée Kevin Staut. ‘’Demain, je veux bien repartir et me concentrer. Ce sera surement mentalement plus facile pour moi que pour Pénélope ou Simon. Je ne joue pas grand-chose, j’ai simplement besoin de me prouver que je peux être sans faute et trouver la solution de ce cheval avec lequel je bute trop souvent.’’ Pour Simon Delestre et Pénélope, les médailles sont toujours à portée de mains. ’’Demain, il va falloir passer au-dessus de tout cela et être à 100%’’, explique Simon Delestre. ’’Ryan saute très bien depuis qu’il est ici. Il était très en forme aujourd’hui. Je vais essayer d’en tirer le maximum demain. En général, c’est un cheval qui est de mieux en mieux au fur et à mesure du concours, car il se relâche. Je suis sûr que, demain, il va donner son maximum.’’ "Jusqu'ici, j'ai un sentiment extraordinaire sur Flora de Mariposa", ajoute Pénélope Leprevost.
Pour Jérôme Hurel, la compétition s’est arrêtée hier. Lui qui a apporté le sans-faute qui manquait mercredi dans la Chasse ne dresse pourtant pas un bilan optimiste de ses premiers championnats. ’’Je pensais que les deux manches de la finale par équipes se passeraient mieux. Forcément, je suis déçu. J’avais le droit de faire une faute sur les deux manches et je n’ai pas réussi.’’