Dans l'oeil de Bosty : "ça va être la guerre des nerfs"

Chaque jour, Roger-Yves Bost analyse pour GrandPrix-Replay la compétition de la veille et expose les subtilités des parcours de la journée à venir. Ce jeudi, Bosty revient sur l’excellente performance de Pénélope Leprevost et sur la place de la France et explique la stratégie à adopter dans la première manche de la finale par équipes, cet après-midi.



La première place de Pénélope Leprevost et Flora de Mariposa dans la Chasse
’’Il faut continuer comme ça. Pénélope a vraiment fait un parcours magnifique en passant au début. Aucun cheval n’a pu approcher son chronomètre. C’est très important pour l’équipe car, en ce moment, plusieurs équipes sont au coude à coude et nous avons besoin de résultats comme cela.’’
 
La deuxième place de la France dans le classement par équipes
’’Nous devons faire des sans-faute mais les chevaux vont bien et nous avons une bonne équipe. Philippe a bien choisi, les chevaux ont bien sauté hier. C’était vraiment magnifique.’’
 
L’Allemagne, en tête du classement par équipes
’’Les Allemands ont aligné trois sans-faute, et ont fait de très bons parcours. Ils n’ont pas été dans le rouge une seule fois. Les Britanniques et les Néerlandais se sont aussi très bien débrouillés. Pour l’instant, il y a vraiment quatre ou cinq équipes pour lesquelles c’est très serré, qui peuvent aligner les sans-faute. La compétition va être serrée.’’
 
Le parcours de la première manche de la finale par équipes
’’Le parcours à l’air assez gros mais ça devrait être moins haut que demain. Aujourd’hui, je pense que ce sera plus technique et plus délicat que gros. Le tour à l’air assez aéré. Ici, la piste est grande, on ne peut pas monter de lignes très compliquées. Les distances risquent d’être un peu courtes dans les combinaisons mais tout devrait bien se passer. En général, la difficulté est progressive avec Frank Rothenberger.’’
 
La stratégie à adopter
’’C’est surtout demain que tout va se jouer. Aujourd’hui, il ne faut pas faire de faute mais le parcours demain sera plus gros et il ne restera que les meilleures équipes.
Maintenant, il faut être sans-faute car seuls ces parcours-là vont compter. La faute va couter cher à chaque fois. Cet après-midi, ce sera la guerre des nerfs.’’