"Aix est une expérience unique à chaque fois", Hans-Günter Winkler
Son palmarès en fait rêver plus d’un. Cinq fois champion olympique, deux fois champion du monde… Hans-Günter Winkler sera le prestigieux invité de la cérémonie d’ouverture des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle, dans exactement deux semaines, là où il a été sacré champion du monde il y a soixante ans. À quatre-vingt-neuf ans, l’Allemand n’a rien perdu de son entrain et de sa passion et attend ces championnats d’Europe comme s’il allait les courir.
Le 11 août prochain, vous prendrez part à la cérémonie d’ouverture des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle. Comment vous sentiez-vous lorsque vous deviez monter dans cet immense stade ?
Hans-Günter Winkler : La taille de la piste et l’atmosphère exceptionnelle qui règne ici font d’Aix-la-Chapelle une expérience unique à chaque fois. Pour moi comme pour les cavaliers de tous les autres pays, monter dans ce stade était et est toujours à la fois impressionnant et stimulant.
Vous rappelez-vous de votre première compétition à Aix-la-Chapelle ?
HGW : Bien sûr ! C’était en 1949. Et je crois que la forte impression que m’a faite ce concours a beaucoup contribué à ma volonté et à ma motivation de gagner de grandes compétitions pour l’Allemagne.
Vous avez remporté le titre de champion du monde à Aix-la-Chapelle il y a soixante ans. Est-ce votre plus beau souvenir ? Que signifie Aix-la-Chapelle pour vous ?
HGW : Bien sûr, avoir défendu mon titre de champion du monde avec succès est très mémorable. Mais, avant tout, je n’oublierai jamais l’esprit sportif qui régnait entre mon bon ami Raimondo d’Inzeo et moi lorsque j’ai gagné ce titre en étant le dernier cavalier à partir au barrage, privant du même coup mon ami de victoire. Malgré tout, il a couru vers moi pour me féliciter, poussé par un magnifique esprit de reconnaissance sportive. Aix-la-Chapelle est unique à bien des égards. Pour nous, cavaliers, mais aussi pour les athlètes et pour le public.
Hans-Günter Winkler : La taille de la piste et l’atmosphère exceptionnelle qui règne ici font d’Aix-la-Chapelle une expérience unique à chaque fois. Pour moi comme pour les cavaliers de tous les autres pays, monter dans ce stade était et est toujours à la fois impressionnant et stimulant.
Vous rappelez-vous de votre première compétition à Aix-la-Chapelle ?
HGW : Bien sûr ! C’était en 1949. Et je crois que la forte impression que m’a faite ce concours a beaucoup contribué à ma volonté et à ma motivation de gagner de grandes compétitions pour l’Allemagne.
Vous avez remporté le titre de champion du monde à Aix-la-Chapelle il y a soixante ans. Est-ce votre plus beau souvenir ? Que signifie Aix-la-Chapelle pour vous ?
HGW : Bien sûr, avoir défendu mon titre de champion du monde avec succès est très mémorable. Mais, avant tout, je n’oublierai jamais l’esprit sportif qui régnait entre mon bon ami Raimondo d’Inzeo et moi lorsque j’ai gagné ce titre en étant le dernier cavalier à partir au barrage, privant du même coup mon ami de victoire. Malgré tout, il a couru vers moi pour me féliciter, poussé par un magnifique esprit de reconnaissance sportive. Aix-la-Chapelle est unique à bien des égards. Pour nous, cavaliers, mais aussi pour les athlètes et pour le public.
"Garder un oeil sur l'évolution du sport tout en respectant les traditions"
Comment expliquez-vous que vous soyez si populaire là-bas ? Beaucoup de cavaliers ont pourtant connu le succès ici depuis vous.HGW : Durant les trente-sept années qui ont séparé 1949 (année de sa première compétition à Aix-la-Chapelle, ndlr) et 1986 (année où il a pris sa retraite sportive, ndlr), une relation presque familiale s’est nouée entre le public d’Aix-la-Chapelle et moi-même, qui trouve dans la Soers mon chez-moi équestre. Mais je crois que vous devriez plutôt poser la question aux spectateurs d’Aix eux-mêmes plutôt qu’à moi.
Selon vous, qu’est-ce qui rend Aix-la-Chapelle si fascinant ?
HGW : C’est probablement dû au fait que l’Aachen Laurensberger Rennverein (organisateur du CHIO, ndlr) garde un œil vigilant sur le développement moderne du sport de haut niveau tout en respectant les traditions et en gardant constamment à l’esprit les besoins des chevaux.
Quand vous regardez en arrière, quels sont les changements les plus importants dans le sport équestre ces dernières décennies ?
HGW : Sincèrement, je ne crois pas aux changements mais plutôt au développement. L’incroyable développement de l’élevage et le fait que les besoins des chevaux aient été pris de plus en plus en considération ont contribué au grand développement du sport.
Vous n’avez jamais manqué un seul CHIO à Aix-la-Chapelle. Quel est votre meilleur souvenir en tant que spectateur ?
HGW : Malgré mon vieil âge, j’ai un élève qui concourt cette année, Andreas Ostholt (nouvellement champion d’Allemagne, ndlr), en concours complet (si les championnats d’Europe de complet ont lieu à Blair Castle, un CICO va avoir lieu pendant la première semaine à Aix, ndlr). Du coup, je ne peux pas vraiment répondre à cette question du point de vue d’un spectateur.
Qui sont pour vous les favoris au titre de champion d’Europe cette année ?
HGW : Il y a beaucoup de favoris. Le classement mondial actuel montre clairement la qualité des cavaliers et des chevaux européens. Sept Européens sont dans le top dix mondial et dix-sept dans le top vingt ! Mais la forme du couple le jour J et un peu de chance décideront finalement de qui va gagner.