'DIRE AU REVOIR À MYRTILLE M?A LIBÉRÉ D?UN POIDS', ROGER-YVES BOST
Bosty a le sens du tempo, et pas seulement en piste. Alors qu’après une saison particulièrement frustrante, les retraites de Castle Forbes Vivaldo, Cosma et Myrtille Paulois, conjuguées à la longue rééducation de Nippon d’Elle, ne laissaient rien entrevoir de lumineux, le champion d’Europe s’est immédiatement remis sur les rails du succès. En l’espace d’un week-end de Toussaint lyonnais, il a terminé son cycle Myrtille pour en débuter un nouveau, empli d’espoirs fondés sur Qoud’Cœur de la Loge, Pégase du Mûrier, Sydney une Prince et une poignée d’autres recrues très prometteuses. À la sortie d’une saison hivernale jalonnée de succès, le cavalier de Barbizon affiche la forme insolente d’un cavalier de quarante-neuf ans loin d’être rassasié. Lancé comme un bolide vers la défense de son titre continental, Roger-Yves Bost a toutes les cartes en mains pour monter au plus haut niveau pendant au moins cinq ans. Radiographie d’une mue réussie.
Grand Prix Magazine : Vous n’êtes pas passé loin de vous qualifier pour la finale de la Coupe du monde. Ne nourrissez-vous aucun regret à ce sujet ?
Roger-Yves Bost : Non, pas vraiment. Au départ ce n’était pas mon objectif. Quand j’ai pris vingt points en gagnant le Grand Prix de Lyon avec Qoud’Cœur de la Loge, je me suis dit que ce serait peut-être possible. Finalement, j’ai été un peu déçu quand je me suis aperçu que j’étais presque qualifié. J’aurais bien aimé être de la partie, mais comme ce n’était pas prévu, je n’ai pas poussé mes chevaux pour y aller. Après Bordeaux, j’ai hésité à emmener Qoud’Cœur à Göteborg, mais il est encore jeune et sera plus à l’aise sur les grandes pistes où je poursuis des objectifs plus importants. J’aurai pu me qualifier avec Nippon d’Elle, que je sentais en forme, mais je me suis raisonné. Franchement, je n’aurais pas voulu y aller pour faire de la figuration…
La suite de cet entretien richement illustré est à lire dans le numéro de mai de Grand Prix Magazine, disponible en kiosques.