Martin Fuchs et Clooney… what else?!
Sacrés champions d’Europe cet après-midi à Rotterdam, Martin Fuchs et Clooney 51 ont remporté la quatrième médaille de leur glorieuse carrière. Le Suisse et son extraordinaire hongre de treize ans ont assis un peu plus encore leur statut de couple star de la décennie. Alors qu’il semblait invincible, Ben Maher a finalement craqué avec Explosion W, tandis que le Belge Jos Verlooy a arraché le bronze sur le vaillant Igor, signant la meilleure performance de sa jeune carrière.
Médaillés de bronze par équipes aux championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle en 2015, alors que le hongre n’avait que neuf ans, et à nouveau en 2017 à Göteborg, puis médaillés d’argent individuels l’an passé des Jeux équestres mondiaux de Tryon, deuxièmes au printemps de la finale de la Coupe du monde Longines à Göteborg et enfin médaillés d’or cet après-midi aux Européens Longines de Rotterdam. Depuis cinq saisons, il faut bien reconnaître que Martin Fuchs et Clooney 51 ne ratent rien ou presque, aussi fringants et insolents que l’autre Clooney, George de son prénom, également célèbre pour sa crinière grise!
Cet après-midi encore, le cavalier suisse de vingt-sept ans et le Westphalien, meilleur fils de Cornet Obolensky, ont rendu une copie quasi parfaite, ne concédant qu’un point en seconde manche, devant des tribunes malheureusement pas remplies à 100%, contrairement à hier pour la Reprise Libre en Musique de dressage. Naturellement, le couple était un peu moins aérien que jeudi ou vendredi, mais tout de même, quelle classe, quelle harmonie et surtout quelle confiance mutuelle. En piste, peu importe le parcours, le jour, l’heure ou l’atmosphère, ces deux-là semblent ne jamais douter de leurs capacités. C’est aussi là que réside la clé de leur série de succès. Quoi qu’il advienne l’an prochain aux Jeux olympiques de Tokyo, ce couple est bien l’un des plus marquants de la décennie.
Après un parcours légèrement trop prévisible en première manche, Louis Konickx a composé un second tour assez tournant et aéré, comprenant dix obstacles et douze efforts, mais là encore sans grande originalité. L’objectif était, semble-t-il, davantage de confirmer les tendances de la première manche que de tout remettre en question. Difficile métier que celui de chef de piste, qui plus est avec une telle qualité de sol et de tels cavaliers et chevaux. Hélas, quelques-uns semblaient à nouveau évoluer avec des guêtres postérieures un peu trop serrées, même si l’on n’a rien vu de trop flagrant. Que deviendra ce sport quand la règlementation se durcira un peu au 1er janvier 2021?
Peut-être cela calmera-t-il les plus exaltés défenseurs de la cause animale. Cet après-midi, deux d’entre eux ont envahi la piste durant le parcours de Marc Houtzager et Sterrehof’s Calimero, ce qui aurait pu occasionner un grave accident… Heureusement il n’en a rien été et le jury a eu le bon goût de ne compter le point de temps dépassé concédé par ce très bon couple. Une fois les “envahisseurs” maîtrisés, le sport a vite repris ses droits, et Marc Houtzager a préféré ne pas trop s’étendre sur cet incident, qualifiant lesdits activistes d’“idiots”…
La lecture se poursuit sous la photo.
Cet après-midi encore, le cavalier suisse de vingt-sept ans et le Westphalien, meilleur fils de Cornet Obolensky, ont rendu une copie quasi parfaite, ne concédant qu’un point en seconde manche, devant des tribunes malheureusement pas remplies à 100%, contrairement à hier pour la Reprise Libre en Musique de dressage. Naturellement, le couple était un peu moins aérien que jeudi ou vendredi, mais tout de même, quelle classe, quelle harmonie et surtout quelle confiance mutuelle. En piste, peu importe le parcours, le jour, l’heure ou l’atmosphère, ces deux-là semblent ne jamais douter de leurs capacités. C’est aussi là que réside la clé de leur série de succès. Quoi qu’il advienne l’an prochain aux Jeux olympiques de Tokyo, ce couple est bien l’un des plus marquants de la décennie.
Après un parcours légèrement trop prévisible en première manche, Louis Konickx a composé un second tour assez tournant et aéré, comprenant dix obstacles et douze efforts, mais là encore sans grande originalité. L’objectif était, semble-t-il, davantage de confirmer les tendances de la première manche que de tout remettre en question. Difficile métier que celui de chef de piste, qui plus est avec une telle qualité de sol et de tels cavaliers et chevaux. Hélas, quelques-uns semblaient à nouveau évoluer avec des guêtres postérieures un peu trop serrées, même si l’on n’a rien vu de trop flagrant. Que deviendra ce sport quand la règlementation se durcira un peu au 1er janvier 2021?
Peut-être cela calmera-t-il les plus exaltés défenseurs de la cause animale. Cet après-midi, deux d’entre eux ont envahi la piste durant le parcours de Marc Houtzager et Sterrehof’s Calimero, ce qui aurait pu occasionner un grave accident… Heureusement il n’en a rien été et le jury a eu le bon goût de ne compter le point de temps dépassé concédé par ce très bon couple. Une fois les “envahisseurs” maîtrisés, le sport a vite repris ses droits, et Marc Houtzager a préféré ne pas trop s’étendre sur cet incident, qualifiant lesdits activistes d’“idiots”…
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Les champions du monde et d’Europe s'inclinent
Ayant imité le Belge Grégory Wathelet, qui a terminé neuvième de ces championnats avec un MJT Nevados S qu’on attendait peut-être pas à un tel niveau, le Néerlandais, huitième, a signé le deuxième et dernier sans-faute de cette seconde manche. Pour le Portugais Antonio Matos Almeida et l’exceptionnel Volver de la Vigne, l’aventure de Rotterdam s’est achevée par un tour à neuf points, avec deux fautes sur le vertical 4a et l’oxer 4b du triple. Marcus Ehning, lui, n’a lâché qu’un point de temps avec un Comme il Faut 5 qui a fini comme une bombe à la cinquième place, ce qui convaincra encore les passionnés d’élevage que bon sang ne saurait mentir pour ce fils de Cornet Obolensky et de l’inoubliable Ratina Z (Han, Ramiro).Les champions d’Europe en titre, le Suédois Peder Fredricson et H&M All in de Vinck, ont alors ouvert une terrible série de tours à quatre points, échouant sur le 4b et finissant septièmes. Même cause, sur le 4a cette fois, et mêmes conséquences pour l’autre Suédois, Henrik von Eckermann, sixième avec Tovek’s Mary Lou. Le 4b, trop fortement effleuré, a aussi privé de podium les championnes du monde en titre, l’Allemande Simone Blum et DSP Alice, finalement quatrièmes. Tout cela a donné un brin d’oxygène aux trois meilleures paires du classement provisoire. De fait, c’est entre ceux-là que se sont joué les médailles. D’abord, on a senti de la tension chez Jos Verlooy, déjà médaillé d'or par équipes vendredi, mais le jeune Belge de vingt-trois ans a tenu le choc avec l’incroyable Igor, fils d’Emerald, l’ancien crack de son coach et “grand frère” néerlandais Harrie Smolders. À l’arrivée, on n’a compté qu’un point sans importance sur le résultat final du duo, récompensé du bronze. Et l’on se souviendra de l’explosion de joie du jeune homme une fois franchie la ligne d’arrivée.
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Rendez-vous à Tokyo !
Pour Martin Fuchs, on l’a dit, il n’y a eu qu’un point également. Ben Maher “n’avait donc plus qu’à” peaufiner le travail entamé de manière si impressionnante au premier tour. Las, le Britannique est apparu plus tendu et son prodigieux Explosion W un peu moins souverain, lui qui n’avait jamais sauté la moindre Coupe des nations et enchaîné quatre parcours en une semaine à une seule reprise, l’an passé au Longines Paris Eiffel Jumping, dans d’autres conditions techniques et psychologiques. Et ce qui semblait insensé, la faute, s’est finalement produit, sur l’avant-dernier obstacle de ces Européens, le vertical sur bidet numéro 9. Comme en 2013 à Herning, l’Anglais a donc dû se contenter de l’argent.En conférence de presse, Martin Fuchs, très prolixe, s’est souvenu avec émotion de la médaille d’or qu’il avait gagnée avec l’équipe européenne lors des Jeux olympiques de la Jeunesse, en 2010 à Singapour. Depuis, l’Olympe lui a ouvert ses bras une fois, en 2016 à Rio, où il était passé à une faute du barrage décisif avec Clooney, empêché par un vertical placé à l’entrée d’un triple. Désormais, c’est à Tokyo 2020, pour un sacre suprême, qu’on attend le Suisse et son crackissime, huit ans après celui de Steve Guerdat et Nino des Buissonnets.
Le classement final
Le parcours de la première manche
Le parcours de la seconde manche