Une nouvelle réunion du comité de pilotage sur la sécurité à Lamotte-Beuvron
La Fédération française d’équitation a mis en place un comité de pilotage sur la sécurité en équitation. Une nouvelle réunion s’est déroulée vendredi 20 décembre au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron, dans le Loir-et-Cher, en présence de nombreux acteurs de la discipline, dont les champions olympiques Astier Nicolas, Karim Laghouag et Arnaud Boiteau.
Ils étaient près d’une quarantaine au rendez-vous donné par la Fédération française d’équitation (FFE) pour le lancement de cette journée de travail collectif sur la sécurité: cavaliers professionnels et amateurs, entraîneurs et enseignants d’équitation, organisateurs, officiels de compétition, médecins, etc. La journée a été lancée par Sophie Dubourg, directrice technique nationale, Michel Asseray, son adjoint en charge du concours complet et interlocuteur pour la France au sein de la commission de sécurité en concours complet de la Fédération équestre internationale (FEI), et Laurent Bousquet, membre de la commission de sécurité à qui la FFE a confié les rênes du comité de pilotage.
Pour être efficace, la gestion de la sécurité doit être envisagée de façon systémique. Dans cette optique, le comité de pilotage sur la sécurité est composé de huit groupes de travail intégrant des acteurs de terrain aux profils différents: cavaliers (formation, préparation physique et mentale, hygiène de vie), chevaux (sélection, formation, entraînement, planification), coaches (identification/qualification, formation, comportement), officiels de compétition (identification/qualification, formation, comportement), équipements (cavalier, cheval, contrôle), obstacles (conception, construction, positionnement), règlement (format sportif, qualification cavalier/cheval, application) et communication (interne, externe, retour d’expériences).
La journée s’est poursuivie avec l’intervention du Dr Dominique Fournier, neurochirurgien qui a apporté son regard d’expert sur les risques inhérents à la pratique de l’équitation et en particulier une sensibilisation sur les traumatismes crâniens. Cette présentation a apporté un éclairage supplémentaire en préambule des échanges sur les équipements de sécurité du cavalier. Le médecin a également balayé différents types de problématiques rencontrées en compétition comme l’accès aux obstacles pour les ambulances ou encore le renforcement musculaire nécessaire pour les cavaliers. «Il y a des choses à faire pour limiter les risques comme l’évaluation de l’organisation médicale lors des événements car lors d’un accident, la rapidité d’intervention et de prise en charge est déterminante», a exposé le médecin.
Tous les groupes se sont ensuite réunis pour commencer leur travail de réflexion. Plusieurs pistes sont ressorties, comme l’importance d’un encadrement de qualité pour les cavaliers compétiteurs, la formation spécifique des coaches de complet par le compagnonnage, la praticité des chevaux, la formation des officiels de compétition dès les premiers niveaux d’épreuves, ainsi que la création d’un statut de constructeur d’obstacles avec formation continue. La configuration des parcours, l’utilisation de systèmes de sécurité et d’obstacles mobiles en début de parcours de cross ou encore la check-list de sécurité avant le départ sont également des points importants qui ressortent des échanges. Enfin, la nécessité d’informer et de sensibiliser tous les pratiquants, leurs encadrants et accompagnateurs est primordiale, et ce à tous les niveaux. Une campagne de communication vers les différents publics sera mise en place.
En conclusion de cette journée, Michel Asseray a remercié chacun des participants pour leur engagement. «Continuons à travailler ensemble et à être des relais sur le terrain. Soyons à l’écoute de tous les acteurs afin de faire ressortir les bonnes propositions. La sécurité se joue dans les détails. On compte sur vous pour nous aider à faire évoluer notre sport.»
Pour être efficace, la gestion de la sécurité doit être envisagée de façon systémique. Dans cette optique, le comité de pilotage sur la sécurité est composé de huit groupes de travail intégrant des acteurs de terrain aux profils différents: cavaliers (formation, préparation physique et mentale, hygiène de vie), chevaux (sélection, formation, entraînement, planification), coaches (identification/qualification, formation, comportement), officiels de compétition (identification/qualification, formation, comportement), équipements (cavalier, cheval, contrôle), obstacles (conception, construction, positionnement), règlement (format sportif, qualification cavalier/cheval, application) et communication (interne, externe, retour d’expériences).
La journée s’est poursuivie avec l’intervention du Dr Dominique Fournier, neurochirurgien qui a apporté son regard d’expert sur les risques inhérents à la pratique de l’équitation et en particulier une sensibilisation sur les traumatismes crâniens. Cette présentation a apporté un éclairage supplémentaire en préambule des échanges sur les équipements de sécurité du cavalier. Le médecin a également balayé différents types de problématiques rencontrées en compétition comme l’accès aux obstacles pour les ambulances ou encore le renforcement musculaire nécessaire pour les cavaliers. «Il y a des choses à faire pour limiter les risques comme l’évaluation de l’organisation médicale lors des événements car lors d’un accident, la rapidité d’intervention et de prise en charge est déterminante», a exposé le médecin.
Tous les groupes se sont ensuite réunis pour commencer leur travail de réflexion. Plusieurs pistes sont ressorties, comme l’importance d’un encadrement de qualité pour les cavaliers compétiteurs, la formation spécifique des coaches de complet par le compagnonnage, la praticité des chevaux, la formation des officiels de compétition dès les premiers niveaux d’épreuves, ainsi que la création d’un statut de constructeur d’obstacles avec formation continue. La configuration des parcours, l’utilisation de systèmes de sécurité et d’obstacles mobiles en début de parcours de cross ou encore la check-list de sécurité avant le départ sont également des points importants qui ressortent des échanges. Enfin, la nécessité d’informer et de sensibiliser tous les pratiquants, leurs encadrants et accompagnateurs est primordiale, et ce à tous les niveaux. Une campagne de communication vers les différents publics sera mise en place.
En conclusion de cette journée, Michel Asseray a remercié chacun des participants pour leur engagement. «Continuons à travailler ensemble et à être des relais sur le terrain. Soyons à l’écoute de tous les acteurs afin de faire ressortir les bonnes propositions. La sécurité se joue dans les détails. On compte sur vous pour nous aider à faire évoluer notre sport.»