Oliver Townend répond à la polémique sur ses coups de cravache

Samedi, à l’issue du cross du CCI 4* de Badminton, Oliver Townend a reçu un avertissement du jury pour utilisation excessive de la cravache. S’il est parvenu à rentrer sans pénalité aux obstacles avec ses deux chevaux Cooley SRS et Ballaghmor Class, le numéro un mondial a en effet sollicité ses chevaux de nombreuses fois avec cette aide artificielle. Vivement critiqué sur les réseaux sociaux, il s’est exprimé à ce sujet. 



“Honteuse”, “indigne”, “inacceptable”. C’est avec ces mots que depuis samedi de très nombreux internautes ont commenté l’attitude et l’équitation d’Oliver Townend sur le cross du CCI 4* de Badminton. Sur ses deux chevaux Cooley SRS et Ballaghmor Class, le nouveau numéro un mondial a fait preuve d’une pugnacité jugée outrancière pour beaucoup. Pour preuve, les juges du concours lui ont donné un avertissement pour usage abusif de la cravache. 
Aujourd’hui, le Britannique a tenu à revenir sur son comportement dans un communiqué, qui divise déjà. Si beaucoup d’internautes considèrent que ce mea culpa relève d’une opération de communication de crise convenue, d’autres saluent la démarche. Dans le communiqué ci-dessous, Oliver Townend soutient en tout cas qu’il “vit pour se chevaux”et que ses parcours à Badminton ne reflètent pas l’image qu’il veut donnerparticulièrement auprès du jeune public pour qui il se doit de représenter un modèle.


“Mes instincts de compétiteur ont pris le dessus”

“Après avoir visionné mes parcours de cross pour la première fois en rentrant chez moi hier soir, je suis très déçu et contrarié de la façon dont j’ai monté. Ça n’était pas bien et ce n’est pas l’image que je souhaite renvoyer. 
J’accepte complètement l’avertissement que j’ai reçu de la part du jury. Mes instincts de compétiteur ont pris le dessus et je compte travailler dur pour améliorer cela. 

Je m’emploie à monter mes chevaux de la meilleure manière possible – j’essaye d’être aussi en forme et léger que possible, de m’asseoir aussi légèrement que je peux, d’avoir les meilleurs abords afin de ménager leur énergie. Je suis extrêmement concerné par leur bien-être et leur santé. 
J’ai le sentiment d’avoir laissé tomber mon exceptionnelle équipe. Je suis conscient de la place que j’occupe dans le sport et de ma responsabilité de représenter un modèle approprié pour les jeunes, et je m’excuse auprès d’eux. 
J’aime mes chevaux – je vis pour eux. Je suis extrêmement fier de mes quatre chevaux – Ballaghmor Class et Cooley SRS, et des deux qui ont concouru si brillamment à Lexington, Cooley Master Class et MHS King Joules – et de chaque cheval de mon écurie.”