“Je me suis demandée si je devais poursuive ma carrière ou non”, Julia Krajewski

La cavalière allemande Julia Krajewski a accepté la décision du tribunal de la Fédération équestre internationale. Suspendue après un contrôle positif sur son cheval Samourai du Thot réalisé lors des championnats d’Europe de Strzegom, la cavalière avait été disqualifiée, entraînant avec elle son équipe, finalement privée de médaille d’argent.



Le 8 novembre, Julia Krajewski annonçait que son cheval Samourai du Thot avait été contrôlé positif à l’occasion des Européens de Strzegom qui se sont tenus en août. À la suite de ce coup dur, la cavalière avait annoncé que ni elle, ni l’équipe allemande ne devaient être tenus responsables.
Jusqu’au 30 novembre, l’Allemande pouvait encore faire appel de la décision du tribunal de la FEI. Julia Krajewski a finalement accepté la sanction, comme le rapporte Eventing Nation. Pour prouver son innocence, elle avait retracé les journées de son cheval “Sam” lors des championnats d’Europe, afin de tenter de trouver à quel moment du Firocoxib aurait pu intégrer l’organisme de son cheval. Sans parvenir à trouver une explication, la cavalière a finalement renoncé à faire appel. “C’est avec regret que je dois admettre l’impossibilité d’obtenir un acquittement. Les preuves que nous avons rassemblées ne sont pas suffisantes pour faire un recours. Par conséquent, je vais accepter la décision administrative. Pour la FEI, l’affaire est classée, mais pas pour moi”.

Marquée par cette affaire, la cavalière semble amère et avoue sur les réseaux sociaux que cette affaire la marquera encore longtemps. “Je vais devoir penser aux conséquences que cet incident aura pour la suite. Ne pas savoir ce qui est vraiment arrivé à Sam me préoccupe sans cesse. Le bien-être de mes chevaux est ma priorité, je prendrai toutes les mesures nécessaires pour m’assurer que quelque chose de semblable n’arrive plus jamais. […] Ces dernières semaines, je me suis régulièrement demandée si je devais poursuivre ma carrière de cavalière ou non. […] Je ne me sens toujours pas prête à préparer mes chevaux cet hiver pour la saison prochaine. Mais j’espère que cela passera avec le temps, afin de pouvoir trouver l’apaisement, et prendre un nouveau départ l’année prochaine.”