Le CICO 3* de Fontainebleau n'aura pas lieu cette année
Le CICO de Fontainebleau est annulé. Centaure Events, aux commandes de l'organisation depuis trois ans, a confirmé qu'il ne mènera pas l'édition 2017, programmé du 23 au 26 mars.
La France n’accueillera pas de CICO cette année. Le Crazy Ride, support du fameux CICO 3* de Fontainebleau, n’aura pas lieu cette année. C’est donc la mort dans l’âme que Centaure Events, en charge du CICO de Fontainebleau depuis trois ans, a dû annuler l’événément, initialement programmé du 22 au 26 mars prochain. ’’Nous avons essayé François Lucas et moi-même de remonter les finances mais le soutien politique reste absent et ne porte pas le projet avec nous. C’est un travail d’équipe, et si une partie de l’équipe ne veut pas jouer c’est difficile“, a expliqué Pascal Sayous, directeur de l’organisation. En cause, un problème avant tout économique. ’’La raison principale c’est la diminution constante des soutiens publics sur l’évènement. Les subventions sont divisées par trois alors qu’elles n’étaient déjà pas importantes… Tout le monde a essayé d’emmener le maximum de financement privé mais on ne peut pas se permettre de perdre autant de soutien public malgré tous les efforts qu’a produit le comité régional. Il y a aussi une participation qui ne peut plus se faire économiquement parlant et pas de solutions sur Fontainebleau pour contre-balancer ce manque d’argent public.’’ Sans financement, les organisateurs ont donc dû jeter l’éponge. ’’Fontainebleau est une petite ville, sans tissu économique fort en dehors des hôtels. Il n’y a pas d’industrie qui permettrait de monter une organisation en parallèle. C’est une petite ville, peu de public se déplace et les partenaires ont dû mal à suivre.’’
Une absence de soutien que Pascal Sayous impute en partie à la localisation du CICO. ’’En arrivant à la tête du CICO, je savais qu’amener les gens à Fontainebleau serait un défi, mais j’ai quand même voulu essayer’’, explique-t-il. ’’Il n’y a rien à reprocher au Grand Parquet : le site est mangifique, et l’équipe d’Éric Dussolier a fait le maximum pendant trois ans.’’ Il faut dire que les dates du CICO, en plein mois de mars, n’ont pas toujours aidé au niveau de la météo. ’’Le soucis aujourd’hui est que nous n’arrivons pas à préserver le terrain : il fait centre d’entrainement des chevaux de CSEM et parking. Ça ne peut pas faire un terrain de cross, alors on bricole chaque année pour tenir la Salamandre mais nous avons eu des remarques assez sévères de la part des cavaliers. Sur les concours 1 et 2*, tout s’est bien passé, mais concernant le 3* ça ne va plus. Lorsqu’un Michael Jung vous dit que vous ne pouvez pas continuer ainsi, vous l’écoutez…même si l’édition 2016 a été un vrai succès sportif et que le rapport de la Fédération équestre internationale était bon.’’
Malgré ce bilan négatif, Pascal Sayous ne tire pas un trait définitif sur le CICO français. ’’L’évènement n’est pas définitivement terminé. Nous sommes en train d’étudier son rapatriement à Pau en 2018 aux mêmes dates. D’un point de vue économique, c’est beaucoup plus réalisable. Il faut dire qu’il y a un tissu économique et matière à trouver des partenaires. J’espère vraiment que l’événement pourra exister à nouveau car nous nous sommes beaucoup investis pendant trois ans.’’
À lire aussi...
- Indétrônable Michael Jung au Crazy Ride de Fontainebleau
Une absence de soutien que Pascal Sayous impute en partie à la localisation du CICO. ’’En arrivant à la tête du CICO, je savais qu’amener les gens à Fontainebleau serait un défi, mais j’ai quand même voulu essayer’’, explique-t-il. ’’Il n’y a rien à reprocher au Grand Parquet : le site est mangifique, et l’équipe d’Éric Dussolier a fait le maximum pendant trois ans.’’ Il faut dire que les dates du CICO, en plein mois de mars, n’ont pas toujours aidé au niveau de la météo. ’’Le soucis aujourd’hui est que nous n’arrivons pas à préserver le terrain : il fait centre d’entrainement des chevaux de CSEM et parking. Ça ne peut pas faire un terrain de cross, alors on bricole chaque année pour tenir la Salamandre mais nous avons eu des remarques assez sévères de la part des cavaliers. Sur les concours 1 et 2*, tout s’est bien passé, mais concernant le 3* ça ne va plus. Lorsqu’un Michael Jung vous dit que vous ne pouvez pas continuer ainsi, vous l’écoutez…même si l’édition 2016 a été un vrai succès sportif et que le rapport de la Fédération équestre internationale était bon.’’
Malgré ce bilan négatif, Pascal Sayous ne tire pas un trait définitif sur le CICO français. ’’L’évènement n’est pas définitivement terminé. Nous sommes en train d’étudier son rapatriement à Pau en 2018 aux mêmes dates. D’un point de vue économique, c’est beaucoup plus réalisable. Il faut dire qu’il y a un tissu économique et matière à trouver des partenaires. J’espère vraiment que l’événement pourra exister à nouveau car nous nous sommes beaucoup investis pendant trois ans.’’
À lire aussi...
- Indétrônable Michael Jung au Crazy Ride de Fontainebleau