’’Le premier objectif de saison a été atteint’’, Matthieu Vanlandeghem
Membre de l’équipe de France au CICO 3* de Houghton Hall il y a deux semaines, Matthieu Vanlandeghem a décroché une belle deuxième place avec Trouble Fête*ENE-HN. Écuyer au Cadre Noir et sportif de haut niveau, le Tricolore jongle entre présentations et compétitions et est ce week-end au CCI 3* de Bramham avec Safran du Chanois*ENE-HN. Pour GrandPrixReplay, il présente son programme et ses objectifs.
GrandPrix-Replay : Il y a deux semaines vous étiez à Houghton Hall pour le CICO 3*, où vous terminez deuxième au classement individuel. Quel bilan tirez-vous de ce concours ?
Matthieu Vanlandeghem : Pour Trouble Fête, c’était le premier test dans le grand bain ! Je suis très satisfait du résultat mais aussi de son comportement. C’est un cheval que nous préparons depuis un certain temps, il a été vice-champion de France des sept ans. L’année dernière, nous avons pris le temps, nous ne voulions pas aller trop vite parce que c’est un cheval qui a besoin de se durcir gentiment. D’un commun accord avec l’équipe fédérale, nous avions décidé de passer par l’étape de Houghton Hall. C’est une double satisfaction, une deuxième place en individuelle c’est toujours bien, surtout avec un beau plateau, et nous repartons également avec une médaille par équipes. Je suis vraiment content du dressage, ce qui jusqu’à présent était le point à travailler avec lui. Il n’a pas toutes les qualités pour dresser dans le peloton de tête mais nous avons fait un bon travail d’hiver sur ce point et cela a porté ses fruits sur ce concours. En revanche, il a toujours eu de grandes qualités de sauteur et il est très fiable sur le cross. J’ai eu un peu de malchance avec lui ces derniers temps car il est à la fois très fiable mais également assez sûr de lui en extérieur. Il lui arrive de prendre des décisions de son propre chef et cela nous a déjà joué des tours, notamment dans la Pro 3 de Vernoil-le-Fournier, où il n’avait pas vu la combinaison de la même façon que moi (rires) ! Mais plus de peur que de mal ! Nous avons profité de cette contre-performance pour réagir et cela nous a d’autant plus motivé pour Houghton Hall.
GPR. : Comment va Trouble Fête ? Quel est son programme ?
M. V. : Il va bien ! Il récupère tranquillement. Il s’est bien donné pour cette épreuve. En concertation avec l’entraîneur national (Thierry Touzaint, ndlr) et Michel Asseray (directeur technique national adjoint en charge du complet, ndlr), nous avions décidé de lui faire courir son premier 3* à Houghton Hall. C’est un bon 3* pour débuter les chevaux à ce niveau-là. Le circuit du Grand National prépare vraiment bien à ce type d’épreuves et on se sent prêt une fois que l’on arrive sur ce genre de concours pour attaquer ces difficultés-là.
Pour le programme, il y a deux options mais rien n’est arrêté et nous devons encore en discuter. Ce sera soit le CCIO 3* de Boekelo soit le CCI 3* de Blenheim où il y a le championnat du monde des chevaux de huit et neuf ans. Le premier objectif de saison a été atteint et pour le deuxième, nous déciderons cela avec le staff fédéral.
GPR. : Qu’en est-il de Safran du Chanois*ENE-HN ?
M. V. : Actuellement nous sommes à Bramham, j’ai déroulé mon épreuve de dressage hier et cela c’est plutôt bien passé. Nous sortons avec 44.8 points. Il a fait un très bon travail au trot, c’est son point fort. J’ai encore quelques points à améliorer au galop, notamment en ce qui concerne les changements de pied mais le travail au trot était bien. Je viens de finir la reconnaissance du cross, il court donc cette étape qui est importante pour lui. Nous ferons le point à la fin du week-end, en fonction des résultats, nous verrons pour la suite de la saison.
GPR. : Vous évoluez également sur le circuit du Grand National, quel est l’objectif ?
M. V. : Pour moi, le Grand National constitue principalement un support de préparation pour les chevaux. C'est un bon tremplin et un bon circuit pour préparer les chevaux pour les 3*. Je fais équipe avec Thibaut Vallette qui n’a que Qing du Briot*ENE-HN pour courir, avec pour objectif, bien évidemment, les Jeux olympiques. Sur chaque épreuve, nous avons envie d’être le plus performant possible. Je ne fais pas toutes les étapes en vue de gagner le circuit du Grand National.
GPR. : Arrivez-vous bien à mener de front vie d’écuyer et vie de sportif ?
M. V. : Avec mon épouse (Pauline Vanlandeghem, qui participe notamment au Grand National de dressage avec sa jument de tête, Liaison*ENE-HN, ndlr), nous avons la particularité d’être tous les deux écuyers au Cadre Noir. Cela demande une certaine organisation. Concernant la planification sportive, il faut tenir compte du planning sportif et de celui du Cadre Noir. Il arrive que cela se chevauche. Par exemple, cette semaine je suis à Bramham mais mes collègues écuyers sont en présentation à Rouen. Bramham était une étape importe dans la saison, nous avions planifié cette sortie et nous avons donc fait en sorte de pouvoir nous y rendre. Nous avons un effectif assez restreint pour les présentations du Cadre, cela peut donc être un peu compliqué par moment. Il faut réussir à mener les deux de front, je ne peux pas me couper en deux mais j’essaye de faire les deux du mieux que je peux ! Je fais l’un comme l’autre avec autant de plaisir. Les présentations du Cadre me servent beaucoup pour la gestion du stress en compétition, faire les sauteurs c’est un peu ma mise en selle pour le cross. L’un et l’autre se complètent vraiment bien.
GPR. : Quels sont vos plans et objectifs pour cette année ?
M. V. : L’idée est de continuer à gagner de l’expérience cette année, continuer à me former et faire mes preuves. L’objectif concerne plutôt l’année prochaine, ce serait de pouvoir prétendre à une sélection pour les championnats d’Europe.
Matthieu Vanlandeghem : Pour Trouble Fête, c’était le premier test dans le grand bain ! Je suis très satisfait du résultat mais aussi de son comportement. C’est un cheval que nous préparons depuis un certain temps, il a été vice-champion de France des sept ans. L’année dernière, nous avons pris le temps, nous ne voulions pas aller trop vite parce que c’est un cheval qui a besoin de se durcir gentiment. D’un commun accord avec l’équipe fédérale, nous avions décidé de passer par l’étape de Houghton Hall. C’est une double satisfaction, une deuxième place en individuelle c’est toujours bien, surtout avec un beau plateau, et nous repartons également avec une médaille par équipes. Je suis vraiment content du dressage, ce qui jusqu’à présent était le point à travailler avec lui. Il n’a pas toutes les qualités pour dresser dans le peloton de tête mais nous avons fait un bon travail d’hiver sur ce point et cela a porté ses fruits sur ce concours. En revanche, il a toujours eu de grandes qualités de sauteur et il est très fiable sur le cross. J’ai eu un peu de malchance avec lui ces derniers temps car il est à la fois très fiable mais également assez sûr de lui en extérieur. Il lui arrive de prendre des décisions de son propre chef et cela nous a déjà joué des tours, notamment dans la Pro 3 de Vernoil-le-Fournier, où il n’avait pas vu la combinaison de la même façon que moi (rires) ! Mais plus de peur que de mal ! Nous avons profité de cette contre-performance pour réagir et cela nous a d’autant plus motivé pour Houghton Hall.
GPR. : Comment va Trouble Fête ? Quel est son programme ?
M. V. : Il va bien ! Il récupère tranquillement. Il s’est bien donné pour cette épreuve. En concertation avec l’entraîneur national (Thierry Touzaint, ndlr) et Michel Asseray (directeur technique national adjoint en charge du complet, ndlr), nous avions décidé de lui faire courir son premier 3* à Houghton Hall. C’est un bon 3* pour débuter les chevaux à ce niveau-là. Le circuit du Grand National prépare vraiment bien à ce type d’épreuves et on se sent prêt une fois que l’on arrive sur ce genre de concours pour attaquer ces difficultés-là.
Pour le programme, il y a deux options mais rien n’est arrêté et nous devons encore en discuter. Ce sera soit le CCIO 3* de Boekelo soit le CCI 3* de Blenheim où il y a le championnat du monde des chevaux de huit et neuf ans. Le premier objectif de saison a été atteint et pour le deuxième, nous déciderons cela avec le staff fédéral.
GPR. : Qu’en est-il de Safran du Chanois*ENE-HN ?
M. V. : Actuellement nous sommes à Bramham, j’ai déroulé mon épreuve de dressage hier et cela c’est plutôt bien passé. Nous sortons avec 44.8 points. Il a fait un très bon travail au trot, c’est son point fort. J’ai encore quelques points à améliorer au galop, notamment en ce qui concerne les changements de pied mais le travail au trot était bien. Je viens de finir la reconnaissance du cross, il court donc cette étape qui est importante pour lui. Nous ferons le point à la fin du week-end, en fonction des résultats, nous verrons pour la suite de la saison.
GPR. : Vous évoluez également sur le circuit du Grand National, quel est l’objectif ?
M. V. : Pour moi, le Grand National constitue principalement un support de préparation pour les chevaux. C'est un bon tremplin et un bon circuit pour préparer les chevaux pour les 3*. Je fais équipe avec Thibaut Vallette qui n’a que Qing du Briot*ENE-HN pour courir, avec pour objectif, bien évidemment, les Jeux olympiques. Sur chaque épreuve, nous avons envie d’être le plus performant possible. Je ne fais pas toutes les étapes en vue de gagner le circuit du Grand National.
GPR. : Arrivez-vous bien à mener de front vie d’écuyer et vie de sportif ?
M. V. : Avec mon épouse (Pauline Vanlandeghem, qui participe notamment au Grand National de dressage avec sa jument de tête, Liaison*ENE-HN, ndlr), nous avons la particularité d’être tous les deux écuyers au Cadre Noir. Cela demande une certaine organisation. Concernant la planification sportive, il faut tenir compte du planning sportif et de celui du Cadre Noir. Il arrive que cela se chevauche. Par exemple, cette semaine je suis à Bramham mais mes collègues écuyers sont en présentation à Rouen. Bramham était une étape importe dans la saison, nous avions planifié cette sortie et nous avons donc fait en sorte de pouvoir nous y rendre. Nous avons un effectif assez restreint pour les présentations du Cadre, cela peut donc être un peu compliqué par moment. Il faut réussir à mener les deux de front, je ne peux pas me couper en deux mais j’essaye de faire les deux du mieux que je peux ! Je fais l’un comme l’autre avec autant de plaisir. Les présentations du Cadre me servent beaucoup pour la gestion du stress en compétition, faire les sauteurs c’est un peu ma mise en selle pour le cross. L’un et l’autre se complètent vraiment bien.
GPR. : Quels sont vos plans et objectifs pour cette année ?
M. V. : L’idée est de continuer à gagner de l’expérience cette année, continuer à me former et faire mes preuves. L’objectif concerne plutôt l’année prochaine, ce serait de pouvoir prétendre à une sélection pour les championnats d’Europe.