''J’espère que nous allons revenir à notre meilleur niveau'', Gwendolen Fer
Après un début de saison mitigé, Gwendolen Fer repart sur le bon pied. La Tricolore revient tout juste du célèbre CCI 4* de Badminton où elle a signé la deuxième meilleure performance tricolore avec son fidèle Romantic Love. Pour GrandPrix-Replay, la Toulousaine dresse le bilan de ce début de saison et expose son programme pour les semaines à venir.
GrandPrix-Replay : Vous rentrez tout juste de Badminton où vous avez terminé seizième avec Romantic Love. Quel bilan dressez-vous de votre deuxième CCI 4* de Badminton ?
Gwendolen Fer : Je suis très contente de Romantic Love, une seizième place à Badminton c'est génial surtout pour son premier CCI 4* ! Sur le dressage, il était un peu perturbé, mais c'est aussi pour cela que c'est bien d'aller courir ce genre d'épreuves car il n'y a que sur des CCI 4* ou des championnats que nous sommes réellement confrontés à ce type de carrière, ces ambiances, avec le public et les écrans géants. Dans tous les cas, cela nous apporte de l'expérience. Malgré ce petit couac, j'ai été très surprise par les propos de Carl Hester concernant ma reprise de dressage, cela m'a vraiment mis du baume au cœur car cela prouve que nous travaillons dans le bon sens au quotidien. Pour le cross, avec les petits soucis que j'ai rencontré en début d'année, j'ai préféré partir lentement. Ensuite, je l'ai laissé galoper, je l'ai écouté tout le long du parcours et il n'y a pas une fois où j'ai eu besoin de le pousser. Dès la quatrième minute, j'avais déjà de l'avance et j'avais récupéré le retard. J'ai donc pu soigner tous mes abords. Il a un galop très confortable, on peut vraiment tout préparer et avoir de la fraîcheur jusqu'à la fin du parcours. Il m'impressionne, il a fait cela avec une réelle facilité. Quant à l'hippique, il est vrai qu'il nous a peut-être manqué un peu de confiance pour aller chercher le sans-faute. Je sors de ma chute à Pompadour, il y a quinze jours. En deux semaines, je n'ai pas pu sauter de nouveau pour me remettre en confiance et Romantic Love avait très peu sauté entre les deux concours. Mais dans l'ensemble, je suis vraiment satisfaite.
GPR. : Après une belle saison 2015, vous avez tout de même eu un début de saison mitigé. Quel regard portez-vous sur ces premières semaines de compétition ?
G. F. : Je dois avouer que je ne sais pas trop pourquoi j'ai fait quelques contre-performances. À chaque fois, c'était différent. À Fontainebleau, je tombe sur le cross et à Pompadour, sur l'hippique. Je ne sais pas vraiment l'expliquer. Désormais, nous avons tout remis en ordre et nous sommes en train de rebondir. J'espère que nous allons revenir à notre meilleur niveau.
À Pompadour, j'étais vraiment dans le doute. Je me demandais si je devais, ou non, aller à Badminton. Le staff fédéral m'a énormément soutenu. Ce sont eux qui m'ont convaincu de m'y rendre, me disant que dans tous les cas ce n'était pas des problèmes de technique et que j'avais le niveau. Je les remercie de m'avoir remotivé pour Badminton. De plus, reprendre confiance sur une telle épreuve, c'est vraiment génial !
GPR. : Malgré tout, pensez-vous aux Jeux olympiques de Rio ?
G. F. : Je pense que c'est peut-être ce qui m'a perturbé en début de saison, désormais je n'y pense plus du tout. Je fais concours après concours et nous verrons bien. Ce n'est pas moi qui décide de tout cela, la décision revient à Thierry Touzaint (le sélectionneur national, ndlr).
GPR. : À part Romantic Love, sur quels chevaux pouvez-vous compter au niveau 3* ?
G. F. : J'ai Traumprinz, un cheval de neuf ans, qui est très régulier. Depuis que je l'ai, il a 100% de classements sur l'ensemble de ses sorties. Il a déjà couru le Grand National du Lion-d'Angers l'an dernier où il s'est classé neuvième. Après, il a eu une petite blessure, il est donc en train de revenir progressivement. Il est cinquième de la Pro 1 de Pompadour. Il va courir le Grand National au Lion-d'Angers et j'espère pouvoir le mettre au niveau 3* et éventuellement participer à un CCI 3* en fin d'année. J'ai également un autre cheval de neuf ans, Curt Cobain, qui va aborder le 3* mi-juillet. J'ai aussi un cheval de sept ans qui est un peu tardif et avec qui il faut prendre un peu plus de temps mais en qui je crois beaucoup. J'ai donc d'autres chevaux qui arrivent afin d'assurer la relève.
GPR. : Quel est votre programme pour les semaines à venir ?
G. F. : J'alterne entre mes élèves et mes chevaux. Je vais donc aller en concours avec mes élèves mi-mai, à Casteljaloux. Ensuite, je serai au Lion-d'Angers pour le Grand National. Karim (Laghouag, son coéquipier sur le circuit, ndlr) ne pourra pas être présent puisqu'il est au CIC 3* de Chatsworth avec ses deux chevaux. Je participe donc à cette étape pour assurer la présence notre équipe. Quant à Romantic, il va profiter de quelques jours de repos au pré, il reprendra sûrement au Haras du Pin pour le Grand National fin juin.
Gwendolen Fer : Je suis très contente de Romantic Love, une seizième place à Badminton c'est génial surtout pour son premier CCI 4* ! Sur le dressage, il était un peu perturbé, mais c'est aussi pour cela que c'est bien d'aller courir ce genre d'épreuves car il n'y a que sur des CCI 4* ou des championnats que nous sommes réellement confrontés à ce type de carrière, ces ambiances, avec le public et les écrans géants. Dans tous les cas, cela nous apporte de l'expérience. Malgré ce petit couac, j'ai été très surprise par les propos de Carl Hester concernant ma reprise de dressage, cela m'a vraiment mis du baume au cœur car cela prouve que nous travaillons dans le bon sens au quotidien. Pour le cross, avec les petits soucis que j'ai rencontré en début d'année, j'ai préféré partir lentement. Ensuite, je l'ai laissé galoper, je l'ai écouté tout le long du parcours et il n'y a pas une fois où j'ai eu besoin de le pousser. Dès la quatrième minute, j'avais déjà de l'avance et j'avais récupéré le retard. J'ai donc pu soigner tous mes abords. Il a un galop très confortable, on peut vraiment tout préparer et avoir de la fraîcheur jusqu'à la fin du parcours. Il m'impressionne, il a fait cela avec une réelle facilité. Quant à l'hippique, il est vrai qu'il nous a peut-être manqué un peu de confiance pour aller chercher le sans-faute. Je sors de ma chute à Pompadour, il y a quinze jours. En deux semaines, je n'ai pas pu sauter de nouveau pour me remettre en confiance et Romantic Love avait très peu sauté entre les deux concours. Mais dans l'ensemble, je suis vraiment satisfaite.
GPR. : Après une belle saison 2015, vous avez tout de même eu un début de saison mitigé. Quel regard portez-vous sur ces premières semaines de compétition ?
G. F. : Je dois avouer que je ne sais pas trop pourquoi j'ai fait quelques contre-performances. À chaque fois, c'était différent. À Fontainebleau, je tombe sur le cross et à Pompadour, sur l'hippique. Je ne sais pas vraiment l'expliquer. Désormais, nous avons tout remis en ordre et nous sommes en train de rebondir. J'espère que nous allons revenir à notre meilleur niveau.
À Pompadour, j'étais vraiment dans le doute. Je me demandais si je devais, ou non, aller à Badminton. Le staff fédéral m'a énormément soutenu. Ce sont eux qui m'ont convaincu de m'y rendre, me disant que dans tous les cas ce n'était pas des problèmes de technique et que j'avais le niveau. Je les remercie de m'avoir remotivé pour Badminton. De plus, reprendre confiance sur une telle épreuve, c'est vraiment génial !
GPR. : Malgré tout, pensez-vous aux Jeux olympiques de Rio ?
G. F. : Je pense que c'est peut-être ce qui m'a perturbé en début de saison, désormais je n'y pense plus du tout. Je fais concours après concours et nous verrons bien. Ce n'est pas moi qui décide de tout cela, la décision revient à Thierry Touzaint (le sélectionneur national, ndlr).
GPR. : À part Romantic Love, sur quels chevaux pouvez-vous compter au niveau 3* ?
G. F. : J'ai Traumprinz, un cheval de neuf ans, qui est très régulier. Depuis que je l'ai, il a 100% de classements sur l'ensemble de ses sorties. Il a déjà couru le Grand National du Lion-d'Angers l'an dernier où il s'est classé neuvième. Après, il a eu une petite blessure, il est donc en train de revenir progressivement. Il est cinquième de la Pro 1 de Pompadour. Il va courir le Grand National au Lion-d'Angers et j'espère pouvoir le mettre au niveau 3* et éventuellement participer à un CCI 3* en fin d'année. J'ai également un autre cheval de neuf ans, Curt Cobain, qui va aborder le 3* mi-juillet. J'ai aussi un cheval de sept ans qui est un peu tardif et avec qui il faut prendre un peu plus de temps mais en qui je crois beaucoup. J'ai donc d'autres chevaux qui arrivent afin d'assurer la relève.
GPR. : Quel est votre programme pour les semaines à venir ?
G. F. : J'alterne entre mes élèves et mes chevaux. Je vais donc aller en concours avec mes élèves mi-mai, à Casteljaloux. Ensuite, je serai au Lion-d'Angers pour le Grand National. Karim (Laghouag, son coéquipier sur le circuit, ndlr) ne pourra pas être présent puisqu'il est au CIC 3* de Chatsworth avec ses deux chevaux. Je participe donc à cette étape pour assurer la présence notre équipe. Quant à Romantic, il va profiter de quelques jours de repos au pré, il reprendra sûrement au Haras du Pin pour le Grand National fin juin.