’’Je veux retrouver ma place dans le classement mondial’’, Maxime Livio
Après une saison quasiment blanche, Maxime Livio a repris la route des compétitions le week-end dernier, au Pouget. Présent avec six chevaux, tous classés, sur les trois niveaux d’épreuves, l’Angevin est revenu avec toute la force dont il était capable. Plus motivé que jamais, Maxime Livio, qui regarde maintenant vers l’avenir et ne quitte pas des yeux les Jeux olympiques de Rio, a accepté de se confier sur son retour pour GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Comment vous sentiez-vous avant le CIC 3* du Pouget, lors duquel vous avez fait votre retour à la compétition ?
Maxime Livio : J’étais très motivé. En règle générale, je ne suis jamais vraiment satisfait de mes prestations, et ce fut encore plus le cas ici. Je n’étais pas complètement à l’aise, je manquais encore de compétitions. Avec le recul, j’ai quand même six chevaux classés sur six chevaux engagés. Ils n’étaient pas à 100% et moi non plus, mais je crois que le Pouget a tout de même été une très bonne reprise.
GPR : Opium des Verrières, avec lequel vous avez pris la deuxième place du CIC 3*, semblait en très bonne forme. Comment vous êtes-vous senti tous les deux ?
M. L. : Opium était le seul cheval de mon piquet prêt physiquement et mentalement à faire une épreuve de niveau 3*. Pendant ma suspension, il a été sorti en concours par Mathieu Lemoine, qui l’a gardé en bonne forme, tandis que je continuais à le monter à la maison. Pour ce week-end, je l’ai monté et préparé de la même manière que si ça avait été pour Mathieu, sauf que c’était pour moi. Sur le concours, j’ai retrouvé le cheval que j’avais l’habitude de monter. Il s’est bien comporté sur les trois tests. Sur le dressage, il n’était peut-être qu’à 90% mais c’était de ma faute, je n’avais pas assez répété la reprise avec lui. La détente a été un peu longue aussi, il a fallu faire les réglages que l’on fait habituellement sur le premier concours de la saison. Sur le cross, qui n’était pas des plus difficiles, il a aussi très bien réagi, il a fait preuve de beaucoup d’envie. Et puis sur l’hippique, il a été parfait, ne touchant pas une barre.
GPR : Vous signez également la deuxième place du CIC 1* avec Ridano Elmy. Au total, vous aviez six chevaux engagés ce week-end. Quel a été votre sentiment sur cette partie de votre piquet ?
M. L. : J’ai sorti en priorité les chevaux qui auraient dû avoir une belle saison pleine de concours et que j’ai quand même pu garder, grâce à des propriétaires fabuleux qui me les ont laissés. Ils se sont tous bien comportés. Le moins bien classé de tous dans le CIC 1*, Veneto des Sources, n’a que six ans et s’est très bien comporté dans ce premier concours international, notamment face à un cross auquel il n’était pas forcément habitué. Quant à Tina de la Fieffe et Pica d’Or, il s’agissait d’un concours de rentrée, histoire de les mettre en jambes avant le travail hivernal.
GPR : Vous avez ressorti Qualao des Mers en CSO la semaine dernière. Comment va-t-il ? Quand est prévu son retour au complet ?
M. L. : Mathilde (Montginoux, la compagne de Maxime, ndlr) l’a monté un peu mais il n’a pas eu beaucoup de parcours dans les jambes, cette année. La semaine dernière, je l’ai emmené au Mans où il a sauté une épreuve à 1,30m. Il a très bien sauté, malgré ses deux fautes, qui sont surtout dues à un manque de pratique de ma part, où je me redresse un peu tard, par exemple. Mais je l’ai senti heureux de refaire du concours et j’ai eu beaucoup de plaisir à le remonter. Qualao est un cheval qui a besoin de courir pour être performant et je ne voyais pas l’intérêt de le redémarrer au Pouget.
GPR : Dans quelle forme est le reste de votre piquet ?
M. L. : J’ai emmené six chevaux au Pouget et il en reste au moins autant à la maison. Ils ont tous travaillé cette saison, mais je ne pouvais pas tous les sortir. Maintenant, un bon travail d’hiver les attend, pendant lequel ils vont chacun travailler ce dont ils ont besoin.
GPR : Quels sont vos plans pour la saison prochaine ? Regardez-vous vers Rio et les Jeux olympiques ?
M. L. : Cet hiver, nous rediscuterons du début de saison et nous trouverons des échéances pour remettre les chevaux dans le coup. Mes chevaux de tête sont toujours qualifiés pour courir les CCI 3 et 4* mais pas pour les Jeux olympiques. Désormais, je veux retrouver ma place dans le classement mondial et me requalifier pour pouvoir être sélectionnable pour Rio. Les JO ont toujours été un objectif. Maintenant que j’ai eu la chance de pouvoir garder tous mes chevaux, je vais continuer à m’organiser pour y arriver. Il reste encore huit mois, je sais que c’est jouable.
Maxime Livio : J’étais très motivé. En règle générale, je ne suis jamais vraiment satisfait de mes prestations, et ce fut encore plus le cas ici. Je n’étais pas complètement à l’aise, je manquais encore de compétitions. Avec le recul, j’ai quand même six chevaux classés sur six chevaux engagés. Ils n’étaient pas à 100% et moi non plus, mais je crois que le Pouget a tout de même été une très bonne reprise.
GPR : Opium des Verrières, avec lequel vous avez pris la deuxième place du CIC 3*, semblait en très bonne forme. Comment vous êtes-vous senti tous les deux ?
M. L. : Opium était le seul cheval de mon piquet prêt physiquement et mentalement à faire une épreuve de niveau 3*. Pendant ma suspension, il a été sorti en concours par Mathieu Lemoine, qui l’a gardé en bonne forme, tandis que je continuais à le monter à la maison. Pour ce week-end, je l’ai monté et préparé de la même manière que si ça avait été pour Mathieu, sauf que c’était pour moi. Sur le concours, j’ai retrouvé le cheval que j’avais l’habitude de monter. Il s’est bien comporté sur les trois tests. Sur le dressage, il n’était peut-être qu’à 90% mais c’était de ma faute, je n’avais pas assez répété la reprise avec lui. La détente a été un peu longue aussi, il a fallu faire les réglages que l’on fait habituellement sur le premier concours de la saison. Sur le cross, qui n’était pas des plus difficiles, il a aussi très bien réagi, il a fait preuve de beaucoup d’envie. Et puis sur l’hippique, il a été parfait, ne touchant pas une barre.
GPR : Vous signez également la deuxième place du CIC 1* avec Ridano Elmy. Au total, vous aviez six chevaux engagés ce week-end. Quel a été votre sentiment sur cette partie de votre piquet ?
M. L. : J’ai sorti en priorité les chevaux qui auraient dû avoir une belle saison pleine de concours et que j’ai quand même pu garder, grâce à des propriétaires fabuleux qui me les ont laissés. Ils se sont tous bien comportés. Le moins bien classé de tous dans le CIC 1*, Veneto des Sources, n’a que six ans et s’est très bien comporté dans ce premier concours international, notamment face à un cross auquel il n’était pas forcément habitué. Quant à Tina de la Fieffe et Pica d’Or, il s’agissait d’un concours de rentrée, histoire de les mettre en jambes avant le travail hivernal.
GPR : Vous avez ressorti Qualao des Mers en CSO la semaine dernière. Comment va-t-il ? Quand est prévu son retour au complet ?
M. L. : Mathilde (Montginoux, la compagne de Maxime, ndlr) l’a monté un peu mais il n’a pas eu beaucoup de parcours dans les jambes, cette année. La semaine dernière, je l’ai emmené au Mans où il a sauté une épreuve à 1,30m. Il a très bien sauté, malgré ses deux fautes, qui sont surtout dues à un manque de pratique de ma part, où je me redresse un peu tard, par exemple. Mais je l’ai senti heureux de refaire du concours et j’ai eu beaucoup de plaisir à le remonter. Qualao est un cheval qui a besoin de courir pour être performant et je ne voyais pas l’intérêt de le redémarrer au Pouget.
GPR : Dans quelle forme est le reste de votre piquet ?
M. L. : J’ai emmené six chevaux au Pouget et il en reste au moins autant à la maison. Ils ont tous travaillé cette saison, mais je ne pouvais pas tous les sortir. Maintenant, un bon travail d’hiver les attend, pendant lequel ils vont chacun travailler ce dont ils ont besoin.
GPR : Quels sont vos plans pour la saison prochaine ? Regardez-vous vers Rio et les Jeux olympiques ?
M. L. : Cet hiver, nous rediscuterons du début de saison et nous trouverons des échéances pour remettre les chevaux dans le coup. Mes chevaux de tête sont toujours qualifiés pour courir les CCI 3 et 4* mais pas pour les Jeux olympiques. Désormais, je veux retrouver ma place dans le classement mondial et me requalifier pour pouvoir être sélectionnable pour Rio. Les JO ont toujours été un objectif. Maintenant que j’ai eu la chance de pouvoir garder tous mes chevaux, je vais continuer à m’organiser pour y arriver. Il reste encore huit mois, je sais que c’est jouable.