'J'AI ENCORE TANT DE CHOSES À ACCOMPLIR !', PÉNÉLOPE LEPREVOST



Perfectionniste, la meilleure cavalière française est une éternelle insatisfaite. Pourtant, tandis que la convalescence de [Mylord Carthago]*HN s’est prolongée plus ce qu’elle ne pensait, et que sa sélection aux championnats d’Europe reste incertaine,[Pénélope Leprevost] n’en paraît pas moins sereine. Des boxes remplis de chevaux performants et prometteurs, des propriétaires investis et passionnés, des résultats toujours aussi constants, une reconnaissance du public de plus en plus marquée. Autant de sources de joies et de motivation. Dans le cadre verdoyant et bucolique des écuries de Lécaude (14), où elle se sent mieux que nulle part ailleurs, la Normande s’est confiée avec une grande sincérité et un franc sourire.


GRAND PRIX : Comment jugez-vous votre début de saison extérieure ?
PÉNÉLOPE LEPREVOST : Par rapport aux années précédentes, c’est un début de saison sans Mylord, mon cheval de tête. D’habitude, Mylord et Topinambour alternaient les Coupes des nations et les Grands Prix. L’année dernière, Nayana commençait tout juste à courir quelques Grands Prix. Cette année, ayant sauté la finale de la Coupe du monde où, en plus, elle a eu un petit souci de saignement de nez – rien de grave –, elle a seulement repris à Londres où je l’ai trouvée très bien dans le Grand Prix (elle n’a concédé qu’une seule petite faute dans le Grand Prix, ndlr) de même qu’à Cannes (douzième du Grand Prix pour une toute petite faute d’antérieurs en seconde manche, ndlr). De toute façon, elle a beaucoup sauté cet hiver. Il fallait bien la laisser se reposer. Je compte sur elle, mais forcément, quelques Coupes des nations sont déjà passées… On verra en fonction de sa forme.


G.P. :Qu’est-il arrivé à Mylord Carthago, qu’on a plus revu depuis le mois d’avril. S’est-il blessé cet hiver ? Avez-vous planifié sa reprise ?

P.L. : Il a eu des problèmes de crevasses. Rien de bien grave, mais c’est très douloureux. Il traînait cela depuis longtemps. La crevasse était déjà ouverte l’année dernière, aux Jeux olympiques. La cicatrisation a été douloureuse… À mon avis, la peau qui a commencé à repousser n’était pas élastique, ce qui lui a provoqué encore plus de douleur, alors même qu’il cicatrisait. Il ressaute normalement des petites épreuves, à Fontainebleau (entretien réalisé mi-juin, ndlr). Nous l’avons soumis à plusieurs examens et des IRM pour savoir s’il s’agissait de la crevasse ou d’un problème de pied. Il ne boitait pas, mais tirait aux réceptions des obstacles. Je l’ai emmené à Hardelot, où il a sauté une toute petite épreuve, puis à Lummen, où je l’ai présenté dans une qualificative pour le Grand Prix. Au paddock, il avait trop de peine aux réceptions, donc je n’ai pas pris le départ du barrage. Là, il a de nouveau de bonnes réceptions et la crevasse guérit vraiment bien. Maintenant, il doit se remuscler, car il n’est pas épais. Cela va revenir en sautant.


G.P. : [Topinambour] n’a pas réalisé un mauvais début de saison, mais s’est montré moins efficace que les autres années. Comment l’expliquez-vous ?



Retrouvez l'intégralité de cette interview exclusive de Pénélope Leprevost dans les numéros de juillet/août de Grand Prix Magazine, actuellement en kiosques, (lire le sommaire ici) et de iGrandPrix, le magazine digital intéractif, disponible sur iPad et autres tablettes. (lire le sommaire ici)




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