LE DÉPART DE BRUNO MELLET? JE NE SUIS PAS AU COURANT...', YVES CHAUVIN



À la suite de l'annonce des prochains départs de Bruno Mellet, directeur de la Société hippique française (SHF) depuis 2001, et Mélanie Sers, en charge de la communication et de l'événementiel notamment, Yves Chauvin, le président de la SHF, a accepté de répondre aux questions posées par ces retraits et d'évoquer les changements qu'ils impliqueront au sein de l'organigramme de la société-mère.


Concernant le départ de Bruno Mellet, dans un premier temps, Yves Chauvin affirme "ne pas être au courant que M. Mellet s'en va! Je suis au courant que Mélanie désire suivre une formation complémentaire (l'intéressée dément et indique que son départ est lié à "des problèmes de communication interne et des divergences de vue dans l'organisation", ndlr), mais je ne suis pas au courant de tout ça et je suis assez époustouflé…" Yves Chauvin a ensuite précisé que "M. Mellet nous a demandé à partir un en avance en retraite, demande que nous sommes en train d'étudier, car il avait un contrat de travail particulier, avec un additif qu'il avait signé avec Marc Damians."


Pour ce qui concerne la succession au poste de directeur de la SHF, le président explique : "De toute manière, je pense que si M. Mellet s'en va, il n'y aura pas de remplaçant. Il y a des personnes assez compétentes au sein de la SHF pour faire office. Pour l'instant, nous avions prévu de réduire l'ensemble des frais généraux de la SHF. Nous avions aussi prévu, dans un futur organigramme, que Guillaume de Thoré, le sous-directeur, prendrait certainement la place de directeur. Pour ce qui est de Mélanie Sers, cela fait très longtemps qu'elle voulait partir en formation. Maintenant, il nous faudra retrouver quelqu'un de plus compétent pour s'occuper de la communication au sein de la SHF. Globalement, nous allons plutôt faire des économies et essayer de travailler avec les gens déjà en place."


Sur les éventuelles dissensions évoquées entre le directeur et son président, Yves Chauvin est affirmatif : "Le problème n'est absolument lié à des dissensions entre nous, mais à un contrat de travail qui lui permettait de partir un an plus tôt. C'est ce qu'il désire faire, c'est tout. Que lui ait une opinion, en tant que directeur, parce qu'il est pour une SHF plus internationale, alors que nous sommes plutôt pour l'élevage français, c'est une chose, mais je ne vois pas les raisons pour partir. Et pour l'instant, rien n'est signé..."


Marc Verrier