« DÈS QUE J'AI BESOIN DE DECOMPRESSER, JE MONTE À CHEVAL », JULIEN COURBET



Avec l’imitateur Nicolas Canteloup, Louise Rochefort (la fille de l’acteur Jean Rochefort) et son collègue animateur Benjamin Castaldi, Julien Courbet sera l’une des stars du CSI 1* organisé en parallèle du CSI 5*, de vendredi à dimanche au Salon du Cheval, au Parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Sa passion pour le cheval fait de lui un de ses plus célèbres promoteurs, à telle enseigne qu’il est devenu l’un des présentateurs vedettes d’Equidia, chaîne sur laquelle il anime l’émission "Mise en selle". Production, animation, radio, télévision et désormais un one man show, mis en scène par Rémy Caccia. Dès que son emploi du temps de ministre le lui permet, Julien Courbet – Frédéric, son vrai prénom, sur sa licence FFE – file en Normandie retrouver Mathys du Cérisier, le cheval "de ma vie", de son propre aveu.


 
GrandPrix-Replay.com : Avec quels objectifs participez-vous au CSI 1* de Villepinte, ce week-end ? Un objectif sportif – battre Nicolas Canteloup et Benjamin Castaldi ? – ou pour l’opportunité de populariser cette discipline auprès du grand public ?
Julien Courbet : Mon premier objectif est d’avoir la chance de côtoyer les plus grands cavaliers du monde, sur une piste fantastique, un décor de concours international. C’est comme si un jeune footballer jouait au Stade de France. J’aurai du mal à battre Nicolas Canteloup, qui a un niveau d’instructeur, mais je vais me mesurer à Benjamin Castaldi. Effectivement, si le fait d’avoir des personnalités fait un peu plus parler des compétitions, c’est une bonne chose, mais ne nous méprenons pas, ce sont des champions, pas des people.

 
GPR. : Parlez-nous de Mathys du Cérisier ? Quel genre de cheval est-il ? Comment l’avez-vous trouvé ?
J.C. : Mathys du Cerisier est le cheval de ma vie, je l’ai rencontré à un moment où je commençais à douter. Il m’a redonné confiance et permis de voir plus haut. Il appartient à Corinne Meheust chez qui je monte pour les Écuries du Cerisier Bleu (à Cailly-sur-Eure, dans l’Eure, ndlr) et qui me l’a confié pour le monter. C’est un cheval de complet qui ne s’arrête jamais et ne demande qu’à bien faire. C’est simple, je l’adore.

 
GPR. : Vous animez l’émission "Mise en selle" sur Equidia et continuez à travailler pour France Télévisions et RTL. A cheval entre ces deux mondes, est-ce ainsi que vous trouvez votre équilibre professionnel ?
J.C. : Entre radio, animation, production, les seules choses qui me permettent de garder les pieds sur terre sont la famille et le cheval. Dès que j’ai besoin de décompresser, je vais monter à cheval, ça remet les compteurs à zéro.

 
GPR. : Vous préparez actuellement un one man show. Comment cela avance-t-il ? Votre passion pour le cheval fera-t-elle l’objet d’un sketch ?
J.C. : Le One Man Show a déjà démarré à Toulouse. J’ai découvert des sensations extraordinaires, presque aussi extraordinaires que celles que je ressens quand je fais du CSO. Je ne suis pas certain de faire de l’humour sur les chevaux, c’est mon jardin secret et je respecte trop cela pour en rire. Comme je suis en tournée dans toute la France, je repère les clubs équestres pour me détendre l’après-midi.

 
GPR. : Croyez-vous possible un retour des sports équestres sur les grandes chaînes de télévision ?
J.C. : Bien que je ne sois pas spécialiste du dressage, je pense que celui-ci pourrait avoir une même place que celle qu’avait le patinage artistique. Une compétition de dressage bien filmée est un spectacle sublime. Pour le CSO, il faudrait transformer cela en un véritable show à l’américaine. Je ne crois pas que nous sommes prêts à faire cela en France. Ceci dit, vous allez voir qu’Equidia est en train de devenir une grande chaîne donc ce sera bientôt le cas.

 
Propos recueillis par Sébastien Roullier