La Fédération Française relaie les mesures du gouvernement

Depuis plusieurs jours, le monde équestre est chamboulé, en raison de la propagation du Coronavirus. Jérôme Salomon, directeur général de la santé, a déclenché le niveau 3 de la pandémie du virus venu de chine. À sa suite, le premier ministre, Edouard Philippe a demandé la fermeture de tous les lieux publics “non indispensables à la vie de la nation”. La Fédération Française d’Équitation relaie les mesures gouvernementales allant dans le sens d’une fermeture des établissement équestres. Une solution alternative pourrait être mise en place par les écuries pour les cavaliers propriétaires.



Dans ces conditions, la Fédération Française d’Equitation relaye l’application concrète de ces mesures (celles annoncées par le premier ministre samedi 14 mars, ndlr) aux activités équestres, dans le cadre du principe général de précaution.
L'Arrêté du ministre de la santé du 14 mars 2020, publié il y a quelques heures, vient préciser les annonces du premier ministre concernant les nouvelles mesures liées au Coronavirus.
L’interdiction d’accès au public des établissements recevant du public (ERP) a été généralisée en dehors du personnel de ces établissements.
Pour les équidés dits “en pension”, un accès raisonné doit être organisé par les dirigeants de structures, en limitant autant que possible les accès simultanés aux installations extérieures exclusivement, et ce afin de maintenir l’entretien et l’activité physique nécessaires au bien-être des poneys et chevaux.
Il s’agit là de préconisations envisageables à cette heure, dans l’attente des prochaines précisions ou annonces du Gouvernement.
Les équipes de la Fédération restent mobilisées afin de vous communiquer toute évolution impactant les activités équestres.” 
Il apparaît donc pour l’instant que seuls les propriétaires, en plus du personnel habituel, pourront se rendre dans leurs structures équestres afin de maintenir l’activité physique et l’entretien nécessaire aux bien être des équidés. Cependant, la fermeture des centres équestres et poney clubs risque d'entraîner des conséquences économiques conséquentes pour les acteurs de la filière.