Le congrès de la FFE centré autour de l'équitation pour adultes
Le congrès de la Fédération française d’équitation (FFE) s’est tenu les 16 et 17 janvier, en Avignon, parallèlement au salon Cheval Passion. Il a réuni cent trente congressistes, dirigeants et enseignants, autour de la thématique de l’équitation pour les adultes et les problématiques qui en découlent.
Des ateliers pratiques avec mises en situation ont permis aux congressistes de découvrir les points clés de la pratique de l’équitation pour adultes. L’ensemble des ateliers était mené sous forme de jeux de rôle afin de mettre les congressistes au cœur de l’action. Cinq ateliers ont été proposés, à savoir : “équipement et harnachement”, “bien choisir la cavalerie”, “évoluer à pied avec son cheval”, “gérer l’appréhension et la posture” et “aménager l’espace de pratique”.
Les congressistes ont aussi bénéficié d’une plénière au format original : installés en gradin, quatre participants aux profils variés ont rejoint la carrière pour expérimenter des ateliers de médiation avec les équidés, à pied. Une façon de mettre en lumière l’apport d’une approche centrée sur l’observation et l’écoute des chevaux et poneys, mais également des personnes, pour construire une relation de confiance et une connexion.
L’objectif était de se (re)questionner sur ses pratiques et comportements habituels, dans des situations routinières (aller chercher un équidé au pré, le préparer...) pour envisager une autre façon de faire, prenant en compte les signaux envoyés par l’équidé et le cavalier.
Les congressistes ont ainsi été sensibilisés à l’intérêt de ces exercices pour établir une grille de lisibilité des cavaliers qui ne verbalisent pas facilement leurs émotions. Cet atelier a également permis de faire le lien entre le bien-être animal et le bien-être humain, chacun étant indispensable à l’autre.
Le cavalier adulte, plus que l’enfant, est très demandeur d’informations quant à la nature du cheval, ses besoins, ses modes d’expression, la façon dont il voit le monde et apprend. Ces aspects théoriques de l’équitation ne doivent donc pas être négligés par les enseignants et figurer dans l’offre des centres équestres. Les échanges proposés entre le public et les intervenants se sont ouverts sur des réflexions autour du développement d’offres diversifiées, pour équitants et non-équitants, dans l’ensemble des structures équestres.
Les congressistes ont aussi bénéficié d’une plénière au format original : installés en gradin, quatre participants aux profils variés ont rejoint la carrière pour expérimenter des ateliers de médiation avec les équidés, à pied. Une façon de mettre en lumière l’apport d’une approche centrée sur l’observation et l’écoute des chevaux et poneys, mais également des personnes, pour construire une relation de confiance et une connexion.
L’objectif était de se (re)questionner sur ses pratiques et comportements habituels, dans des situations routinières (aller chercher un équidé au pré, le préparer...) pour envisager une autre façon de faire, prenant en compte les signaux envoyés par l’équidé et le cavalier.
Les congressistes ont ainsi été sensibilisés à l’intérêt de ces exercices pour établir une grille de lisibilité des cavaliers qui ne verbalisent pas facilement leurs émotions. Cet atelier a également permis de faire le lien entre le bien-être animal et le bien-être humain, chacun étant indispensable à l’autre.
Le cavalier adulte, plus que l’enfant, est très demandeur d’informations quant à la nature du cheval, ses besoins, ses modes d’expression, la façon dont il voit le monde et apprend. Ces aspects théoriques de l’équitation ne doivent donc pas être négligés par les enseignants et figurer dans l’offre des centres équestres. Les échanges proposés entre le public et les intervenants se sont ouverts sur des réflexions autour du développement d’offres diversifiées, pour équitants et non-équitants, dans l’ensemble des structures équestres.
Le vendredi matin était réservé à une approche en salle pour aborder différentes connaissances en lien avec l’environnement du club. Les équipes de la FFE ont présenté, à tour de rôle, les outils déjà existants et pouvant servir à la sensibilisation du public adulte mais également à sa fidélisation, à savoir À cheval en France, FFE Connect, Campus FFE, la Capacité détenteurs d’équidés.
La Médiation avec les équidés (MAE), s’est concentrée sur les liens entre le bien-être équin, bien-être humain et l’environnement. S'appuyant sur la démarche fédérale Cheval et Diversité, les axes sport-santé, soins, handicap, inclusion et développement personnel ont invité les professionnels à se positionner dans des projets d’accompagnement diversifiés, individualisés, pour les équitants et non-équitants.
La suite de la matinée a permis d’avoir un éclairage académique, notamment avec l'intervention de Vérène Chevalier, enseignant chercheur université Paris 12, sociologue et démographe, sur les transformations démographiques et les publics de cavaliers. Les différents graphiques permettaient alors de comprendre les évolutions de la population de cavaliers en cours et les projections à venir.
Les deux dernières interventions de la matinée ont été présentées par Guillaume Henry et Pascal Marry, élu fédéral et professeur d’équitation. Guillaume Henry, ancien enseignant d’équitation et éditeur, a abordé l’importance de la culture équestre et la nécessité d’y avoir recours dans notre approche en direction du public adulte. Pascal Marry lors de son intervention “technique et culture, deux approches complémentaires de l’offre d’équitation”, a sensibilisé l’auditoire à l'intérêt de sortir d’une pratique disciplinaire et de tendre vers une équitation de plaisance.
Le président de la FFE, Serge Lecomte a conclu le congrès en faisant un retour sur les différents échanges qui avaient eu lieu durant les deux jours. Il a notamment souligné que l’important résidait dans les licenciés les plus jeunes car ce sont les cavaliers de demain. Il est cependant important de prospecter le public adulte qui reste un public à conquérir et un formidable vivier. L’objectif est de donner envie au grand public de venir pousser la porte d’un centre équestre. Serge Lecomte a rappelé qu’il y avait des nombreux atouts pour ce public au sein des structures équestres et notamment l’attrait de la nature.
Trente-cinq congressistes passionnés par le spectacle équestre ont pu assister à Poney Passion, la compétition des spectacles équestres de clubs du Comité régional d’équitation Sud. Le jeudi soir, les congressistes ont assisté au spectacle 2020 des Crinières d’or et ont pu se rendre au Marché international du spectacle équestre de création (MISEC) le vendredi matin.
À l’issue du Congrès fédéral, rendez-vous était donné aux présidents de Comités régionaux et départementaux de tourisme équestre des régions PACA, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie pour échanger sur les projets en cours dans les régions et les départements.
Grand club
Le Grand club, à l’initiative du CRE SUD, était installé dans le salon Cheval Passion. Des démonstrations étaient organisées par les clubs des alentours pour présenter les disciplines fédérales. Au programme tir à l’arc à cheval, équitation de travail, equifeel, équitation western, voltige, équi-handi et TREC.
À la suite de ces démonstrations, les visiteurs adultes du salon ont pu s’essayer aux différentes disciplines.