Le grand campus équin international de Normandie se dessine
Ce matin, Hervé Morin, président de la Région Normandie, Jean-Léonce Dupont, Président du Département du Calvados, Malika Cherriere, présidente de Normandie Équine Vallée et conseillère régionale déléguée à la politique équine, et Christophe Degueurce, directeur de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, ont officiellement dévoilé les premières images du futur grand campus équin international de Goustranville, à mi-chemin entre Caen et Deauville. Son ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2023.
Piloté par le syndicat mixte Normandie Équine Vallée, ce vaste projet de développement doit notamment permettre l’accueil du Centre hospitalier universitaire vétérinaire équin (CHUV équin) de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA). Il sera financé à hauteur de 30 millions d’euros par la région et d’1,5 million par le département du Calvados. Le fonds EPERON, l’État et les fonds européens seront aussi sollicités. L’ouverture du campus est prévue pour la rentrée de septembre 2023.
«La région consacre chaque année plus de 6 millions d’euros pour permettre le développement de la filière équine et affirmer au niveau mondial la place de la Normandie comme terre d’excellence du cheval. C’est avec cette même volonté de viser l’excellence que nous portons, à travers Normandie Équine Vallée, ce projet de développement d’un campus équin international. Entre le site de Goustranville mais aussi le site de Saint-Contest qui porte un projet d’extension, nous aurons ainsi une concentration unique au monde d’étudiants, de chercheurs et d’entreprises dédiés à la santé équine. C’est un véritable cluster d’excellence de rayonnement international qui se créé en Normandie», s’est réjoui Hervé Morin, président de la région Normandie.
«En créant ces équipements, les grandes collectivités sont bien au rendez-vous des espoirs économiques et des ambitions politiques affichées pour le développement de la filière cheval que nous portons, à travers nos décisions d’investissement, qui constituent, pour l’avenir, autant d’emplois directs et indirects. Après toutes ces années de travail, de prise en considération de cette filière majeure, après les importantes réalisations déjà menées et celles encore à venir, l’objectif est bien de constituer un arc Saint-Contest, Caen, Goustranville et Deauville et d’en faire “l'Hippicon Valley” à la française, d’ici 2025. Cet axe doit rejoindre les plus illustres pôles de recherche autour du cheval que sont l’Animal Health Trust de Newmarket (en Angleterre, ndlr), l’Irish Equine center (dans le comté de Kildare en Irlande, ndlr) et le Gluck Equine Center (Lexington, dans l’état du Kentucky, aux États-Unis, ndlr)», a déclaré Jean-Léonce Dupont, président du département du Calvados.
« Normandie Équine Vallée se réjouit de piloter ce projet d’envergure. La création de ce campus marque l’engagement continu des collectivités locales pour développer l’excellence scientifique au service d’une filière équine structurante. À l’issue du projet, 55 millions d’euros auront été investis sur les deux sites de Normandie Équine Vallée, à Goustranville et Saint-Contest », a rappelé Malika Cherriere, présidente de Normandie Équine Vallée et conseillère régionale déléguée à la politique équine.
« L’École nationale vétérinaire d’Alfort est fière d’être partie prenante d’un projet de cette envergure et de bénéficier du soutien de nos partenaires et financeurs. Il s’agit d’une opportunité sans précédent de proposer à nos étudiants, à nos enseignants-chercheurs et à nos cliniciens des conditions d’apprentissage, d’enseignement et de recherche hors norme, dans un cadre remarquable. Cet ambitieux projet viendra renforcer encore un peu plus la réputation de notre grande école en matière équine », a déclaré Christophe Degueurce, directeur de l’École nationale vétérinaire d’Alfort.
«La région consacre chaque année plus de 6 millions d’euros pour permettre le développement de la filière équine et affirmer au niveau mondial la place de la Normandie comme terre d’excellence du cheval. C’est avec cette même volonté de viser l’excellence que nous portons, à travers Normandie Équine Vallée, ce projet de développement d’un campus équin international. Entre le site de Goustranville mais aussi le site de Saint-Contest qui porte un projet d’extension, nous aurons ainsi une concentration unique au monde d’étudiants, de chercheurs et d’entreprises dédiés à la santé équine. C’est un véritable cluster d’excellence de rayonnement international qui se créé en Normandie», s’est réjoui Hervé Morin, président de la région Normandie.
«En créant ces équipements, les grandes collectivités sont bien au rendez-vous des espoirs économiques et des ambitions politiques affichées pour le développement de la filière cheval que nous portons, à travers nos décisions d’investissement, qui constituent, pour l’avenir, autant d’emplois directs et indirects. Après toutes ces années de travail, de prise en considération de cette filière majeure, après les importantes réalisations déjà menées et celles encore à venir, l’objectif est bien de constituer un arc Saint-Contest, Caen, Goustranville et Deauville et d’en faire “l'Hippicon Valley” à la française, d’ici 2025. Cet axe doit rejoindre les plus illustres pôles de recherche autour du cheval que sont l’Animal Health Trust de Newmarket (en Angleterre, ndlr), l’Irish Equine center (dans le comté de Kildare en Irlande, ndlr) et le Gluck Equine Center (Lexington, dans l’état du Kentucky, aux États-Unis, ndlr)», a déclaré Jean-Léonce Dupont, président du département du Calvados.
« Normandie Équine Vallée se réjouit de piloter ce projet d’envergure. La création de ce campus marque l’engagement continu des collectivités locales pour développer l’excellence scientifique au service d’une filière équine structurante. À l’issue du projet, 55 millions d’euros auront été investis sur les deux sites de Normandie Équine Vallée, à Goustranville et Saint-Contest », a rappelé Malika Cherriere, présidente de Normandie Équine Vallée et conseillère régionale déléguée à la politique équine.
« L’École nationale vétérinaire d’Alfort est fière d’être partie prenante d’un projet de cette envergure et de bénéficier du soutien de nos partenaires et financeurs. Il s’agit d’une opportunité sans précédent de proposer à nos étudiants, à nos enseignants-chercheurs et à nos cliniciens des conditions d’apprentissage, d’enseignement et de recherche hors norme, dans un cadre remarquable. Cet ambitieux projet viendra renforcer encore un peu plus la réputation de notre grande école en matière équine », a déclaré Christophe Degueurce, directeur de l’École nationale vétérinaire d’Alfort.
Un projet de campus équin unique au monde
Pour mémoire, Normandie Équine Vallée a pour ambition de créer à Goustranville un campus équin attractif, de dimension internationale et multi-acteurs, créant des synergies entre la recherche, la formation et les acteurs économiques de la filière équine. Créé en 1986, le site de Goustranville héberge déjà le laboratoire de santé animale de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), le Centre d’imagerie et de recherche des affections locomotrices équines (CIRALE), laboratoire de l’ENVA, et le laboratoire des courses hippiques, réalisant notamment des contrôles antidopage sur les chevaux de sport et de courses, de la Fédération nationale des courses hippiques (FNCH). Un nouveau bâtiment, nommé Kinésia, encore en construction, sera inauguré très prochainement. Doté notamment d’une piscine panoramique et d’un tapis roulant aquatique, il sera entièrement dédié à la recherche pour la physiothérapie et à l’établissement de protocoles de soins pour les athlètes équins.
À l’issue d’un processus engagé en 2016, l’ENVA a entériné, en novembre 2018, le transfert de ses activités d’enseignement et de recherche en santé équine depuis son site francilien vers celui de Goustranville. Tous les étudiants qui choisiront la spécialité équine viendront ainsi se former sur le site, soit quatre-vingts à cent étudiants par an. Le projet de développement du campus prévoit également l’accueil de nouvelles structures liées aux thématiques de formation et de santé, la première étant l’école Blondeau, qui devrait également ouvrir son centre de formation normand. L’objectif est aussi d’accueillir les représentants, associations et pôle de compétitivité, ainsi que les entreprises de la filière afin de renforcer les liens entre étudiants, chercheurs et monde économique.
Ci-dessous : vue du futur hôpital vétérinaire dédié à l’équin.
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Plus de 6.500 mètres carrés de locaux supplémentaires à Goustranville
Le projet de transformation du site de Goustranville en un grand campus équin international franchit ainsi une nouvelle étape. L’agence Jean Amoyal, filiale du groupe Franc Architectures, aura en charge la maitrise d’œuvre architecturale des travaux d’agrandissement du site. Avec l’acquisition de seize hectares supplémentaires par la Région et la construction de nouveaux locaux sur 6.500 mètres carrés, le projet va générer le doublement des surfaces sur le site de Goustranville. Il permettra ainsi l’accueil de plus de deux cent cinquante personnes à l’horizon 2023, contre une cinquantaine actuellement.
D’un montant estimé à près de 35 millions d’euros, le projet prévoit notamment la construction d’un hôpital vétérinaire dédié à l’équin, d’un amphithéâtre connecté et immersif qui permettra de réaliser des enseignements cliniques à distance, d’une salle travaux pratiques pour les étudiants, de cent logements étudiants et de fonction, d’un espace «vie entreprenariat» qui comprendra des bureaux, des espaces partagés de travail, des surfaces d’exposition, des espaces de restauration et convivialité, sans oublier la réhabilitation et l’extension de locaux de l’ANSES dédiés à la recherche.
«Le projet est conçu comme un village, incluant des quartiers à l’échelle humaine. Une écriture identitaire et contemporaine a été conçue pour permettre à la fois de créer une nouvelle organisation, mais aussi de résoudre délicatement la question de l’unité du lieu et de gérer les flux dans le respect des chevaux et en adéquation avec les besoins. Par une approche globale et sensible, les propositions architecturales, paysagères et scénographiques répondent à l’ambition de révéler et faire rayonner le site dans toute son originalité», ont expliqué Franck Hébert et Gabriel Franc, président de l’agence Jean Amoyal et directeur général du groupe Franc Architectures, qui interviennent en qualité d’architectes de conception sur ce grand projet à travers leur Agence du Havre et Polyform a` Caen.