Éric Lamaze sans détour et les héros des Européens en vedette du dernier numéro du magazine GRANDPRIX

Pour son numéro d’octobre, le magazine GRANDPRIX vous propose un entretien exclusif avec le champion olympique Éric Lamaze, qui se lance dans un nouveau défi aux écuries d’Écaussinnes. Sans détour, le Canadien a évoqué la grave maladie qu’il combat depuis plus de deux ans. Partez également à la rencontre des héros de l’été européen Clooney 51, Christopher Six, Judy Reynolds, Joséphine et Margot Thomas, les propriétaires des chevaux d’attelage français ainsi qu’Adib El Sarakby. Côté élevage, flashback sur la Grande Semaine de Fontainebleau, où la Normandie a réaffirmé sa suprématie. Zoom également sur le beau doublé de Faustine Laferrerie, la semaine de rêve d’Alexis Gourdin et le beau doublé de l’élevage de la Violle. Comme dans chaque numéro, retrouvez également plusieurs pages dédiées au style. À retrouver en kiosque ! 



« Je mets l’énergie qu’il me reste au service des chevaux et de mon sport », Éric Lamaze
Sacré champion olympique en 2008 à Hong Kong avec son prodigieux Hickstead, médaillé de bronze en individuel il y a trois ans à Rio de Janeiro avec Fine Lady 5 et vainqueur des plus belles épreuves du monde, Éric Lamaze est un géant du saut d’obstacles. Parti de rien avant de devenir, non sans embûches, un businessman et un cavalier à succès, le Canadien serait le protagoniste idéal d’un blockbuster, voire d’une épopée grecque. Luttant depuis plus de deux ans contre une grave tumeur au cerveau ayant considérablement réduit son espérance de vie, le quinquagénaire poursuit avec brio ses carrières de pilote et d’entraîneur. Depuis quelques mois, il s’est même relancé avec un appétit féroce dans le commerce de chevaux. Désormais établi à l’entrée des écuries d’Écaussinnes, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Bruxelles, le Québécois défie fièrement la mort, rêvant d’achever son périple sportif par une médaille collective aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.
 
Clooney 51, l’enfant terrible devenu élève modèle
Si l’on pouvait jadis lui reprocher son fichu caractère, qui lui a parfois fait défaut, à l’instar de Nino des Buissonnets, l’ancien joyau de Steve Guerdat, Clooney 51 est sans aucun doute l’un des tout meilleurs chevaux de saut d’obstacles de son époque. Sacré champion d’Europe le 25 août à Rotterdam avec son fidèle cavalier suisse Martin Fuchs, le gris compte déjà cinq podiums majeurs. Portrait d’un crack.
 
Christopher Six fait payer le travail
Brillant sur les terrains de concours complet depuis 2018 avec son Totem de Brécey, Christopher Six a plus que réussi ses premiers championnats, terminant quatrième, à un cheveu du podium, des Européens Longines de Luhmühlen, début septembre en Allemagne. Peu démonstratif, le Francilien de trente-trois ans n’en est pas moins opiniâtre, perfectionniste et méthodique. Entouré d’amis et propriétaires passionnés, qui accompagnent sa belle ascension, le grand blond ne s’en tiendra pas à ce coup d’éclat !
 
Judy Reynolds réalise le rêve olympique du trèfle 
Elle n’est ni plus ni moins que la meilleure cavalière irlandaise de l’histoire du dressage. Révélation des championnats d’Europe Longines de Rotterdam, dont elle a pris la cinquième place des deux reprises individuelles, concluant avec une Libre notée à 85,589 % (!), Judy Reynolds a surtout permis à son île de décrocher sa toute première qualification collective pour les Jeux olympiques. Retour sur la longue ascension de cette opiniâtre trentenaire.
Joséphine, Margot et Kalon, un bonheur partagé 
Médaillée d’argent par équipes et meilleure Française aux championnats d’Europe d’endurance, le 17 août à Euston Park, en Grande-Bretagne, Joséphine Thomas, vingt ans, partage son bonheur et son cheval, Kalon Milin Avel, avec sa soeur aînée Margot, vingt-deux ans. Aussi mordues l’une que l’autre, les deux Bretonnes arpentent les pistes avec un état d’esprit remarquable. 
 
Les propriétaires, ingrédient indispensable de l’exploit français
Le bronze par équipes et l’argent individuel ! Les deux médailles remportées par l’attelage français mi-août aux championnats d’Europe de Donaueschingen ont à juste titre été qualifiées d’exploit sans précédent pour les meneurs hexagonaux. Cette réussite, construite avec patience et opiniâtreté, est le fruit d’un collectif soudé mais aussi de propriétaires fidèles. 
 
Adib El Sarakby, de retour parmi les siens
Huit ans après ses derniers championnats, Adib El Sarakby a renoué avec les grands événements à l’occasion des Européens Longines de Rotterdam, fin août aux Pays-Bas. Bien que les podiums lui aient échappé, le Ligérien semble ravi de ce retour, lorgnant déjà les Jeux paralympiques de Paris 2024.
 
La Normandie réaffirme sa suprématie à Fontainebleau
Si l’édition 2018 de la Grande Semaine de l’élevage avait été dominée par la Bretagne, le cru 2019 a été marqué par le grand retour de la Normandie, qui a notamment vu naître quatre des six champions et dix-sept des trente chevaux labellisés Élite du Cycle classique. De plus, cinq des six cavaliers des champions y sont installés. La gent féminine, qui n’est pourtant pas en majorité parmi les cavaliers, a remarquablement tiré son épingle du jeu, avec trois titres du Cycle classique, dix mentions Élite, trois titres du Cycle libre et deux autres en hunter. Quatre cavaliers ont fêté leur premier sacre à Fontainebleau : Christophe Grangier, Philippe Vanderlynden, Alexis Gourdin et Pauline Laferrerie, qui a mené deux juments à la victoire. Très beau doublé pour Éric Lelièvre et l’élevage de la Violle, qui ont vu Cheyenne de la Violle remporter le championnat des sept ans après avoir été sacré à six ans, ce qui n’était plus arrivé depuis dix ans. Enfin, du côté des éleveurs, Richard Levallois, du haras de Semilly, a été désigné meilleur éleveur de la saison sur le Cycle classique par la Société hippique française. Trois chevaux nés chez le Manchois, également propriétaire d’Ekano DKS, champion des cinq ans, ont obtenu la mention Élite.

À retrouver en kiosque !