L’Agence nationale du sport est née hier au Stade de France
Après plusieurs mois de tractations, l’Agence nationale du Sport est officiellement née hier au Stade de France, à Saint-Denis. Les deux axes de travail de cette institution sont de préparer au mieux les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et de développer les structures sportives locales afin de former de futurs athlètes.
Hier, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a officiellement lancé l’Agence nationale du Sport (ANS). “Je suis enthousiaste de voir naître aujourd’hui l’Agence nationale du Sport, fruit de longs mois de travaux et de concertation pour imaginer le modèle sportif de demain. Un modèle où l’État est partenaire auprès d’acteurs responsables et engagés que sont les fédérations, les collectivités, et le monde de l’entreprise”, s’est réjouie l’ancienne championne de natation. Cette institution nationale, qui a dû faire face à plusieurs reports en raison de réserves du Conseil d’État et des réticences du ministère des Finances, doit permettre, d’une part, une meilleure prise en charge des fédérations afin d’accompagner au mieux les athlètes vers le haut niveau, et, d’autre part, de développer les politiques sportives locales, notamment dans les territoires carencés dans ce domaine.
Pour mettre en œuvre cette Agence, qui a succédé au Centre national pour le développement du sport (CNDS) et pris la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP), Roxana Maracineanu a ouvert une assemblée générale constitutive. Celle-ci a réuni quarante-cinq membres représentant l’État, le mouvement sportif, les collectivités territoriales, ainsi que le monde économique. Par conséquent, sa présidence conserve ce souci de pluralité en ayant une gouvernance partagée bien que principalement nommée par le Ministère des Sports directement, puisque ce dernier est le seul investisseur de ce GIP doté de 350 millions d’euros de budget. Ainsi, à sa tête, on retrouve Jean Castex, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques. “Cette ANS est un objet institutionnel singulier. Elle représente des entités très autonomes et mon rôle sera de veiller à l’équilibre de l’ensemble. Nous avons la volonté de travailler conjointement. Il y aura aussi des débats mais notre objectif est de dégager des axes communs qui fédèrent et permettent d’aller dans le bon sens”, a expliqué le président.
À ses côtés, Frédéric Sanaur, ex-directeur général de la Fédération française de l’Athlétisme, a été nommé directeur général de l’ANS. Claude Onesta, ancien entraîneur à succès de l’équipe de France de handball, sera quant à lui manager général de la haute performance. Frédéric Sanaur et Claude Onesta représentent à eux deux les objectifs de cette nouvelle structure : la volonté de tendre vers le haut niveau et l’envie de stimuler le sport au niveau local grâce aux fédérations et leurs instances locales. Outre ces nominations, le premier conseil d’administration de l’agence a donné lieu à la création d’un comité d’éthique, de déontologie, de rémunération, et d’audit ainsi qu’à deux comités consultatifs : l’un consacré aux équipements sportifs et l’autre à l’emploi.
Pour mettre en œuvre cette Agence, qui a succédé au Centre national pour le développement du sport (CNDS) et pris la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP), Roxana Maracineanu a ouvert une assemblée générale constitutive. Celle-ci a réuni quarante-cinq membres représentant l’État, le mouvement sportif, les collectivités territoriales, ainsi que le monde économique. Par conséquent, sa présidence conserve ce souci de pluralité en ayant une gouvernance partagée bien que principalement nommée par le Ministère des Sports directement, puisque ce dernier est le seul investisseur de ce GIP doté de 350 millions d’euros de budget. Ainsi, à sa tête, on retrouve Jean Castex, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques. “Cette ANS est un objet institutionnel singulier. Elle représente des entités très autonomes et mon rôle sera de veiller à l’équilibre de l’ensemble. Nous avons la volonté de travailler conjointement. Il y aura aussi des débats mais notre objectif est de dégager des axes communs qui fédèrent et permettent d’aller dans le bon sens”, a expliqué le président.
À ses côtés, Frédéric Sanaur, ex-directeur général de la Fédération française de l’Athlétisme, a été nommé directeur général de l’ANS. Claude Onesta, ancien entraîneur à succès de l’équipe de France de handball, sera quant à lui manager général de la haute performance. Frédéric Sanaur et Claude Onesta représentent à eux deux les objectifs de cette nouvelle structure : la volonté de tendre vers le haut niveau et l’envie de stimuler le sport au niveau local grâce aux fédérations et leurs instances locales. Outre ces nominations, le premier conseil d’administration de l’agence a donné lieu à la création d’un comité d’éthique, de déontologie, de rémunération, et d’audit ainsi qu’à deux comités consultatifs : l’un consacré aux équipements sportifs et l’autre à l’emploi.