Trois questions à Emmanuel Feltesse, Président du CREIF
Élu Président du Comité régional d'équitation d'Île-de-France, Emmanuel Feltesse a répondu aux questions de GRANDPRIX-Replay.com à l'occasion de l'Assemblée générale ordinaire du Comité le 17 décembre.
GRANDPRIX-Replay.com : Que pouvez-vous nous dire sur votre début de mandat ?
Emmanuel Feltesse : Je suis très satisfait de mon équipe. Ce sont des gens plutôt jeunes, qui ont des postes à responsabilités dans les clubs et qui mettront en place l’équitation de demain. Pour ma part, j’appartiens plutôt à l’ancienne génération et je m’efforce donc de créer un maillage pour avoir l’équipe la plus dynamique possible.
GPR. : Quels sont les axes du CREIF que vous souhaiteriez souligner ?
E.F. : Le développement et la formation. Nous devons faire face à une baisse drastique des licences en Île-de-France depuis plusieurs années. Nous l’avons régulée cette année en la réduisant de moitié, mais elle reste encore en descente. Il faut absolument la stabiliser et transformer les piétons en cavaliers. Nous fidélisons de mieux en mieux mais nous avons de moins en moins d’entrants… Ceci est dû à un ensemble de choses, comme la concurrence avec les autres sports, le pouvoir d’achat des uns et des autres, le changement du rythme scolaire, et l’augmentation de la TVA. Beaucoup d’actions sur le développement ont été menées, et continueront à être menées, dont l’opération première, des poneys clubs éphémères et « transforme l’essai », avec plus de quatre-vingt clubs partenaires et deux mille cinq cent enfants initiés. Concernant la formation, nous misons sur la formation traditionnelle mais également sur la formation en accueil, en management, et dans l’utilisation des outils digitaux. En outre, nous n’oublions pas la formation des Officiels car sans eux, pas de compétitions !
GPR. : Quels sont les autres enjeux d’avenir du Comité ?
E.F. : Le sport et l’équitation d’extérieur. Concernant cette dernière, toutes les enquêtes auprès du public retracent une pensée « nature, promenade, liberté ». Nous avons donc répondu à l’appel d’offre de la FFE en organisant l’Équirando en 2019 aux Bréviaires. L’idée est de promouvoir les promenades en d’Île-de-France, car il y a plein de possibilités sur notre territoire. Nous pensons que c’est un bon moyen d’amener les futurs équitants à l’équitation mais également de les y garder. Quant au sport, nous surfons actuellement sur une vague très positive, puisque nous sommes champions olympiques dans deux disciplines, le concours complet et le jumping. Les prochains JO vont avoir lieu en 2024 dans notre région, et probablement à Versailles pour l’équitation. Ne faisons pas l’erreur des Jeux équestres mondiaux de Caen, où la Normandie a été la région qui a le plus pâti de son développement équestre l’année d’après. L’Île-de-France doit bien sûr saisir l’opportunité des JO pour promouvoir nos belles activités équestres.
Emmanuel Feltesse : Je suis très satisfait de mon équipe. Ce sont des gens plutôt jeunes, qui ont des postes à responsabilités dans les clubs et qui mettront en place l’équitation de demain. Pour ma part, j’appartiens plutôt à l’ancienne génération et je m’efforce donc de créer un maillage pour avoir l’équipe la plus dynamique possible.
GPR. : Quels sont les axes du CREIF que vous souhaiteriez souligner ?
E.F. : Le développement et la formation. Nous devons faire face à une baisse drastique des licences en Île-de-France depuis plusieurs années. Nous l’avons régulée cette année en la réduisant de moitié, mais elle reste encore en descente. Il faut absolument la stabiliser et transformer les piétons en cavaliers. Nous fidélisons de mieux en mieux mais nous avons de moins en moins d’entrants… Ceci est dû à un ensemble de choses, comme la concurrence avec les autres sports, le pouvoir d’achat des uns et des autres, le changement du rythme scolaire, et l’augmentation de la TVA. Beaucoup d’actions sur le développement ont été menées, et continueront à être menées, dont l’opération première, des poneys clubs éphémères et « transforme l’essai », avec plus de quatre-vingt clubs partenaires et deux mille cinq cent enfants initiés. Concernant la formation, nous misons sur la formation traditionnelle mais également sur la formation en accueil, en management, et dans l’utilisation des outils digitaux. En outre, nous n’oublions pas la formation des Officiels car sans eux, pas de compétitions !
GPR. : Quels sont les autres enjeux d’avenir du Comité ?
E.F. : Le sport et l’équitation d’extérieur. Concernant cette dernière, toutes les enquêtes auprès du public retracent une pensée « nature, promenade, liberté ». Nous avons donc répondu à l’appel d’offre de la FFE en organisant l’Équirando en 2019 aux Bréviaires. L’idée est de promouvoir les promenades en d’Île-de-France, car il y a plein de possibilités sur notre territoire. Nous pensons que c’est un bon moyen d’amener les futurs équitants à l’équitation mais également de les y garder. Quant au sport, nous surfons actuellement sur une vague très positive, puisque nous sommes champions olympiques dans deux disciplines, le concours complet et le jumping. Les prochains JO vont avoir lieu en 2024 dans notre région, et probablement à Versailles pour l’équitation. Ne faisons pas l’erreur des Jeux équestres mondiaux de Caen, où la Normandie a été la région qui a le plus pâti de son développement équestre l’année d’après. L’Île-de-France doit bien sûr saisir l’opportunité des JO pour promouvoir nos belles activités équestres.