Une fois n’est pas coutume, plutôt que de définir le terme d’innovation et ce qu’il englobe, tentons, de tordre le cou aux idées reçues.
 

• "L’innovation ce ne sont que des startups" : FAUX. Absolument toutes les structures peuvent innover : les entreprises de toutes les tailles, les écoles de formation, les structures équestres, les organisateurs d’événements et même les instances publiques et parapubliques. Ainsi, les plus grandes marques d’équitation n’ont jamais cessé de développer de nouveaux produits et services.
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• "L’innovation, ce n’est que du numérique" : FAUX. L’innovation impacte tous les marchés de la filière équine : les produits de soins, les aliments, les équipements, les infrastructures, le transport et même les services. La transition numérique de la filière équine est une réalité, mais le monde du cheval observe d’autres mutations liées aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
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• "L’innovation, ce ne sont que des solutions qui n’existaient pas" : FAUX. L’innovation incrémentale peut aussi consister à améliorer un produit ou un service déjà présent sur un marché mature en optimisant ses performances ou son utilisation. Ainsi, si un cavalier semble porter des équipements relativement similaires à ce qui existait il y a vingt ans -des bottes à la bombe, en passant par le pantalon d’équitation-, de nombreuses évolutions ont été apportées.
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• "L’innovation, c’est une invention" : FAUX. Ce qui caractérise l’innovation, c’est justement la transformation de l’idée en un produit ou service qui sera commercialisé sur un marché ciblé. Si l’innovation concerne en premier lieu ses créateurs, la structure et l’équipe qui la développe, le processus d’innovation fait intervenir nombre d’intervenants afin de réaliser des tests et répondre aux besoins de chacun. De l’enfant à poney au cavalier olympique émérite, en passant par le jockey ou l’éleveur, l’innovation est d’abord l’affaire de tous !
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• "L’innovation, c’est forcément plus cher" : FAUX. Au contraire, l’innovation disruptive vise à favoriser l’accès à un certain produit ou service pour le rendre disponible au plus grand nombre en termes de coût et d’usage. De plus, de nouveaux services comme les plateformes d’économie collaborative permettent à chacun de bénéficier de solutions intermédiaires.
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• "L’innovation crée un monopole" : FAUX. Ce n’est pas parce qu’une entreprise a une bonne idée qu’elle est la seule, loin de là ! Le monopole n’est pas créé par l’idée mais par les titres de propriété industrielle comme le brevet. Aujourd’hui, près de 700 brevets en lien avec la filière équine sont déposés par an, dont une dizaine par des entreprises françaises.

Compte tenu des évolutions technologiques et de l’environnement concurrentiel dans lequel les entreprises évoluent, l’innovation parait capital. En fonction du type d’entreprise, du type de produit, et des objectifs souhaités, il faut choisir le type d’innovation le plus adéquat à la situation et maîtriser le processus d’innovation choisi.

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