La FEI poursuit les discussions autour des Jeux équestres mondiaux à son Assemblée Générale
Alors que l'Assemblée Générale de la Fédération équestre internationale a débuté la semaine dernière au Bahrein, une session s'est tenue hier, notamment à propos des Jeux équestres mondiaux de Tryon qui se sont déroulés en septembre dernier.
L’unité indépendante pour l’intégrité de la communauté équestre (ECIU), qui a été chargée d’enquêter sur les problèmes survenus aux championnats du monde d’endurance à Tryon, a présenté ses conclusions, prenant acte des événements qui se sont produits entre 12 heures avant le top départ de la compétition jusqu’au faux départ de la course le 12 septembre.
Andrew Smith, membre du ECIU, a détaillé les raisons sous-jacentes qui ont affecté la préparation de l’échéance d’endurance, à l’aide des conclusions de l’enquête et des entretiens réalisés avec de multiples personnes, comme le comité d’organisation, la FEI et les témoins.
Les conclusions de l’enquête montrent que le faux départ de cette course n’a pas été la conséquence d’un seul fait mais de plusieurs problèmes : en majorité, un manque de communication entre les Officiels -particulièrement le manque de radios- mais aussi entre le comité d’organisation, les fédérations nationales et les athlètes ; les retards sur la préparation du Vet Gate et du tracé de la course d’endurance ; et la décision de maintenir entièrement les compétitions organisées au Centre équestre international de Tryon avant les JEM, ce qui a mis sous pression des équipes qui souffraient déjà d’un manque de ressources, et qui devaient préparer ces JEM en même temps.
Le ECIU a également présenté un deuxième compte-rendu à propos des poursuites de la FEI pour mauvaise conduite. Ceci sera revu par l’équipe juridique de la FEI afin d’évaluer si des procédures disciplinaires supplémentaires doit être faites avant le Tribunal de la FEI. Les décisions finales sur d’éventuelles procédures seront publiées par la FEI.
La Secrétaire générale de la FEI Sabrina Ibáñez a elle présenté des conclusions générales, admettant que de multiples facteurs ont contribué à des problèmes, qui n’ont pas seulement affecté les championnats du monde d’endurance mais tous les JEM. La structure de management du comité d’organisation, la construction d’autres projets et les ressources allouées en priorité pour les terrains et autres infrastructures des JEM, ainsi que le manque de communication d’informations essentielles ont contribué à ces facteurs, a-t-elle dit.
Cependant, « pour être complètement honnête, nous [la communauté équestre] avons eu de la chance que Tryon ait eu le courage et la bonne volonté d’accepter l’énorme challenge d’accueillir les JEM vingt-deux mois seulement avant l’événement. Sans eux, nous n’aurions pas eu de JEM en 2018. »
Elle a informé que la FEI avait investi près d’un million de francs suisses juste pour le parcours d’endurance, en plus d’autres soutiens financiers de la part de la FEI au comité d’organisation. Afin d’effectuer une bonne supervision financière, la FEI a initié un fonds de provision, servant à couvrir des situations d’urgence, notamment des JEM.
Madame Ibáñez a souligné l’incroyable sport de ces douze jours des JEM, et le travail sans relâche des équipes : "Le comité d’organisation, les bénévoles, les Officiels, le staff de la FEI et les fédérations nationales ont, en dépit de leurs frustrations, continué à travailler positivement avec le comité d’organisation et la FEI pour trouver des solutions et proposer le meilleur environnement possible pour les athlètes, chevaux et les staffs des équipes nationales."
Elle a aussi reconnu que, malgré l’engagement de la FEI auprès du comité d’organisation, en particulier pendant les derniers préparatifs des JEM, la FEI n’avait aucun mécanisme réaliste pour pousser le comité d’organisation à tenir ses promesses, à part menacer l'annulation de l’événement, qui n’était pas une option au regard de l’investissement de temps et des ressources engagés par les fédérations nationales et les athlètes qui s’étaient investis.
Avant de laisser place aux questions, la Secrétaire générale a parlé d’ouvrir des appels d’offres pour l’organisation des championnats du monde individuels pour 2022, comme cela a été annoncé dans le compte-rendu du Bureau publié le 17 septembre.
La Secrétaire générale a mis l’accent sur le fait que "Cela ne signifie pas nécessairement la fin des Jeux équestres mondiaux, et la possibilité d’organiser des Jeux avec toutes les disciplines pourra toujours être considérée."
Le directeur des opérations des JEM de la FEI Tim Hadaway a ouvert la session en présentant un compte-rendu sur le planning et la tenue des JEM de Tryon, soulignant les aspects positifs et négatifs de quatre secteurs-clés : le sport, le fonctionnement des JEM, le commerce, la communication et la gestion médiatique.
Du beau sport (sans compter l’endurance) a été la clé du succès de ces JEM, notamment grâce à une superbe couverture de NBC, comprenant 57 heures de direct qui ont conduit à record d’audience pour les sports équestres. Le retard constaté et les ressources insuffisantes du comité d’organisation, d’un point de vue financier et d’effectifs, ont engendré les impacts les plus négatifs des JEM.
Une session de questions et d'échanges a ensuite duré 90 minutes entre les fédérations nationales, notamment celles de la France, du Chili, de l’Espagne, du Danemark, de Belgique, d’Allemagne, d’Uruguay, d’Italie et du Baheïn. Les discussions se sont concentrées sur le climat et l’adaptabilité de Tryon à organiser ces JEM, le remboursement des frais engagés pour les athlètes chevaux et humains d’endurance, le manque de communication, les Officiels et le manque de responsabilité.
Andrew Smith, membre du ECIU, a détaillé les raisons sous-jacentes qui ont affecté la préparation de l’échéance d’endurance, à l’aide des conclusions de l’enquête et des entretiens réalisés avec de multiples personnes, comme le comité d’organisation, la FEI et les témoins.
Les conclusions de l’enquête montrent que le faux départ de cette course n’a pas été la conséquence d’un seul fait mais de plusieurs problèmes : en majorité, un manque de communication entre les Officiels -particulièrement le manque de radios- mais aussi entre le comité d’organisation, les fédérations nationales et les athlètes ; les retards sur la préparation du Vet Gate et du tracé de la course d’endurance ; et la décision de maintenir entièrement les compétitions organisées au Centre équestre international de Tryon avant les JEM, ce qui a mis sous pression des équipes qui souffraient déjà d’un manque de ressources, et qui devaient préparer ces JEM en même temps.
Le ECIU a également présenté un deuxième compte-rendu à propos des poursuites de la FEI pour mauvaise conduite. Ceci sera revu par l’équipe juridique de la FEI afin d’évaluer si des procédures disciplinaires supplémentaires doit être faites avant le Tribunal de la FEI. Les décisions finales sur d’éventuelles procédures seront publiées par la FEI.
La Secrétaire générale de la FEI Sabrina Ibáñez a elle présenté des conclusions générales, admettant que de multiples facteurs ont contribué à des problèmes, qui n’ont pas seulement affecté les championnats du monde d’endurance mais tous les JEM. La structure de management du comité d’organisation, la construction d’autres projets et les ressources allouées en priorité pour les terrains et autres infrastructures des JEM, ainsi que le manque de communication d’informations essentielles ont contribué à ces facteurs, a-t-elle dit.
Cependant, « pour être complètement honnête, nous [la communauté équestre] avons eu de la chance que Tryon ait eu le courage et la bonne volonté d’accepter l’énorme challenge d’accueillir les JEM vingt-deux mois seulement avant l’événement. Sans eux, nous n’aurions pas eu de JEM en 2018. »
Elle a informé que la FEI avait investi près d’un million de francs suisses juste pour le parcours d’endurance, en plus d’autres soutiens financiers de la part de la FEI au comité d’organisation. Afin d’effectuer une bonne supervision financière, la FEI a initié un fonds de provision, servant à couvrir des situations d’urgence, notamment des JEM.
Madame Ibáñez a souligné l’incroyable sport de ces douze jours des JEM, et le travail sans relâche des équipes : "Le comité d’organisation, les bénévoles, les Officiels, le staff de la FEI et les fédérations nationales ont, en dépit de leurs frustrations, continué à travailler positivement avec le comité d’organisation et la FEI pour trouver des solutions et proposer le meilleur environnement possible pour les athlètes, chevaux et les staffs des équipes nationales."
Elle a aussi reconnu que, malgré l’engagement de la FEI auprès du comité d’organisation, en particulier pendant les derniers préparatifs des JEM, la FEI n’avait aucun mécanisme réaliste pour pousser le comité d’organisation à tenir ses promesses, à part menacer l'annulation de l’événement, qui n’était pas une option au regard de l’investissement de temps et des ressources engagés par les fédérations nationales et les athlètes qui s’étaient investis.
Avant de laisser place aux questions, la Secrétaire générale a parlé d’ouvrir des appels d’offres pour l’organisation des championnats du monde individuels pour 2022, comme cela a été annoncé dans le compte-rendu du Bureau publié le 17 septembre.
La Secrétaire générale a mis l’accent sur le fait que "Cela ne signifie pas nécessairement la fin des Jeux équestres mondiaux, et la possibilité d’organiser des Jeux avec toutes les disciplines pourra toujours être considérée."
Le directeur des opérations des JEM de la FEI Tim Hadaway a ouvert la session en présentant un compte-rendu sur le planning et la tenue des JEM de Tryon, soulignant les aspects positifs et négatifs de quatre secteurs-clés : le sport, le fonctionnement des JEM, le commerce, la communication et la gestion médiatique.
Du beau sport (sans compter l’endurance) a été la clé du succès de ces JEM, notamment grâce à une superbe couverture de NBC, comprenant 57 heures de direct qui ont conduit à record d’audience pour les sports équestres. Le retard constaté et les ressources insuffisantes du comité d’organisation, d’un point de vue financier et d’effectifs, ont engendré les impacts les plus négatifs des JEM.
Une session de questions et d'échanges a ensuite duré 90 minutes entre les fédérations nationales, notamment celles de la France, du Chili, de l’Espagne, du Danemark, de Belgique, d’Allemagne, d’Uruguay, d’Italie et du Baheïn. Les discussions se sont concentrées sur le climat et l’adaptabilité de Tryon à organiser ces JEM, le remboursement des frais engagés pour les athlètes chevaux et humains d’endurance, le manque de communication, les Officiels et le manque de responsabilité.
Officiels, reining et règlements au programme de l'après-midi
L’après-midi a ensuite démarré par une session avec le Groupe de travail concernant le jugement dans le dressage, en présence du président du comité de dressage de la FEI Frank Kemperman et Bettina de Rham, présidente du dressage à la FEI. Ils ont ainsi présenté une mise à jour des taches du dit-groupe de travail, comptant 19 recommandations qui devraient servir de feuille de route pour le futur de la discipline.La session finale s’est concentrée sur les changements de règlements. Ont été évoqués, des présentations et des amendements sur les statuts de la FEI, des propositions de modifications pour des disciplines spécifiques, et la révision des règlementations vétérinaires, notamment sur la lutte anti-dopage en vue des Jeux olympiques et paralympiques. S’est également tenue une présentation des plans à propos du système d’invitations en ligne pour les CSI, qui sera votée séparément du règlement de Jumping aujourd’hui, à l’Assemblée Générale.
À la fin de cette session, le directeur juridique a rappelé aux fédérations nationales que l’âge limite sera dorénavant remplacé par un système d’évaluation basé sur les compétences, en adéquation avec les recommandations du Group de travail des Officiels. Les Officiels de la FEI atteignant l’âge limite en 2018 peuvent poursuivre leur tache s’ils ont été actifs durant ces deux dernières années ; leur fonction est soutenue par leur fédération nationale et ils sont reconnus par la FEI. La secrétaire générale, en consultation avec le directeur de la discipline concernée et celui du comité technique vont étudier les fonctions cas par cas.
Lors de la réunion matinale entre les différents groupes et le Bureau, la secrétaire générale a annoncé que les corps américains du Reining – l’Association américaine du Quarter Horse (AQHA) et l’association régionale du cheval de Reining (NRHA) – ont transgressé les termes de leur coopération avec la FEI. Dans le but de garantir l’intégrité de chaque discipline, et de maintenir un niveau sportif adéquat pour tous les athlètes de Reining, le contrat avec ces deux corps est maintenant terminé. Le AQHA et la NRHA ont été informés que les engagements demandés par la FEI à propos de la lutte contre le dopage, les coordonnateurs et l’âge des chevaux de concours sont des prérequis pour toute future coopération. La secrétaire générale a informé que les événements FEI de Reining se poursuivront. Elle a également invité les fédérations nationales à envoyer à la FEI un feedback sur la manière dont elles voient le futur de leur discipline au niveau international.
L'Assemblée Générale de la FEI a repris ce matin à 9h50, et reprendra ce midi à 12h50.