Ouragan, accueil des grooms et avancée des travaux en question à Tryon
Ce soir à Tryon, les médias ont été invités à un point presse concernant la situation météorologique avec l’ouragan Florence qui menace de perturber les Jeux équestres mondiaux. L'accueil des grooms et les installations ont également été abordés.
Depuis plusieurs jours, les médias américains annoncent l’arrivée sur la côte Est d’un ouragan nommé Florence, dont la puissance est estimée à quatre sur une échelle de un à cinq. La Caroline du Nord est menacée et au moins un million d’habitants ont déjà été évacués. Une situation inquiétante, qui n’avait jusqu’alors que peu été évoquée à Tryon, la ville hôte des Jeux équestres mondiaux.
Ce soir lors du point presse, Sabrina Ibañéz, secrétaire générale de la Fédération équestre internationale, et Sharon Decker, directrice générale du Tryon International Equestrian Center, se sont voulues rassurantes. La seconde a débuté son intervention en précisant que les installations de Tryon se situent à plus de quatre cent kilomètres des zones pour lesquelles l’évacuation a été obligatoire. Elle a également précisé que les écuries avaient abrité près de six cents chevaux l’an passé lors du passage de l’ouragan Irma. Une donnée qui ne confirme toutefois que la capacité, et non la robustesse et la sécurité qu’offrent les écuries, puisqu'Irma avait particulièrement frappé des îles et le sud de la Floride.
“Il y a sur le site beaucoup de lieux sûrs”, a rassuré Sharon Decker, avant de poursuivre. “Nous avons prévu un plan d’urgence important, qui a été validé par la FEI. Par ailleurs, si des vols (retours) de chevaux sont annulés, nous disposons de la capacité suffisante pour les héberger”. La directrice générale du complexe a toutefois une crainte: l’accessibilité à l’événement pour les personnes extérieures.
“Nous travaillons sur le sujet. Des modifications de programme pourront se produire, c’est régulièrement le cas dans notre sport et c’était notamment arrivé aux Jeux équestres mondiaux de Normandie pour le dressage”, a débuté Sabrina Ibañéz, avant de répondre aux interrogations concernant la possible détérioration des terrains – notamment du cross -après le passage de l’ouragan. “Les terrains ici sont fantastiques, et nous sommes très optimistes quant au drainage des pistes. Pour le cross du concours complet, qui devrait se dérouler le lendemain du pire épisode de l’ouragan, nous étudierons au cas échéant d’autres options de tracé ou un changement de date si nécessaire. La météo est une composante face à laquelle le complet doit toujours faire face !”
D’un point de vue logistique, aucune perturbation n’aurait été à noter pour l’heure. “Jusqu’à maintenant, aucun vol n’a été annulé ou retardé pour les athlètes qui se dirigent vers Tryon”, a soutenu la secrétaire générale de la FEI.
Ce soir lors du point presse, Sabrina Ibañéz, secrétaire générale de la Fédération équestre internationale, et Sharon Decker, directrice générale du Tryon International Equestrian Center, se sont voulues rassurantes. La seconde a débuté son intervention en précisant que les installations de Tryon se situent à plus de quatre cent kilomètres des zones pour lesquelles l’évacuation a été obligatoire. Elle a également précisé que les écuries avaient abrité près de six cents chevaux l’an passé lors du passage de l’ouragan Irma. Une donnée qui ne confirme toutefois que la capacité, et non la robustesse et la sécurité qu’offrent les écuries, puisqu'Irma avait particulièrement frappé des îles et le sud de la Floride.
“Il y a sur le site beaucoup de lieux sûrs”, a rassuré Sharon Decker, avant de poursuivre. “Nous avons prévu un plan d’urgence important, qui a été validé par la FEI. Par ailleurs, si des vols (retours) de chevaux sont annulés, nous disposons de la capacité suffisante pour les héberger”. La directrice générale du complexe a toutefois une crainte: l’accessibilité à l’événement pour les personnes extérieures.
“Nous travaillons sur le sujet. Des modifications de programme pourront se produire, c’est régulièrement le cas dans notre sport et c’était notamment arrivé aux Jeux équestres mondiaux de Normandie pour le dressage”, a débuté Sabrina Ibañéz, avant de répondre aux interrogations concernant la possible détérioration des terrains – notamment du cross -après le passage de l’ouragan. “Les terrains ici sont fantastiques, et nous sommes très optimistes quant au drainage des pistes. Pour le cross du concours complet, qui devrait se dérouler le lendemain du pire épisode de l’ouragan, nous étudierons au cas échéant d’autres options de tracé ou un changement de date si nécessaire. La météo est une composante face à laquelle le complet doit toujours faire face !”
D’un point de vue logistique, aucune perturbation n’aurait été à noter pour l’heure. “Jusqu’à maintenant, aucun vol n’a été annulé ou retardé pour les athlètes qui se dirigent vers Tryon”, a soutenu la secrétaire générale de la FEI.
“Le logement dans les tentes concerne très peu de personnes”
Outre la menace météorologique, l’avancée des travaux et les conditions d’accueil des grooms ont été évoqués par la directirce générale du TIEC. “Les travaux n’ont pas vocation à servir que pour un seul évènement [...] En moins de vingt-deux mois (Tryon s’est porté candidate à l’organisation des JEM après le retrait de la ville canadienne de Bromont, qui devait initialement accueillir l’événement, ndlr) nous avons dû faire face à des conditions climatiques difficiles, notamment cet hiver, ce qui nous a fait perdre un temps conséquent dans l’avancée des travaux. Nous avons toutefois mis l’accent sur l’aspect sportif, afin que les compétitions puissent se dérouler dans les meilleures conditions”.En ce qui concerne les conditions de logement des grooms, qui avaient suscité la polémique sur les réseaux sociaux ces derniers jours, Sharon Decker a exposé les solutions trouvées. “Le logement dans les tentes concerne très peu de personnes, et c’est un choix qu’elles ont fait. Toutefois, des cabines plus confortables ont été livrées aujourd’hui, et d’autres devraient continuer à arriver. Les tentes ne représentaient pas une option pour nous à la base, mais leur présence a été jugée nécessaire après avoir discuté avec les fédérations. Si les grooms veulent changer de logement, ils le peuvent tout à fait !”
La compétition débute demain avec la course d'endurance, la première des deux journées consacrées au Grand Prix de dressage et l'épreuve par équipes du reining.