Les tops

Deux Grands Prix en un week-end pour Beezie Madden 
Non contente de s’être imposée dans le Grand Prix CSI 4* de Wellington avec Breitling LS samedi soir, Beezie Madden a doublé la mise le lendemain à Ocala ! C’est aux rênes de Coach que l’amazone américaine a été la meilleure dans une épreuve dotée à 1 million de dollars. Si les retraites sportives des exceptionnels Cortes C et Simon auraient pu écarter Beezie Madden du plus haut niveau, elle montre encore qu’elle est parvenue à assurer une transition fluide, qui lui a permis de se maintenir grâce à des investissements réussis. Du 11 au 15 avril, l’Américaine sera à l’AccorHotels Arena de Paris pour la finale de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles. Elle défendra ses chances avec Breitling LS, le fils de Quintero Ask de douze ans qui, outre sa victoire samedi, s’est classé deuxième de la Coupe du monde de Thermal, en février.
 
Ursula XII toujours au sommet à dix-sept ans
Samedi, Scott Brash et Ursula XII se sont imposés dans la première étape de la saison du Longines Global Champions Tour, à Mexico. Déjà gagnante de deux Grands Prix CSI 5* jusqu’alors (à Doha et Calgary, deux rendez-vous très sérieux), la baie aujourd’hui âgée de dix-sept ans a ajouté une belle ligne à son palmarès. Présente au plus haut niveau depuis 2011, la baie a fait ses armes sous la selle de la Britannique Tina Fletcher, avant de rejoindre les écuries de Scott Brash fin 2012. Arrêtée près de six mois après la finale de la Coupe du monde de Lyon où elle avait pris la troisième place, puis plus d’un an, la baie a réalisé son retour en 2016. Cette même année, elle a pris la troisième place du Grand Prix CSI 5* de Genève. Un retour fulgurant dont Hello Sanctos pourrait prendre le chemin dans les mois qui viennent. Malgré ses dix-sept printemps, la baie affiche une magnifique forme, et devrait réaliser sa dernière compétition cette année, comme l’a expliqué son cavalier. Retrouvez le barrage du couple en cliquant ici. 
 
L’écurie Or Vet/Ar Tropig raffle tout à Jardy
Dimanche après-midi, la deuxième étape du Grand National de saut d’obstacles a couronné l’écurie Or Vet/Ar Tropig. Pour cause, Jérome Hurel et Benoit Cernin, tous deux cavaliers de cette composition, ont raflé les deux plus hautes marches du podium. Pour vingt dixièmes, le premier s’est imposé avec son fidèle Ohm de Ponthual, supplantant son coéquipier associé à Uitlanders du Ter. La prochaine étape se déroulera à Cluny, le 19 avril.

Les flops

Manque de réussite pour les Tricolores à Mexico
Présents au nombre de cinq au Longines Global Champions Tour de Mexico, les Tricolores n’ont pas connu le week-end le plus fructueux en termes de classements. Si Kevin Staut est parvenu à se qualifier pour le barrage dans le petit Grand Prix dimanche, il y a concédé trois fautes de Viva de Malica, synonyme de seizième place. Dans l’épreuve qualificative pour le Grand Prix, il a fauté à trois reprises sur Ayade de Septon*HDC, comme lors de l’épreuve majeure du vendredi. Seul tricolore qualifié pour le Grand Prix lors duquel il a laissé une barre à terre sur Safari d’Auge après une cinquième place dans la qualificative, Julien Epaillard est tout de même parvenu à prendre la troisième place d’une épreuve à 1,45m en deux phases avec samedi avec Instit de Jucaso. Deuxième de cette même épreuve avec Gain Line, Simon Delestre a connu deux parcours plus difficiles dans les deux épreuves majeures du concours. Auteur de quatre fautes de Teavanta II C Z dans la qualificative du Grand Prix, le Lorrain est sorti de piste avec huit points du petit Grand Prix juché sur son alezan. De son côté Roger-Yves Bost s’est classé sixième du Grand Prix dominical grâce à l’alezan brûlé Sunshine du Phare, signant ici son seul classement du week-end. Enfin, présente pour la première fois sur à un tel niveau de compétition, la jeune Mégane Moissonnier est tout de même parvenue à prendre la troisième place de l’épreuve d’ouverture avec Umours Batilly avant d’écoper de douze points dans la 1,45m le lendemain et de vingt-et-un points dimanche dans la 1,55m à barrage. Une contre-performance toute relative pour l’amazone de vingt ans, qui fait ses premiers pas à un tel niveau d’épreuves.   

 
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