Laura Flessel en visite à Versailles pour imaginer l’équitation de Paris 2024

Ce matin, le château de Versailles a reçu la visite de la ministre des Sports, Laura Flessel. La double championne olympique d’escrime s’est rendue sur les lieux qui accueilleront les épreuves équestres des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un déplacement qui fera sans doute taire les rumeurs persistantes quant à la possibilité de voir ces épreuves se disputer ailleurs. Notamment entourée du maire de Versailles, François de Mazières, et de Catherine Pégard, présidente de l'établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, Laura Flessel a ainsi pu échanger autour du projet.



La pelouse sur laquelle sera installée la piste qui accueillera les épreuves d'équitation, avec en fond le château de Versailles

La pelouse sur laquelle sera installée la piste qui accueillera les épreuves d'équitation, avec en fond le château de Versailles

© Lucas Tracol

Lors de sa visite au château de Versailles ce matin, la ministre des Sports, Laura Flessel, s'est rendue sur le balcon de la galerie des Glaces et dans le parc du château, à l’endroit même où un stade équestre temporaire ou semi-temporaire devrait être bâti pour recevoir les épreuves équestres des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Elle a aussi pu échanger avec les personnes en charge du projet et se rendre compte des atouts d’un tel écrin naturel et patrimonial. “Le château de Versailles est un lieu qui a une histoire exceptionnelle. Lors du passage du Comité international olympique, je n’étais pas présente. C'est pourquoi j’ai souhaité me présenter ici, et venir parler autour de notre futur olympique”, a introduit l'ancienne championne d'escrime.
Validée par le Comité international olympique il y a moins d’un mois à Lima, la candidature de Paris pour les Jeux de 2024 a notamment été axée sur le contrôle de l’impact écologique et la gestion mesurée des dépenses. En plus de ces deux aspects, Laura Flessel compte bien faire de cet événement mondial une vitrine pour la culture française. “C’est une lettre de mission que nous avons en commun avec la ministre de la Culture (Françoise Nyssen, ndlr). L’idée est de travailler en synergie et de valoriser nos lieux de patrimoine en y insérant de la culture et du sport. […] Nous voulons que le château de Versailles représente un lieu de patrimoine, culturel et sportif !”, a-t-elle précisé. 


“Une véritable fierté”, Laura Flessel

Laura Flessel aux côtés de Catherine Pégard, la directrice du château de Versailles.

Laura Flessel aux côtés de Catherine Pégard, la directrice du château de Versailles.

© Lucas Tracol

Au détour de la cour de Marbre, la ministre n’a, par ailleurs, pas manqué de mentionner la fierté que cela représente d’accueillir un événement dans le parc du château. “Nous allons nous déplacer à l’international et répondre aux questions sur les lieux qui recevront les Jeux : Versailles est une véritable fierté car nous aurons la chance de valoriser le château. Je connaissais le château de Versailles, et lorsque l’on voit cette transposition et que l’on imagine comment ce lieu sera utilisé, cela nous rend fiers !
 
Ancienne escrimeuse de haut niveau, neuf fois médaillée d’or en championnats continentaux ou mondiaux, Laura Flessel s'est dite convaincue que le prestige des lieux sélectionnés pour accueillir les dieux de l’Olympe mobilisera les foules. “Que l’on évolue en équitation ou en escrime, lorsqu’on a des endroits aussi charismatiques, on vient encourager les athlètes. Nous allons donner de la voix, amener nos familles, nos amis. Il faudra se placer comme la France qui rayonne, et c’est un lieu qui rayonne.”
Démontrant un enthousiasme non feint, Laura Flessel et les personnes travaillant sur le projet comptent bien tout mettre en œuvre pour que, d'ici 2024, le château de Versailles brille encore un peu plus qu’à l’accoutumée. “Nous devons réfléchir aux façons d’optimiser ce lieu en sept ans. Nous allons donc le valoriser et transmettre un message de performance. L’idée est de ne pas dissocier les deux mais de les faire marcher ensemble.
Par ailleurs, l’évocation de la “Génération 2024” par Laura Flessel a permis à Catherine Pégard de rebondir sur le sujet. “L’idée est d’habituer les jeunes générations à l’importance du sport et de la culture. […] Cela pourrait prendre vie sous la forme d’un programme de visite du château à travers le sport”.
Si les contours des épreuves équestres des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 restent encore relativement flous et que tous les détails sont à l’étude, Laura Flessel a semblé confiante quant à la perspective du “mariage entre sport, nature et culture”.