’’C’est en prenant du plaisir qu’on est le plus performant’’, Thibault Fournier

Tout juste âgé de vingt-deux ans, l’Auvergnat Thibault Fournier fait partie de la nouvelle génération française de complétistes talentueux et volontaires. Plusieurs fois classé en CIC 3* avec Siniani de Lathus, le jeune pensionnaire du Pôle France de Saumur, ancien disciple de Maxime Livio, évoque son ascension vers l’élite, ses ambitions et sa philosophie. Rencontre.



GRAND PRIX : Pouvez-vous revenir sur vos débuts équestres ?
THIBAULT FOURNIER : J’ai débuté l’équitation à quatre ans. Ma famille n’évoluant pas dans le monde du cheval, j’ai suivi un parcours lambda : poney, double poney, passage des Galops puis transition à cheval au centre équestre du Val d’Orcet, dans le Puy-de-Dôme... Je n’ai jamais participé à la Tournée des As, mais concouru aux niveaux Club puis Amateur, notamment avec Dryas de Besson (Troupier x Le Liotais), précédemment monté par Thomas, mon frère aîné. C’était un cheval assez atypique. Il s’est cassé le garrot et a été opéré de coliques, mais il m’a vraiment donné le goût du complet dès mon plus jeune âge. Aujourd’hui, il coule une retraite heureuse à la maison après avoir porté toute la famille sur son dos ! C’est un peu un cheval fétiche.
Quand le moment est venu d’acquérir mon premier cheval, mes parents – que je remercie de m’avoir toujours soutenu –  m’ont proposé deux options : soit acheter un jeune à former pour accompagner ma progression, soit en trouver un plus mature pour performer plus vite et me lancer dans la Tournée des As. Déjà à l’époque, j’étais attiré par l’idée de fabriquer un cheval, donc nous avons choisi Roxane Blues (Aferco x Mel Brahim), qui avait quatre ans...

La suite de cet entretien richement illustré est à lire dans le numéro de juin du magazine GRANDPRIX.