Au sommaire du numéro de juin du magazine GRANDPRIX

Dans le numéro de mai du magazine GRANDPRIX, retrouvez en couverture Olivier Guillon. Quel avenir pour le cavalier ? GRANDPRIX est également parti à la rencontre de Thibault Fournier et Pauline Vanlandeghem. Découvrez également le potrait de HH Azur. Le dossier, lui, est consacré au haut niveau : l’élite du jumping n’est-elle réservée qu’à une caste de privilégiés ? L’étalon du mois, lui, est Lauterbach.



’’Je n’ai jamais été aussi heureux qu’aujourd’hui’’, Olivier Guillon
Faute d’avoir pu recroiser un cheval de la trempe du regretté Lord de Theizé, d’Ionesco de Brekka, de Baladine du Mesnil, d’Adelfos ou encore de Callisto II, Olivier Guillon, douzième et meilleur Français des Jeux olympiques de Londres, s’est quelque peu éloigné du très haut niveau depuis 2013. Bien qu’il ait finalement décliné l’offre de Jump Five, préférant conserver ses propriétaires, son cadre de vie et son indépendance, le vice-champion du monde et d’Europe par équipes n’a jamais cessé de travailler, avec l’espoir de retrouver les sommets de son sport. À la tête d’une écurie jeune et prometteuse, le cavalier établi à Breuilpont, dans l’Eure, n’en semble pas moins épanoui. Le Normand s’est livré en toute décontraction.
 
Azur, noblesse, puissance et gloire
Début avril à Omaha, McLain Ward a enfin remporté la finale de la Coupe du monde Longines, un trophée qu’il poursuivait depuis 1995. Cette victoire, l’Américain la doit à ses exceptionnelles qualités de cavalier, mais aussi à la fabuleuse HH Azur du Garden. Aux Etats-Unis, la nouvelle pépite du stud-book sBs, déjà médaillée d’argent par équipes aux Jeux olympiques de Rio, n’a trouvé aucun rival à sa mesure, remportant les trois épreuves du championnat indoor. Patiemment formée en Belgique et en France, à onze ans, Azur semble déjà promise à la postérité. Portrait.
 
’’C’est en prenant du plaisir qu’on est le plus performant’’, Thibault Fournier
Tout juste âgé de vingt-deux ans, l’Auvergnat Thibault Fournier fait partie de la nouvelle génération française de complétistes talentueux et volontaires. Plusieurs fois classés en CIC 3* avec Siniani de Lathus, le jeune pensionnaire du Pôle Francede Saumur, ancien disciple de Maxime Livio, évoque son ascension vers l’Élite, ses ambitions et sa philosophie. Rencontre.
 
Pauline Vanlandeghem, nouvelle locomotive du dressage made in Saumur
Discrète, un brin timide en dehors des rectangles, Pauline Vanlandeghem a signé un début de saison 2017 particulièrement remarqué. Celle qui est aujourd’hui la locomotive de l’écurie de dressage du Cadre noir de Saumur s’est magnifiquement distinguée dans le Grand National avec Liaison*ENE-HN. GRANDPRIX est allé à la rencontre de ce duo qui frappe de plus en plus fort aux portes de l’équipe de France…
 
Le haut niveau se renferme-t-il sur lui-même ?
La question occupe bien des conversations autour des paddocks, et cela ne date pas d’hier. De nombreux cavaliers professionnels estiment l’élite mondiale du saut d’obstacles de plus en plus inaccessible, voire repliée sur elle-même. Inflation du prix des chevaux, conditions de participation opaques et parfois injustes des concours, fonctionnement déséquilibré du classement mondial, contraintes logistiques et matérielles trop lourdes ou encore concurrence entre pilotes à l’intérieur même d’un pays sont autant d’arguments semblant accréditer la thèse selon laquelle le haut niveau ne serait l’affaire que d’une poignée de privilégiés. Pourtant, à entendre l’actuel comme d’anciens sélectionneurs nationaux de l’équipe de France, la porte reste ouverte sinon entrouverte aux plus méritants. GRANDPRIX a sondé leurs points de vue, mais aussi l’état d’esprit de cavaliers qui ont vécu une expérience au sommet et/ou aspirent à le rejoindre, sans oublier les propriétaires, indispensables partenaires de toute tentative d’ascension dans la hiérarchie mondiale.
 
Lauterbach, le surdoué
Très remarqué durant ses premières années avec Philippe Rozier, le beau Lauterbach n’a malheureusement jamais pu confirmer tout son potentiel, victime de divers problèmes physiques. Ses premiers produits, encore jeunes, sont très prometteurs et laissent entrevoir une belle carrière d’étalon pour le fils de Landor S.
 
Et aussi, retrouvez comme chaque mois, les pages Jeunes chevaux, Poneys, vétérinaire...
 
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